LE BRIEFING Vendredi 29 janvier 2021 |
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Chère lectrice, cher lecteur,Depuis quelques années, un homme attire de plus en plus d’attention médiatique: Ignazio Cassis, le conseiller fédéral chargé du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Elu fin 2017, le Tessinois avait permis à son canton de retrouver la plus haute sphère du pouvoir suisse après dix-huit ans d’absence, symbole d’une unité nationale retrouvée. Les célébrations n’ont cependant pas duré longtemps.
Car si Ignazio Cassis fait toujours davantage parler de lui, ce n’est pas forcément en bien. Depuis son entrée en fonction, le ministre paraît hésitant. Du Mozambique à la Zambie, en passant par Israël, Londres et Moscou, il fâche ses diplomates, semble peu renseigné sur les engagements internationaux de la Suisse et paraît parfois dépassé par sa fonction. Ce début d’année ne fait pas exception. Les remous se multiplient au sein du DFAE, dont certains employés doutent franchement des capacités de conduite de leur chef.
La situation n’a pas échappé aux partenaires de la Suisse: à l’ONU, le secrétaire général hésiterait désormais à nommer des Helvètes aux postes clés. Les membres du parlement fédéral ressentent également cette agitation, qui gagne le camp du Tessinois. Car même au sein du PLR, des voix s’élèvent pour interroger la logique du chef du DFAE, qui peine à convaincre par l’exemple.
Bonne lecture!
– Boris Busslinger et Luis Lema |
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La maison Ignazio Cassis est en feuDiplomates mécontents, alliés traditionnels de la Suisse désemparés et politiciens de son propre parti de plus en plus sceptiques: Ignazio Cassis s'attire les foudres d'un nombre croissant de partenaires. Chahuté de toute part, il peut s'attendre à une année 2021 particulièrement périlleuse |
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A BERNE ET DANS LES CANTONS |
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Après un an de pandémie, quel bilan pour l’OMS? Il y a un an, le 30 janvier 2020, l’OMS faisait une déclaration d’urgence de santé publique de portée internationale. Bien que la pandémie ne soit pas terminée, une première évaluation s’impose. Octroyer un vrai pouvoir d’inspection à l’OMS semble nécessaire |
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Le pacte faustien de la majorité silencieuseOPINION. Contre la garantie de rester à l’abri, on ferme plus ou moins les yeux sur le fait que certains paient et d’autres non pour une facture qui, comme le ciel, nous est tombée sur la tête, à tous |
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Passeports électroniques privés: une invraisemblable bureaucratie OPINION. La confiance est indispensable pour que le service public puisse se déployer en ligne, écrit la conseillère d’Etat vaudoise Nuria Gorrite. En confiant la production et la vente des passeports électroniques à des entreprises privées, la loi fédérale sur les services d’identification électronique fait fausse route |
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Boris Herrmann, au presque parfaitHéros malheureux du Vendée Globe, le navigateur a percuté un chalutier à 90 milles de l'arrivée après avoir fait le tour du monde. Un accident improbable, comme le parcours de cet Allemand ami de la famille de Monaco et de Greta Thunberg |
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Le FIFF chantera tout l’été Ce n’est pas aux premiers jours du printemps que les films du monde vont affluer à Fribourg, mais sous le soleil de juillet |
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Du chariot au robot Certains le manient quotidiennement, voire plusieurs fois par jour, d’autres chaque semaine. Dans les deux cas, l’aspirateur est un compagnon indissociable de chaque foyer, et cela depuis fort longtemps. De l’énorme engin qu’on déplaçait sur un char tiré par des chevaux aux modèles d’aujourd’hui largement autonomes, l’évolution de cet appareil a de quoi impressionner. Et le choix actuel satisfait des besoins extrêmement divers |
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«L’erreur est la condition même de l’apprentissage»Dès la naissance, notre cerveau est capable d’apprendre plus vite et plus profondément que la plus puissante des machines. Le jeu, la concentration ou le sommeil peuvent augmenter nos capacités d’apprentissage, selon Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive, dont le dernier ouvrage vient de paraître |
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