
Chère lectrice, cher lecteur,
La troisième phase de déconfinement, celle avancée du lundi 8 au samedi 6 juin, a vu la réouverture des discothèques. Mais les strictes mesures à appliquer, en particulier l’horaire réduit de 18h à minuit, n’ont pas été du goût des professionnels de la nuit. Ouvrir à l’heure de l’apéro? «Avec les beaux jours, les gens préféreront logiquement aller faire du sport ou retrouver leurs amis en terrasse à ces heures-là. On devient donc malgré nous une concurrence aux bars et cafés», observe par exemple Thierry Namer, directeur du Folklor, à Lausanne.
L’heure de fermeture est tout aussi problématique, estime Thierry Wegmüller, membre du comité des Rencontres La Belle Nuit, qui œuvre à l’amélioration de la qualité de la vie nocturne dans la capitale vaudoise. Fermer à minuit ne fait que reporter le problème: «Dans les faits, les clubbeurs sortent frustrés et continuent de faire la fête sur la voie publique ou dans des fêtes privées, là où il n’y a aucun cadre sanitaire.»
Le Conseil fédéral devrait annoncer ce vendredi s’il entend assouplir certaines des mesures imposées à ces boîtes de nuit qui ouvrent de jour. En attendant, ma collègue Virginie Nussbaum a tenté l’expérience d’aller danser en fin de journée.
Bonne lecture!
– Stéphane Gobbo, chef de rubrique culture, Le Temps Week-end
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