13 Députés d’occitanie, dont 2 du Gard Annie Chapelier et Francoise Dumas ont rendu hommage à...Jaurès ..
Comme le disait Audiard, Ils osent tout et c’est à ça qu’on les reconnaît.
Faire le parallèle entre Jaurès et les dégradations commises sur quelques Permanences de Députés En Marche qui votent l’ensemble des lois régressives en terme de droits sociaux (Jaurès les qualifiait de Lois scélérates) est honteux.
Jaurès lors d’un discours à l’Assemblée Nationale (seul point de rapprochement avec ces députés En Marche il était lui aussi Député) avait très bien exprimé son ressenti et fait ressortir les différences entre les « violences » des ouvriers et celles (sournoises) du patronat.
Ah ! Messieurs, quand on fait le bilan des grèves, quand on fait le bilan des conflits sociaux on oublie étrangement l’opposition de sens qui est dans les mêmes mots pour la classe patronale et pour la classe ouvrière. Ah ! les conditions de la lutte sont terriblement difficiles pour les ouvriers ! La violence, pour eux, c’est chose visible, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges. Le propre de l’action ouvrière, dans ce conflit, lorsqu’elle s’exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et c’est en silence qu’elle le broie. [...]
Voilà mesdames et messieurs ce que pensait Jaurès de ce que vous qualifiez de violence envers vos permanences et que le Ministre de l’intérieur a même qualifié lui « d’attentat »
Non vous ne pouvez vous réclamer de ce grand homme, vous qui n’avez de cesse que de briser en votant ces lois régressives toutes les conquêtes sociales arrachées par la sueur et souvent le sang au patronat.
Voilà pour conclure quelques citations de Jaurès qui montre bien que vous n’avez rien de commun dans vos décisions politiques avec ce grand homme.
« La libre concurrence aboutit à de formidables monopoles privés... Tout ce que le libéralisme économique avait rêvé est démenti. » (Jean Jaurès, 23 juin 1912) Vous vous votez et en êtes fiers des accords de libre échange comme le CETA
« Le grand capital prélève sur la classe ouvrière une large part du produit du travail : il réduit à un niveau très bas la puissance de consommation de la classe ouvrière. » (Jean Jaurès, 19 juin 1897) Vous avez validé Le CICE qui reverse 40 milliards au patronat prélevés sur les cotisations sociales des salariés
« Là où les capitalistes s’associent en cartels, en trusts... l’idée de la socialisation de ces monopoles apparaît logiquement à l’esprit. » (Jean Jaurès, 5 octobre 1911) vous validez toutes les privatisations comme celle des Aéroports de Paris.
« Dans un pays comme la France, pays de démocratie et de centralité... il est impossible que les fonctionnaires ne réclament point des garanties. » (Jean Jaurès, 1er avril 1906) Vous vous validez la Loi dite de Transformation de la Fonction Publique qui va permettre de supprimer aisément par la rupture conventionnelle collective et la contractualisation 120000 postes de fonctionnaires et donc du service public
Voilà ce que pensait l’homme que vous honorez et qui avait donc une toute autre vision d’organisation de la société que celle que vous êtes entrain de mettre en œuvre.
Le seul point commun qu’il avait avec vous c’est qu’il était aussi élu du peuple, mais lui était Élu par et surtout POUR le peuple..nuance
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Politique
Carmaux : treize députés LREM pour commémorer la mémoire de Jean Jaurès mais pas d’hommage unique
Treize députés d’Occitanie ont commémoré les 105 ans de l’assassinat de Jean Jaurès ce mercredi matin à Carmaux. Un hommage quasiment en catimini qualifié de "récupération" par les partis politiques de gauche.
Treize députés d'Occitanie rendent hommage à Jaurès. © Radio France - SM
Carmaux, France
"Jaurès n’appartient à personne", les mots de la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas pendant son discours devant la statue du député tarnais assassiné le 31 juillet 1914 montrent bien que tout n’est pas simple. En tout cas l’image est forte. Treize députés qui ensemble entonnent une marseillaise pour commémorer un "symbole de paix".
Reportage Sandrine Morin
Jaurès modéré comme Les Marcheurs ?
Étaient présents : Anne Blanc, députée de l’Aveyron, Annie Chapelier, députée du Gard, Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne, Nicolas Démoulin, député de l’Hérault, Françoise Dumas, députée du Gard, Jean-François Eliaou, député de l’Hérault, Laurence Gayte, députée des Pyrénées-Orientales, Danièle Hérin, députée de l’Aude, Stéphane Mazars, député de l'Aveyron, Patricia Mirallès, députée de l’Hérault, Alain Perea, député de l’Aude, Mireille Robert, députée de l’Aude. Jaurès : un homme politique assassiné et ce n’est pas anodin alors que des permanences parlementaires sont régulièrement attaquées en ce moment insiste Marie-Christine Verdier-Jouclas.
Le parrallèle entre les permanences attaquées et la mort de Jaurès : MC Verdier-Jouclas.
"Montée des nationalismes"
Et évidemment le Carmausin est une figure qui plaît, "presque LREM", ose Mireille Robert député de l’Aude. "Je pense qu’il aurait pu être dans la frange en marche. On est très large. On part de la droite et on va aussi vers la gauche. On est modéré. Et lui il était peut-être vif dans ses propos, mais il n’était pas révolutionnaire. Il avait des propos vers la paix, le respect, la bienveillance. Des valeurs que nous portons. Et quand on a une patrie ou il y a la montée des nationalismes, c’est bien de dire qu’on a foi en lui. Et qu’il a représenté quelques chose de notre histoire."
Mais pourtant rien n’est simple. Pour l’hommage, à Carmaux, il y a eu trois commémorations distinctes pour Jaurès. Et surtout La République en Marche n’avait pas annoncé l’hommage par peur d’être bousculé . Ce que regrette Anne Blanc, élue de l’Aveyron. "J’ai toujours travaillé pour fédérer les énergies. Essayer de monter les élus, les partis, les citoyens les uns contre les autres, ca va à l’encontre de la pensée de Jaurès."
Récupération
Et de l’autre côté, les communistes osent le mot de récupération. "On ne peut pas s’accaparer le nom de Jaurès et les conquis de Jaurès et les casser dans le même temps"tempête le représentant du PCF dans le Carmausin, Alain Rousseau. Le maire de Carmaux, Alain Espié, élu PS, n’a lui pas voulu assister à l’hommage des 13 députés LREM. À peine est-il venu les saluer à la fin de la cérémonie. Il a assisté à un autre cérémonie avec socialistes à 18h.
Pour laver l'affront de la secte Macroniste des marcheurs notre véritable hommage se retrouve ci-dessous....(BV)
"Jaures" - Zebda - 2009
<<Bonsoir à tous . Bonne question posée par ce génial pôete qu'était Brel. Par contre nous savons par qui il a été trahi , ces sois-disant socialistes de Jospin à Walls , Macron et bien sur Hollande tous à la botte du libéralisme et des banques. Le pauvre il doit faire des bonds dans sa tombe , comme mon père d'ailleurs. A chaque fois qu'ils prononcent le mot socialiste ils salissent sa mémoire : honte à eux !!!>>
<<Bravo les Zebda, tous solidaire devant la misère. Immigrés, émigrés ou français... qu'importe, on est tous égaux devant le travail et la misère>>
<<Jaurès retient du marxisme l'idée du danger de la concentration capitaliste, la théorie de la valeur et la nécessité de l'unité du prolétariat. Jaurès est évidemment favorable à des lois de protection sociale. Il souhaite aussi une collectivisation volontaire et partielle. Il veut la démocratisation de la propriété privée, et non sa destruction, et il est attentif aux mouvements coopératifs (verrerie ouvrière d'Albi). Voila pourquoi le tuer ... menacer les plus riches et vous vous ferrez tuer par les amis du capitale : les fascistes !>>
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