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dimanche 26 février 2023

La lettre de Patrick Le Hyaric du 25 février 2023

 

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La Lettre du 25 février 2023
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Bonjour à chacun et chacune d’entre vous,

Un an déjà ! Un an que dure cette injustifiable guerre déclenchée par le pouvoir poutinien au cœur de l’Europe. Une longue année que le peuple ukrainien vit une tragédie qu’il est temps de faire cesser. Plus de 300 000 morts, des centaines de milliers de blessés, l’exode forcé de dizaines de milliers d’Ukrainiens, d’enfants déplacés, de familles séparées. Chaque jour l’armée russe bombarde, tue, viole, détruit des équipements civils, prive les familles et les citoyens ukrainiens de leurs écoles, des jardins d’enfants, de l’accès à l’eau ou à l’énergie.

L’Assemblée générale des Nations-Unis vient à la majorité de condamner cette agression guerrière et demande le retrait des troupes russes. Une nouvelle fois la Chine et l’Inde se sont abstenues tout en réclamant le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

Deux peuples cousins, aux familles mêlées, se haïssent désormais pour longtemps. Il y a besoin d’une mobilisation internationale exceptionnelle pour arrêter les chars de Poutine et l’engrenage guerrier en cours. Il y a besoin de hisser le rapport de force, non pas pour poursuivre la guerre, mais pour ouvrir les chemins de la paix. Or, il semblerait que depuis quelques jours on assiste à de nouvelles poussées guerrières. Le président ukrainien a lui-même révélé que ses alliés ne considéraient plus l’envoi de missiles de moyenne portée comme « tabou ».

Miné par les inégalités, par de multiples conflits et guerres, par les modifications climatiques, les insécurités sociales, alimentaires, sanitaires, le monde a pourtant besoin de paix et de coopération. À cette heure, ni Poutine, ni les forces de l’OTAN n’empruntent ce chemin. Au contraire. De part et d’autre on s’apprête à livrer une bataille de positions de chars telle que l’Europe n’en a pas connu depuis 1945.

Cela signifie que dans les semaines à venir les vastes champs détrempés ukrainiens vont être le théâtre de combats de chars et d’une guerre de tranchées qui opposera les armes russes aux armes occidentales. C’est ce genre de conflit que nous souhaitions ne plus connaître sur le sol européen.

La Russie mobilise trois cent mille jeunes recrues pour les jeter dans la mêlée guerrière. L’Ukraine reçoit des pays occidentaux, notamment des États-Unis d’Amérique, de plus en plus d’engins de guerre toujours plus sophistiqués. Une course à la production d’armements, inégalée depuis très longtemps, est enclenchée.

Après la livraison de chars, on s’apprête à franchir un nouveau cap. L’un des dirigeants d’une entreprise d’armements américaine - Lookeed - a déclaré au journal The Guardian « qu’on parlait beaucoup du transfert par une tierce partie » d’avions F16, tandis que la presse polonaise a révélé que le pays a déjà livré en secret plusieurs MIG 29 à l’Ukraine.

En Russie, comme aux États-Unis, les usines d’armements tournent à plein. Et, le secrétaire général de l’OTAN vient de commander aux membres de l’alliance atlantique de décréter « l’économie de guerre ».

L’utilisation de ces mots indique que nous passons un cran supplémentaire dans l’escalade militaire et guerrière. Celui-ci exige de faire fonctionner à plein toutes les usines d’armements, voire de réquisitionner d’autres entreprises pour les transformer en unités de production militaires. Ajoutons que l’utilisation de ce concept est souvent le prétexte à une soumission encore plus grande des peuples.

Elle servira demain à justifier les réductions de dépenses publiques pour les biens communs indispensables au profit des budgets de surarmement. Elle peut justifier aussi la limitation de droits démocratiques jusqu’à rendre illégaux des mouvements sociaux ou des grèves.

Aucun mot n’a été prononcé lors de la récente conférence de Munich en faveur de la recherche d'un cessez-le-feu ouvrant les voies d’une paix durable sur le continent européen. Il semble même que, lors de la prochaine conférence de Ramstein au mois d’avril, l’envoi d’avions de combat à l’Ukraine sera mis officiellement à l’ordre du jour.
Cette escalade devient dangereuse et rend le monde encore plus insécure. Un monde qui sous le double effet de la guerre et de la recomposition du capitalisme s’est beaucoup modifié en un an.

Par effet domino, M. Poutine a contribué à ressusciter l’OTAN et a permis le retour des États-Unis en Europe. Il a ouvert la voie au réarmement de l’Allemagne et au renforcement de l’armée polonaise. Le maître du Kremlin n’a donc atteint aucun des objectifs qu’il avait proclamés en déclenchant cette sale guerre. Il a considérablement desservi les mouvements pour la paix.

Certes la guerre n’est pas mondiale, mais elle est mondialisée, au sens où elle touche toutes les citoyennes et tous les citoyens du monde.

La combinaison des tensions géopolitiques sur fond de recomposition du capitalisme mondialisé est en train de provoquer une tragédie sociale : selon un rapport des Nations-Unies, 1,2 milliard de personnes vivant dans 94 pays se trouvent « en pleine tempête » exposées aux trois insécurités alimentaire, énergétique et financière issues des crises et conflits actuels.

L’insécurité sociale avec les hausses de prix fait mal aux travailleurs et aux populations en Europe et ailleurs. Les insécurités alimentaires, sanitaires, climatiques, environnementales ne trouveront pas de solutions sous le bruit sourd des chenilles des chars, le bourdonnement d’avions de combat ou le sifflement des obus et des missiles.
Les responsables des pays qui n’ont pas soutenu l’invasion russe, tout en refusant de s’aligner sur l’OTAN et le dollar, combattent cet ordre du monde et explorent d’autres voies que celles proposées par les pays occidentaux qui visent à mettre sur pied une « OTAN économique » pour la mise à l’écart de la Russie et de la Chine, afin constituer une nouvelle « géopolitique des chaînes d’approvisionnements ».

Un comble de la contradiction du monde capitaliste quand on pense que ce projet est contraire aux règles de l’Organisation mondiale du commerce !

L’ensemble de ces pays « non alignés » représentent les deux tiers de l’humanité. Ils peuvent jouer un rôle décisif auprès de M. Poutine sans s’aligner sur l’OTAN.

De ce point de vue, l’initiative du président Lula est extrêmement importante et doit être soutenue avec force. Il s’agit de créer un groupe de contact pour la paix réunissant plusieurs pays, dont la France, sous l’égide de l’ONU. De son côté, la Chine a présenté un plan de cessez-le-feu pour progresser vers la paix. Ces nouvelles initiatives doivent être appuyées.

Le président de la République doit sortir du covoiturage avec M. Biden et l’OTAN et saisir ces propositions afin d’engager la France dans un patient travail diplomatique pour la paix. Cette initiative peut être l’ébauche de la réunion d’une conférence internationale visant la construction d’une architecture de paix, de désarmement et de sécurité commune en Europe.

Compte tenu de la transformation du conflit en une guerre Russie contre OTAN, les grands pays tiers comme la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud deviennent les plus utiles et les plus efficaces pour réussir un tel projet. Et ils peuvent être les garants de la sécurité de l’Ukraine comme de celle de la Russie et donc de tout le continent européen.
La diversité des initiatives pour la paix dans les villes européennes ces 24 et 25 février peut contribuer à mettre la paix et la sécurité humaine à l’ordre du jour du calendrier du monde. C’est urgent ! C’est vital ! Toutes les informations qui parviennent des chancelleries européennes, de la Maison-Blanche comme du Kremlin ne portent pas à l’optimisme. Raison de plus pour se faire entendre !
 
 
Le Magazine La Terre porte la biodiversité. Le lire c’est beaucoup apprendre !!
 
 
Nous vous avons informé à plusieurs reprises de cette belle initiative du magazine du vivant La Terre. La rédaction a confié les clefs de la revue à deux jeunes étudiants en agronomie, à l’ESA d’Angers et AgroParisTech, qui rendent compte de leur tour de France de la biodiversité. Ils se sont rendus dans dix-sept lieux de production pour examiner comment on y valorise la biodiversité. Seize d’entre eux ont accepté que leurs expériences soient relatées dans La Terre. Ainsi on peut rentrer dans un vignoble, une ferme céréalière, chez un paysagiste, plusieurs éleveurs, un agriculteur bio, un aquaculteur, un éleveur sur le plateau des Millevaches, une association de semences, un biologiste, un océanographe ancien conseiller du commandant Cousteau, un gérant de groupement forestier.

Chaque pratique, chaque expérience est unique et nous apprend beaucoup sur la possibilité de travailler, de cultiver autrement, en harmonie avec la nature. Il faut lire aussi en introduction de cette édition spéciale le document d’étude de Roch et Boniface. Ils l’ont appelé « Bio-dissertation ». Bien écrite, pédagogique, elle nous apprend beaucoup sur les enjeux de la biodiversité.
Et, quinze personnalités donnent leur opinion sur ce travail et les enjeux pour la biodiversité : Thierry Marx, Chef cuisinier et président de l’Union des métiers et industries de l'hôtellerie (Umih); Aurélie Trouvé, députée et ingénieure agronome; Yann Arthus-Bertrand, photographe, réalisateur et fondateur de GoodPlanet, Amandine Hersant, directrice générale de Planète Urgence; Allain Bougrain-Dubourg, président de LPO France; Dominique Planchenault de l’Académie d'Agriculture de France; Alexia Rey co-fondatrice de NeoFarm; Phillipe Mauguin, président-directeur général de l'INRAE; Fabien Gay, sénateur, directeur de l'Humanité; Alexandra Langlais, directrice de recherche au CNRS à l’Université de Rennes; Hervé Bramy, ancien président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, auteur de "La biodiversité à l'heure de la covid"; membre de la commission environnement du parti de la gauche européenne; Alain Pagano, enseignant-chercheur sur la biodiversité et l’écologie à l'Université d'Angers; conseiller municipal d’Angers Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au Cevipof; Laurent Buisson, directeur général d'AgroParisTech; Laure Verdeau, directrice de l'Agence Bio.
 
 
Vous pouvez l’acheter chez votre marchand de journaux ou par courrier postal à La Terre, 5 rue Pleyel 93200 Saint-Denis accompagné d’un chèque de 15 € à l’ordre de : La Terre
 
 
65 €

Soixante-cinq euros. C’est selon l’Association Familles Rurales ce qui manque à neuf millions de nos concitoyens les plus précaires pour se nourrir correctement c’est-à-dire conformément au plan national nutrition santé. Il est certain qu’en cette période où les prix alimentaires ont en moyenne augmenté de 13% en janvier, leur situation s’aggrave encore.

Est-ce acceptable qu’au 21e siècle dans un pays aussi riche que la France où les annonces des performances boursières des grandes entreprises font office de bulletin météo-bis, plus de neuf millions de personnes ne peuvent pas manger à leur faim.

Autrement dit, ils sont placés en « insécurité alimentaire. » Celle-ci induit, une insécurité sanitaire qui coûte très cher. Elle coûte évidemment à chaque personne vivant sous le seuil de pauvreté, en mal être, en angoisses du lendemain. Elle coûte aussi à la collectivité. Ainsi Familles rurales affirme que pour chaque personne en difficulté puisse suivre les recommandations du plan national nutrition, il suffit d’ajouter 65 euros à leurs revenus mensuels. Cela représente 7,2 milliards d’euros, soit près de trois fois moins que les 20 milliards d'euros de dépenses engendrées par les soins des pathologies induites par une mauvaise alimentation.

L’association a raison de rapprocher ces deux chiffres. C’est la démonstration que les choix politiques à court terme tiennent peu compte des êtres humains et de leur santé. Une amélioration des salaires et des prestations sociales, comme de petites retraites, est la condition pour remettre les choses sur leurs pieds. Évidemment dans les ministères et les salons des conseils d’administration des grandes sociétés ou des quelques firmes qui monopolisent la grande distribution on n’a pas ces soucis. L’alimentation y est équilibrée et abondante ! Tout le monde doit pouvoir se nourrir convenablement.
 
 
7 mars, le pays à l’arrêt

De partout se prépare désormais, l’arrêt de la France, le 7 mars, pour arrêter la contre-réforme des retraites. On prépare des banderoles à mettre aux fenêtres, on discute avec des commerçants pour qu’ils baissent le rideau durant plusieurs heures, on discute avec des salariés des PM et avec leurs employeurs, on distribue des tracts, on tient des réunions d’information, des meetings, on prépare des déplacements collectifs aux manifestations…. On prépare la mise à l’arrêt de la France. Le mouvement doit être puissant, uni, solidaire entre les classes travailleuses, entre les générations, entre les préférences syndicales différentes, les opinions politiques, philosophiques, proches ou discordantes.

Il n’y a qu’un rapport de force inégalé qui peut faire reculer ce pouvoir qui travaille pour les fonds financiers et l’assurance privée en voulant imposer à tout prix cette contre-réforme des retraites. Sa décision de tenter de passer en force est liée à l’enjeu primordial que cette contre-réforme représente pour les forces du capital. Le projet des 64 ans est partie intégrante du projet macroniste global qui comprend les contre-réformes du droit du travail, la réduction des droits de l’assurance chômage, la fameuse loi Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, dite PACTE, la modification des lycées professionnels et les soubresauts sur un faux partage de « la valeur », voire la participation. La cohérence de cette politique vise à réduire les droits des travailleurs, à accroître ceux du capital, à pressurer les rémunérations salariales durant le travail et hors période du travail, dont l’allocation chômage et les retraites, avec l’idée de déconnecter ces derniers du salaire grâce à des caisses non étatisées.

Le pouvoir, ses alliés et ses donneurs d’ordre assis sur des tas d’or, savent très bien qu’il n’est pas possible pour un boucher, un primeur ou tout autre travailleur du marché national de Rungis de travailler jusqu’à 64 ans, voire 67 ans pour certains. Leur dire, comme l’a fait le fondé de pouvoir Macron, qu’il compte sur leur bon sens, leur « raison » est une pure insulte.

Courtoise peut être, entouré de quelques fraises importées, mais insupportable insulte tout de même. Il prend celles et ceux qui souffrent pour de petits caniches sans « raison » bons qu’à être exploités et surexploités toujours plus. Au cours de cette visite matinale, le président ne s’est même pas fatigué à expliquer le bien-fondé d’une telle régression. Il en appelle à la raison. Il dit ainsi que le peuple doit se soumettre à « une raison » divine, au mépris de la vie des travailleuses et des travailleurs.

La « raison » du pouvoir est bien celle qui permet de servir les fonds financiers et les compagnies d’assurances privées. Quand le Conseil d’État critique plusieurs articles de ce projet de loi, le pouvoir n’en tient aucun compte. Pourquoi ? Parce que les seuls articles importants sont ceux qui permettent le recul de l’âge de départ et l’augmentation du nombre d’années de cotisations.

Le projet est simple : celles et ceux qui ne pourront pas faire autrement iront travailler jusqu’aux limites de leur force, perdant autant d’années de vie en bonne santé et de vie tout court.

D’autres, qui auront des doutes sur la possibilité d’atteindre les 64 ou les 67 ans au travail, tenteront de se payer une retraite complémentaire privée. Autrement dit, dans un contexte où déjà, ce que l’on appelle le « taux de remplacement », c’est-à-dire la différence entre le niveau du salaire et celui de la retraite diminue régulièrement, et continuera forcément de diminuer le projet est bien de conduire les travailleuses et les travailleurs vers la retraite par capitalisation.

En 2019 la Société Générale, dans une longue communication sur « l’épargne retraite et la loi Pacte » commençait ainsi son texte : « L’une des ambitions de la loi Pacte est de développer au sein des entreprises les solutions de retraites supplémentaires. Elle propose ainsi un nouveau plan d’épargne retraite d’entreprise qui offre une solution plus simple et plus souple pour les épargnants ».

C’est exactement ce qui se joue avec la contre-réforme des retraites. Une partie de votre retraite ne serait plus le résultat de « la socialisation » des cotisations issues du travail, mais dépendrait de l’entreprise qui continuerait à pressurer les salaires et à verser une part d’épargne par capitalisation lui permettant au passage de défiscaliser cette part détournée de la rémunération.

On cogite même dans les « cerveaux » des bureaux des compagnies bancaires et d’assurance et plusieurs cercles gouvernementaux sur l’idée de verser ce qui s’est appelé « la prime Macron » et le faux-nez de « la participation au partage de la valeur » directement dans les caisses de capitalisation. Autrement dit, l'argent public irait directement dans les caisses des fonds financiers bancaires ou assurantiels au nom de votre retraite, pendant que ces mêmes entreprises continueront de bénéficier de réductions de cotisations sociales et de fiscalité. Le fameux impôt de production. C’est ainsi que le décrit le même document de la Société Générale qui valorise les trois types de versements prévus par la loi Pacte : l’épargne retraite volontaire, l’épargne retraite obligatoire, l’épargne retraite temps et salariale alimenté par l’intéressement, la participation, l’abondement. Les deux premiers volets visent donc à capitaliser pour être récupéré en rente ou en capital au moment de la retraite, soit pour l’instant à 62 ans (donc une retraite avec décote).

Lors de la discussion de la loi Pacte puis du projet de contre-réforme avortée il y a trois ans le ministre de l’Économie se plaignait du fait que l’épargne retraite n’était que de 220 milliards d’euros. Il reprenait ainsi les plaintes des assureurs privés et des institutions européennes qui s'insurgeaient que La France restait un obstacle à la création du « marché unique des capitaux ».

Les concepteurs de la retraite à 64 ans pensent qu’en diminuant encore le taux de remplacement, les travailleurs seront plus poussés vers la capitalisation, et que la défiscalisation des versements par les entreprises permettrait d’atteindre ces objectifs pour alimenter les marchés financiers.

Tel est le choix : le vol des résultats du travail ou la souveraineté des travailleurs sur le travail et l’économie. Le marché européen des capitaux contre la vie humaine. Les fonds financiers au détriment des salaires, de la santé et des retraites.

Il nous faut donc être offensif et combattre l’idée selon laquelle, cette contre-réforme vise à défendre l’héritage de Croizat, de la CGT et des communistes de la retraite par répartition. Non, non et non cette contre-réforme est un clou de plus dans le cercueil des conquis de la Résistance et de la Libération. L’enjeu est si important que le complexe médiatico-politique aux mains des plus grands capitalistes préfère - pour cacher la gravité de la contre-révolution en cours - s’émouvoir de la teneur de débats à l’Assemblée nationale, oubliant au passage l’histoire du parlement et les vindictes contre les parlementaires de gauche, communistes ou même contre Simone Veil en des termes bien plus violents.

On peut discuter sur tout, mais on ne peut jamais débattre sur le terrain des adversaires de classe des travailleuses et travailleurs. Il convient de veiller à l’unité populaire comme à la prunelle de nos yeux. Heureusement que ce texte n’a pas été voté à l’Assemblée nationale. Il aurait gagné en légitimité et donné de la force aux magnats de la finance et leurs mandataires. La gauche et les écologistes au sénat feront face contre la loi Macron-Retailleau-Borne-Ciotti dans le cadre d’un rapport de force différent de celui de l’assemblée.

La préparation d’un 7 mars fort y aidera. Et cette journée doit bloquer le pays pour bloquer cet ignominieux coup contre les travailleurs.

De plus petits villages jusque dans les plus grandes villes disent haut et fort : NON. RETRAIT DE LA LOI DES 64 ANS.
 
 
Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous une bonne semaine.
Amicalement,
 
Patrick Le Hyaric
 
 
 
 
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