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Macron réveille l'opposition....de gauche #cdanslair 16.01.2018
Ajoutée le 16 janv. 2018
Emmanuel Macron s’est rendu ce mardi à Calais, un an et demi après le démantèlement de la "jungle". Une visite aussi sensible que symbolique qui intervient en pleine préparation du projet de loi asile et immigration, destiné à réformer la politique migratoire et durcir le droit d'asile. Attendu pour février, le texte suscite néanmoins déjà de vives critiques au sein de la classe politique, mais aussi de la part de plusieurs personnalités comme Jean Pisani-Ferry ou Thierry Pech, proches du chef de l’Etat, et des associations d’aide aux migrants. Deux d’entre elles ont d'ailleurs décidé de boycotter la rencontre du monde associatif avec le président aujourd’hui.
C’est dans ce contexte tendu qu’Emmanuel Macron a décidé de se rendre dans cette ville devenue le symbole en France de la crise migratoire pour défendre sa politique. Après la visite d'un centre d'accueil et d'examen des situations (CAES), le chef de l’Etat a prononcé un discours dans lequel il a indiqué qu'il évoquera ce jeudi avec la Première ministre britannique Theresa May les éléments qu'il faudra améliorer dans la gestion de l'immigration transmanche, notamment la coopération policière et le déblocage de fonds pour le site de Calais. Mais "en aucun cas, nous ne laisserons se reconstituer une "jungle" ici", a-t-il déclaré. "Tout est fait pour que le passage illégal ne soit pas possible à Calais", qui "n'est pas une porte d'entrée dérobée vers l'Angleterre", a-t-il martelé, en assurant que l'Etat ne laisserait également pas "se construire des filières illégales" dans cette région.
À ce volet répressif, Emmanuel Macron a aussi ajouté du "et en même temps". Un discours de fermeté et en même temps d’humanité. Ainsi tout en assurant les forces de l’ordre de son soutien, le chef de l’Etat a rappelé aux policiers que leur comportement doit être exemplaire. Dans un rapport publié l'an dernier, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé un usage excessif de la force contre les migrants et des "abus", notamment contre des enfants. Et ce lundi, plusieurs associations ont déposé plainte devant la justice, contestant le rôle de la police, accusée de confisquer les biens des migrants.
Parallèlement, le président de la République a également appelé "toutes les associations" à la "responsabilité" dans leur action auprès des migrants à Calais, en déplorant les "mensonges" diffusés "par de trop nombreux" acteurs et "qui nuisent à notre efficacité collective". Les associations qui "encouragent ces femmes et ces hommes à rester, à s'installer dans l'illégalité, voire à passer" en Grande-Bretagne "prennent une responsabilité immense" et "jamais elles n'auront l’État à leurs côtés", a affirmé le chef de l'Etat.
Invités :
- Christophe BARBIER, editorialiste à L’Express
- Jérôme FOURQUET, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP
- Elise VINCENT, reporter Police/Justice au Monde
- Jean GARRIGUES, historien, spécialiste de la vie politique
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.france5.fr/emissions/c-dan...
| Facebook : https://www.facebook.com/Cdanslairf5/
| Twitter : https://twitter.com/CdanslairF5
Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
C’est dans ce contexte tendu qu’Emmanuel Macron a décidé de se rendre dans cette ville devenue le symbole en France de la crise migratoire pour défendre sa politique. Après la visite d'un centre d'accueil et d'examen des situations (CAES), le chef de l’Etat a prononcé un discours dans lequel il a indiqué qu'il évoquera ce jeudi avec la Première ministre britannique Theresa May les éléments qu'il faudra améliorer dans la gestion de l'immigration transmanche, notamment la coopération policière et le déblocage de fonds pour le site de Calais. Mais "en aucun cas, nous ne laisserons se reconstituer une "jungle" ici", a-t-il déclaré. "Tout est fait pour que le passage illégal ne soit pas possible à Calais", qui "n'est pas une porte d'entrée dérobée vers l'Angleterre", a-t-il martelé, en assurant que l'Etat ne laisserait également pas "se construire des filières illégales" dans cette région.
À ce volet répressif, Emmanuel Macron a aussi ajouté du "et en même temps". Un discours de fermeté et en même temps d’humanité. Ainsi tout en assurant les forces de l’ordre de son soutien, le chef de l’Etat a rappelé aux policiers que leur comportement doit être exemplaire. Dans un rapport publié l'an dernier, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé un usage excessif de la force contre les migrants et des "abus", notamment contre des enfants. Et ce lundi, plusieurs associations ont déposé plainte devant la justice, contestant le rôle de la police, accusée de confisquer les biens des migrants.
Parallèlement, le président de la République a également appelé "toutes les associations" à la "responsabilité" dans leur action auprès des migrants à Calais, en déplorant les "mensonges" diffusés "par de trop nombreux" acteurs et "qui nuisent à notre efficacité collective". Les associations qui "encouragent ces femmes et ces hommes à rester, à s'installer dans l'illégalité, voire à passer" en Grande-Bretagne "prennent une responsabilité immense" et "jamais elles n'auront l’État à leurs côtés", a affirmé le chef de l'Etat.
Invités :
- Christophe BARBIER, editorialiste à L’Express
- Jérôme FOURQUET, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP
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Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
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