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DIRECT. Nantes : premiers incidents lors de la manifestation contre les violences policières, après un rassemblement dans le calme en hommage à Steve
Trente personnes ont été interpellées "à titre préventif" avant la manifestation, affirme une source policière à franceinfo.
Des participants à la manifestation contre les violences policières font face aux forces de l'ordre à Nantes, le 3 août 2019. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Sous quelle forme la colère s'exprimera-t-elle ? Près d'une semaine après la découverte du corps de Steve Maia Caniço, et la publication d'un rapport de l'IGPN n'établissant pas de lien entre sa mort et l'action de la police, deux rassemblements sont organisés samedi 3 août à Nantes. Après un rassemblement dans le calme sur l'île de Nantes, une manifestation contre les violences policières est organisée en centre-ville. Elle a été le théâtre de premières tensions en début d'après-midi. Une source policière affirme à franceinfo que 30 personnes ont été interpellées "à titre préventif" avant le départ du cortège. Suivez cette journée sur franceinfo.
Un premier rassemblement dans le calme. Une rassemblement organisé sur l'île de Nantes, non loin du lieu où le corps du jeune homme a été retrouvé, a réuni plusieurs centaines de personnes sans incidents.
Manifestations interdites dans une partie de la ville. Le préfet de Loire-Atlantique a interdit tout rassemblement dans une grande partie du centre de Nantes entre 10h et 20h, une décision critiquée par une partie de la classe politique. Le périmètre choisi laisse cependant ouvertes certaines grandes artères, ainsi que l'île de Nantes. Le port "d'objets pouvant constituer une arme" est également interdit. La préfecture affirme disposer "d'informations concordantes sur la volonté d'un certain nombre de groupes d'activistes d'en découdre avec les forces de police".
La famille prend ses distances. Les deux rassemblements annoncés samedi ont été organisés indépendamment de la famille de Steve Maia Caniço. Celle-ci "souhaite qu'il n'y ait pas de rassemblement qui puisse dégénérer à Nantes", et "se dissocie totalement" d'éventuelles violences, a indiqué leur avocate Cécile de Oliveira sur franceinfo.
Des manifestations dans d'autres villes. Des appels à se rassembler ont été lancés à Toulouse, Caen, Le Havre, Montpellier ou encore Paris samedi. Ils émanent notamment de groupes de "gilets jaunes".
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