Chère lectrice, cher lecteur,
Je vous écris de Montegrotto, en Vénétie. A 18 kilomètres – selon Google Maps – du petit village désormais claquemuré de Vo’ Euganeo, où, pour la première fois en Europe, un malade a succombé au Covid-19. Jusqu’ici, cette région du sud de Padoue était connue pour sa station thermale vantée comme la plus grande d’Europe, pas pour ses mises en quarantaine.
En passant devant la pharmacie: Mascherine esaurite. «Masques en rupture de stock.» L’affichette jaune est placardée sur la porte d’entrée, dans la vitrine et au comptoir. C’est à ce type de détail que l’on réalise, ma famille et moi, que ces vacances dans le nord de l’Italie ne sont pas tout à fait comme les autres.
Avant le départ en fin de semaine dernière (prévu depuis longtemps), nous avions fait nos devoirs. Il faut dire que les nouvelles qui arrivaient depuis l’autre côté des Alpes étaient plutôt préoccupantes. Coup de fil à la ligne directe de l’Office fédéral de la santé publique (une minute d’attente): «Restez à 2 mètres des personnes potentiellement à risque, lavez-vous régulièrement les mains et suivez les indications des autorités.» Pour le reste, on pouvait partir sereinement.
Rendez-vous sur notre site pour le reste de mon texte ainsi que l’article de ma collègue Rachel Richterich qui s’intéresse à l’impact du virus sur le tourisme suisse, celui de Marie Maurisse sur la prise en charge financière du dépistage et l’analyse de Michel Guillaume à propos du message des autorités suisses.
– Valère Gogniat, Chef de la rubrique éco/finance.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire