Macron, lâché, notamment, par les milieux économiques, n'a aucune chance d'être réélu, sauf si la discorde l'emporte, aussi bien à gauche que du côté de la droite souverainiste. Dès lors, un faux duel Macron/Le Pen pourrait à nouveau intervenir et ferait repasser mécaniquement le sortant.
Les candidats, dits de gauche, se bousculent au portillon de l'élection présidentielle. Pour battre Macron? Non! Pour empêcher le mieux placé, actuellement, à savoir Mélenchon, d'y parvenir!
Après celle de Fabien Roussel (ou Ian Brossat?) du Parti Communiste, pourtant proche de la France Insoumise, qui va gêner la démarche unitaire de Mélenchon, deux autres candidatures, celles d'Arnaud Montebourg et d'Anne Hidalgo viennent d'être annoncées, lesquelles, au passage, n'arrangent pas les projets de Hollande de revenir au pouvoir!
Au sein de la droite non souverainiste et/ou macroniste, les candidats s'observent encore. Xavier Bertrand s'est, semble-t-il positionné le premier, tandis que ni Fillon, ni Sarkozy n'ont encore renoncé. Edouard Philippe, de son côté, fait mine de ne plus s'intéresser à la question... Mais il se dit qu'il a envie d'en découdre avec Macron! Rachida Dati, Valérie Pécresse sont aussi en embuscade, non loin de la ligne de départ.
Quant aux souverainistes, François Asselineau (UPR), Florian Philippot (Les Patriotes), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), parviendront-ils à une candidature unique, qui leur permettrait de troubler le jeu traditionnel?
Du côté du Rassemblement National, les jeux sont apparemment faits avec l'adoubement de Marine Le Pen, à moins que Marion Maréchal, sa nièce, ne vienne revendiquer la candidature à la présidentielle.
Enfin, s'agissant de Macron, sa candidature, au nom de l'ultra extrême-droite va de soi, au moins pour lui, car il n'est pas dit qu'il pourra se présenter, au vu des dégâts causés à la France et aux Français, y compris à ses propres amis du monde économique.
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