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LE BRIEFING Samedi 30 janvier 2021 |
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Chère lectrice, cher lecteur,L’actualité était bigarrée vendredi sur le front des vaccins contre le Covid-19. Dans l’après-midi, Bruxelles a fait savoir qu’elle allait imposer des contrôles à l’exportation de ces solutions thérapeutiques pour éviter que des fabricants ne se soustraient à leurs obligations. Ces restrictions ciblent surtout le Royaume-Uni, où les taux de vaccination sont bien plus élevés que dans le continent et où l’on aurait reçu des doses destinées aux Européens. La Suisse semble épargnée.
Quelques heures plus tôt, l’Agence européenne des médicaments acceptait d’ailleurs que le candidat d’AstraZeneca soit vendu sur ses terres. Le laboratoire avait adressé sa demande d’autorisation de mise sur le marché dix-sept jours plus tôt, le 12 janvier. En Suisse, aucun signe de Swissmedic, qui a pourtant reçu une telle demande début octobre.
Vers 15h, les autorités genevoises ont affiché leur colère: au lieu de recevoir 15 000 doses du vaccin de Moderna le 1er février, le canton en obtiendra 12 000 le 8 février. Un retard qui s’ajoute à celui des livraisons de la solution de Pfizer/BioNTech la semaine précédente. Le bout du lac fermera en conséquence ses centres de vaccination durant la journée de lundi. Les livraisons au compte-goutte obligent les cantons à naviguer à vue.
Au téléphone, vers 16h30, un porte-parole de Moderna nous assure qu’il n’y a aucun retard: les contrats prévoient que le fabricant livre les doses à la Suisse avant le 31 mars et ce sera le cas en vertu du contrat, assure-t-il. Le nombre de doses à livrer en Suisse pour l’ensemble de l’année en 2021 est de 7,5 millions.
Pour aider, voilà que les pharmaceutiques lancent des partenariats inédits. Vers midi, Novartis annonçait une collaboration avec BioNTech. Le rhénan met à disposition une usine en Argovie pour stimuler l’offre du fabricant allemand.
Dans toute cette frénésie, nous avons tenté d’y voir clair.
Bonne lecture!
– Richard Etienne, |
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A BERNE ET DANS LES CANTONS |
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