Chère lectrice, cher lecteur,Lorsque plus de 100 000 entreprises, commerces, restaurants, voyagistes, hôtels, acteurs du tourisme sont dans l'impossibilité de travailler ou accusent un recul majeur de leur chiffre d'affaires, est-il encore décent de parler de «cas de rigueur»? La question doit être posée. Elle n'est pas uniquement sémantique, elle est politique, estime Bernard Wuthrich dans son éditorial. Tant de commerçants, d'indépendants et de restaurateurs ont besoin d'argent frais immédiat pour survivre qu'on ne peut plus parler de «cas de rigueur», mais d'une crise économique et sociale de premier plan.
Les mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral pour lutter contre la pandémie et ses effets sont globalement accueillies avec satisfaction, que ce soit dans les cantons, les milieux culturels ou par les épidémiologistes. Le gouvernement, encourage désormais – et paiera – les tests à grande échelle. Le professeur Didier Trono, membre de la task force scientifique, salue la décision et considère que «plus on testera, plus on aura de chance de contenir le virus.» Prolongation des indemnités de chômage, réduction du délai de quarantaine, vaccinations en pharmacie et … amendes d’ordre: retrouvez toutes les décisions gouvernementales et les multiples réactions qu’elles ont suscitées dans Le Temps.
Bonne lecture!
– Madeleine von Holzen, rédactrice en chef |
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