Chère lectrice, cher lecteur,
La chancelière allemande n’a pas dit son dernier mot. A la fin de son quatrième mandat, au pouvoir depuis 2005 et alors que sa sortie est programmée pour l’automne 2021, Angela Merkel n’a décidément rien d’un «canard boiteux». Bien au contraire.
A la faveur de l’agenda européen, qui offre à l’Allemagne la présidence tournante de l’Union européenne dès le 1er juillet 2020, la voici qui revient sur le devant de la scène.
Et le calendrier n’est pas le seul à lui offrir un nouveau rôle européen: la crise sanitaire et économique engendrée par le Covid-19 a amené Angela Merkel à décider d’un tournant historique pour la politique européenne de l’Allemagne: la fin de l’austérité budgétaire et le début d’une nouvelle solidarité financière avec ses partenaires au sein de l’Union européenne.
Si convaincre les pays les plus réticents au sein de l’UE ne sera pas une partie de plaisir, Angela Merkel met toutes les chances de son côté. Elle s’apprête, par exemple, à afficher tranquillement le nouvel élan du couple franco-allemand ce lundi, lors d’une rencontre au sommet avec Emmanuel Macron dans un château près de Berlin. Pour elle, la voie européenne est d’autant plus libre que les Britanniques n’ont désormais plus voix au chapitre.
Bonne lecture,
– Eléonore Sulser, rédactrice en chef adjointe
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