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dimanche 25 octobre 2015

Les Crises.fr - Revue de presse du 25/10/2015

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                                              Des images pour comprendre
25
Oct
2015

Revue de presse du 25/10/2015


                     

Avec notamment cette semaine pas mal à entendre entre Michel Onfray “uncut” et le documentaire de Judith Absalem, mais aussi la politique étrangère française en question et les dettes dans le monde. Bonnes écoute et lecture.
ALLEMAGNE

Immigration, la gueule de bois de la presse allemande

"Début septembre, lorsque l’Allemagne ouvrait grand ses portes aux centaines de milliers de migrants d’Afrique et d’Orient qui arrivaient en Europe, elle se voyait clairement comme le phare de l’humanité. Sa presse unanime célébrait son humanisme et les Allemands jubilaient : enfin pourraient-ils rompre avec cette image de pays-repoussoir, patrie des panzers et de la dictature nazie ! A peine six semaines plus tard, les voilà qui déchantent en masse. La gueule de bois de la presse allemande, qui commence timidement à critiquer le pari fou de Merkel, illustre ces illusions perdues. On se souvient encore de ce début septembre, où les allemands accueillaient dans la liesse les réfugiés. A l’époque, d’après un sondage publié sur la chaîne ARD, 95 % des Allemands se félicitaient du mouvement de solidarité provoqué par l’afflux de réfugiés et 45 % des sondés jugeaient que l’immigration offrait « plutôt des avantages pour le pays ». Le 3 septembre, le journal Die Zeit avait l’impression qu’un nouveau chapitre de l’Histoire s’ouvrait : « Une expérience a commencé. Elle va plus modifier profondément l’Allemagne que la réunification. Devant nous c’est l’inconnu ». Dans le même journal, un sociologue, Heiz Bude, s’exclamait : « Nous sommes les Américains de l’Europe, que nous le voulions ou non. » La dernière partie de la phrase était révélatrice : personne n’avait jugé utile de consulter le peuple et les choses se feraient en somme « qu’il le veuille ou non »."
Source : OJIM
CRISE BANCAIRE

Deux petites banques traînent les Etats-Unis en justice

"Accusés de blanchiment, ces établissements contre-attaquent et contestent devant un tribunal les décisions prises par le ministère des Finances américain. Peu connues du grand public, les banques africaine FBME et européenne Banca Privada d’Andorra (BPA) ont décidé de traîner devant les tribunaux les autorités américaines qui les accusent de blanchiment d’argent. Cette action en justice constitue une première. Elles ont intenté des actions séparées devant une juridiction de Washington, la capitale, pour contester une décision du ministère des Finances (Trésor) et de son unité de renseignements FinCEN les désignant entités facilitant le blanchiment d’argent illicite. «D’ordinaire, les institutions financières essaient de trouver un accord, mais là, elles n’ont rien à perdre», confie l’ex-procureur fédéral reconverti avocat Jacob Frenkel. Ce dernier estime que le Trésor américain a purement et simplement prononcé «la peine de mort» contre BPA et FBME. […] Pour attester de leur bonne foi, BPA et FBME attirent l’attention de la justice américaine sur le fait que leurs comptes ont été audités par les éminents cabinets KPMG et Deloitte pour la première et KPMG et EY (ex-Ernst & Young) pour la seconde."
CRISE FINANCIÈRE

Nations Unies par la dette

"La répartition par pays des 60.000 milliards de dollars de dette mondiale en un graphique." [And the winner... n'est pas la Grèce et de loin, même en % du PIB.]

La Fed vient de découvrir 2.700 milliards de dollars de dette supplémentaire... Sous le tapis !

"La Fed a changé sa méthode d’évaluation et de suivi des chiffres de la dette, et remplacé un seul tableau des instruments du marché du crédit avec deux tableaux distincts pour les «titres de créance» et les «prêts». Tout d’un coup, la FED a signalé un montant supplémentaire de 2.700 milliards de dollars de dette. […] La progression de cette dette privée pose un risque bien réel de récession. En réalité, le chiffre est démentiel et difficile à décrire avec des mots. Le seul problème est qu’il va falloir dorénavant prendre en compte ce supplément de 2.700 milliards de dollars de dette. Et c’est sans compter le shadow Banking […] Selon le site zero hedge, la dette totale des États-Unis passerait ainsi de 330% à 350% du PIB après cette découverte faite par la FED d’un supplément de 2700 milliards de dette. Toujours selon zero hedge, la dette totale passerait de 59.045 milliards de dollars à 62.100 milliards de dollars au 30 juin 2015."
Source : Business Bourse
DÉMOCRATIE

Les lobbies patronaux tentent de saboter la loi sur le devoir de vigilance des multinationales

"Le Sénat s’apprête-t-il à rejeter une proposition de loi visant à responsabiliser les grands groupes français sur les atteintes aux droits humains occasionnées par leurs activités ? Cette législation, adoptée en première lecture par l’Assemblée en mars dernier, vise à combler le vide juridique qui permet aux donneurs d’ordre internationaux d’échapper à leur responsabilité lorsque surviennent des drames humains ou environnementaux dans leur chaîne de production (lire notre article ainsi que notre entretien avec l’un de ses instigateurs, le député socialiste Dominique Potier). […] De fait, les raisons pour lesquelles les grandes entreprises refusent cette loi semblent surtout idéologiques. En témoigne le fait qu’une représentante de la Chambre de commerce des États-Unis – principal lobby des grandes entreprises américaines et porte-parole de l’orthodoxie ultralibérale – s’est fendue d’une tribune dans les Échos pour dénoncer la proposition de loi française, sans hésiter à manier l’hyperbole. Elle y déclare par exemple qu’« il n’est pas inconcevable que, pour appliquer cette nouvelle loi, les entreprises françaises puissent être contraintes de dépenser des centaines de millions d’€uros par an ». Face à la perspective d’un progrès modeste sur le respect des droits humains dans les chaînes de production internationales, les milieux économiques français ont choisi la voie de l’outrance."
Source : BastaMag
EUROPE

Quatrième paquet ferroviaire : l’Union Européenne impose l’ouverture à la concurrence du TGV !

"Jeudi 8 octobre, réunis en conseil européen, les ministres des transports de l’UE ont validé la directive imposant l’ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires nationales. C’est de fait désormais la privatisation du TGV qui est en marche. Ce quatrième paquet ferroviaire, ensemble de directives européennes concernant le secteur du transport ferroviaire, finalise donc la libéralisation des chemins de fer, et la liquidation des services publics et des entreprises publiques nationales du secteurs. Cela 20 ans à peine après le traité de Maastricht et le grand mouvement social victorieux de décembre 1995. Alain Vidalies et Ségolène Royal – qui vient d’annoncer l’écriture en urgence des textes réglementaires permettant la privatisation des barrages hydroélectriques concédés, là aussi en application des directives européennes – porteront la honte d’être les liquidateurs finaux de la SNCF. Ceux qui auront validé le quatrième paquet ferroviaire qui finalise l’ouverture à la concurrence du transport de passagers, après qu’il y a quelques années l’Union Européenne a obligé les États à la libéralisation du transport de marchandise."
Source : Le Grand Soir
EVASION FISCALE

Cotisations sociales : pourquoi les patrons fraudeurs sont si rarement poursuivis

"Il existe un moyen pour résorber le déficit de la Sécurité sociale, sans rogner sur les remboursements de soins, les retraites ou les indemnités chômage : combattre réellement les fraudes patronales aux cotisations sociales. Celles-ci dépassent les 16 milliards d’€uros. Des employeurs des secteurs du BTP, de la restauration ou de la sécurité privée en sont les principaux responsables. Sur le papier, ils encourent de lourdes sanctions. Mais en pratique, elles sont rarement et faiblement appliquées. Et seule une petite part des montants fraudés est recouvrée. Enquête sur un scandale qui perdure alors que la Sécu fête ses 70 ans."
Source : BastaMag
FRANCE

Manuel Valls vend son âme pour dix milliards de fausse monnaie

"Combien ça rapporte à la France de vendre son âme aux Séoudiens ? Officiellement dix milliards d'€uros de contrats. Sauf que la réalité des chiffres est plus modeste. Dès mardi dernier, après sa déshonorante visite à Riyad, Manuel Valls, le Premier ministre français, a claironné sur twitter le montant de son panier de la ménagère. Tout cela est honteux, mais qui plus est un gros mensonge. Pour faire passer la pilule, l’enterrement de ces droits humains qui sont, par ailleurs, le crédo du PS versus SFIO, il fallait bien mettre une grosse tare dans la balance, dire « d’accord la liberté et la justice, la démocratie sont des paillassons sur lesquels nous nous frottons les pieds, mais ça rapporte gros et ça permet de donner de l’emploi aux travailleurs ». Et c’est faux. Monnaie de singe : Ces milliards sont du vent, des jetons de casino. Ces chiffres inventés représentent, d’une part, les transactions déjà signées avec l’Arabie depuis de longs mois, et de l’autre tous les mirages de celles évoquées mardi dernier au souk de Riyad. Détaillons un peu."
Source : Mondafrique

Le gouvernement prépare-t-il le démantèlement de la Sécu ?

"Depuis des mois, les principaux dirigeants du gouvernement répondent principalement aux demandes du Medef, voire anticipent certaines de ses demandes. À l’évidence, ce n’est pas une orientation de gauche qu’ils mettent en œuvre. Mais, au-delà, il y a, de leur part, un véritable détricotage d’une des réalisations du programme audacieux du Conseil national de la Résistance : la protection sociale. La Sécurité sociale est au cœur de ces enjeux, notamment à partir de son financement. Par exemple, le plan dit de compétitivité et ses 50 milliards d’économies se concrétisent par une ponction de plus de 25 milliards sur différentes facettes de la protection sociale, de la Sécurité sociale. Cette somme se rajoute aux exonérations déjà accordées, comme les 30 milliards de « cotisations employeurs ». La protection sociale, la Sécurité sociale sont systématiquement ponctionnées pour assouvir les exigences des grands patrons et du monde de la finance. Ceux-là veulent vider la Sécurité sociale de ses fondements : « Chacun cotise selon ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins. » Pour les communistes, ce principe reste plus que jamais pertinent et d’actualité. […] La solidarité, ciment de la protection sociale, est insupportable pour le grand patronat, pour les financiers. C’est contraire à l’individualisme, moteur de la logique assurantielle qui leur est si chère. C’est bien la violente bataille idéologique actuelle. C’est un vrai choix de société, l’assistanat ou la solidarité, l’individualisme ou la force du collectif, l’assurantiel ou la protection sociale solidaire."
Source : L’Humanité

Fiscalité : qui a le plus souffert depuis 2011 ?

"Les ménages et les entreprises ont vu la pression fiscale augmenter de 67,6 milliards d'euros depuis 2011, selon l'institut COE-Rexecode. Et ce sont les ménages qui ont été les plus touchés. En 2016, les ménages les plus modestes bénéficieront d'un allègement fiscal de 2 milliards d'euros, comme le prévoit le projet de loi de finances (PLF) actuellement débattu à l'Assemblée nationale. Les entreprises n'ont pas été oubliées par le gouvernement. Elles bénéficieront d'une montée en puissance du pacte de responsabilité entrée en vigueur le 1ier janvier 2015, concrétisée par un allégement de 6,5 milliards d'€uros des cotisations patronales. Ces allégements de la fiscalité sont-ils assez importants pour effacer les augmentations récentes ? Une étude réalisée et publiée par l'institut COE-Rexecode recense l'impact financier des nouvelles mesures fiscales intégrées aux loi de finances depuis 2011."
Source : La Tribune

Affaire Kerviel : le scoop que vous avez manqué

"Dans l’affaire Kerviel, tout n’a pas été dit, loin de là. Jusqu’ici, l’accusé n’est pas parvenu à démontrer clairement l’implication de sa hiérarchie dans le naufrage de ses placements hasardeux en 2008, et la version officielle soutient toujours que Daniel Bouton lui-même n’était pas au courant de la petite prise de risque à 50 milliards d’euros sous la signature de l’un de ses affidés. Mais un scoop récent vient de laisser penser qu’il en est vraisemblablement autrement. Kerviel dans le cartel : Selon un article à lire de Marie-Jeanne Pasquette sur minoritaires.com, la version donnée par Daniel Bouton sur le déroulement des faits entre la découverte des pertes colossales de Kerviel, intervenue officiellement le samedi 19 janvier, et la révélation des pertes le 24 janvier, est très éloignée de la vérité. La journaliste a en effet eu accès à des sources directes qui infirment la version donnée par la banque. […] Daniel Bouton a-t-il, à cette occasion, instrumentalisé Kerviel pour dissimuler d’autres pertes sur le marché des subprimes qui commençait à sentir le roussi ? Il appartiendra à l’histoire de lever le voile sur ces secrets. En attendant, il est évident que certaines banques ont été initiées à un secret qui aurait dû être gardé avant le débouclage total des positions."
INEGALITES

Une inspectrice du travail risque la prison pour avoir bien fait son boulot

"Étrange scénario que celui qui s’annonce ce vendredi 16 octobre dans le tribunal correctionnel d’Annecy, en Haute-Savoie. Une inspectrice du travail et un ancien salarié de Tefal (entreprise productrice d’ustensiles ménagers) seront sur le banc des accusés, pour avoir osé dénoncer les connivences entre la direction de l’entreprise et les responsables départementaux de la Dirrecte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Ils risquent respectivement cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende, et un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende ! Des amendes importantes à comparer avec la faiblesse de celles que risquent des employeurs violant la législation sur le travail (lire notre enquête). Les dirigeants de Tefal, en dépit des délits relevés par l’inspectrice du travail, seront sur le banc des victimes."
Source : BastaMag
MATIÈRES PREMIÈRES

EPR Nucléaire Anglais : La Chine à la rescousse d'EDF

"Le président chinois Xi Jinping, en visite à Londres, va annoncer l'accord de construction de 3 réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l’Angleterre pour plus de 34 milliards d'€uros. En quelques années, la Chine est passée de pays novice à celui d'un constructeur incontournable au point de forcer les français à accepter la réalisation d'un réacteur nucléaire chinois dans le fief d'EDF en Angleterre. Comble de l'accord, EDF s'engage à prendre tous les risques et c'est le citoyen français qui va devoir couvrir les pertes financières de cette nouvelle aventure devisée à 24,5 milliards d'€uros pour la partie française. En échange, EDF recevra une subvention de 12,5 ct €uro kWh pendant 35 ans. Ce montant offusque l'industrie anglaise qui craint une augmentation des prix de l'électricité."
Source : 2000 watts
MEDIATHÈQUE

Bien sûr, il y a les autres [Documentaire - 38']

"On peut dire qu'ils ont 20 ans, et qu'ils ne se sont jamais croisés pendant le tournage, même si celui-ci les rapproche. Ils ont accepté de s'asseoir sur une chaise pendant quelques heures, pour répondre à des questions dont ils ignoraient la nature avant de les entendre. D'ailleurs, ils ne connaissaient pas cette personne indiscrète en face d'eux, qui leur a demandé des nouvelles de leurs parents, des morceaux d'enfance, des avis sur des choses grandes comme l'amour ou la mort. On ne peut pas dire qu'ils sont "les portes-paroles d'une génération", car malgré tout le mal que l'on se donne pour en faire un tout aux contours palpables, bien sûr, il y a les autres."
RÉFLEXION

Le fond de l’air Onfray [1/2 - 15']

"Je souhaite que l'on se remette à penser." Michel Onfray. [Interview en deux parties qui rend justice à ce qu'il dit vraiment, dans la mesure où il a le tend de s'exprimer et peut répondre quand ses contradicteurs reprennent imprécisément ses propos]
Source : France Culture

Le fond de l’air Onfray [2/2 - 21']

Seconde partie de l'interview.
Source : France Culture

« Le néolibéralisme nous a fait entrer dans l’ère de la bureaucratie totale »

"Paperasse et formulaires ont envahi nos vies, et de plus en plus de gens pensent que leur travail est inutile, n’apportant aucune contribution au monde. Malgré ce que martèlent les ultralibéraux, ce n’est pas la faute de l’Etat et de ses fonctionnaires, mais celle des marchés et de leur financiarisation. « Toute réforme pour réduire l’ingérence de l’État aura pour effet ultime d’accroître le nombre de règlementations et le volume total de paperasse », explique ainsi David Graeber, anthropologue états-unien et tête de file du mouvement Occupy Wall Street, dans son nouvel ouvrage Bureaucratie. Il appelle la gauche à renouveler sa critique de cette « bureaucratie totale » avec laquelle nous nous débattons au quotidien."
Source : BastaMag
VUES D’AILLEURS

France-Syrie : une politique-poire devenue blette

"Longue interview de Fabrice Balanche publiée par RT-France : On y trouve d’un tableau détaillé, actualisé d’une politique syrienne de la France, avec ses points d’inflexion récents, dont l’hypothèse d’un départ de Fabius qu’il deviendra nécessaire d’écarter. Jusqu’ici cette « politique » se résume en un droit-de-l'hommisme qui cache mal des intérêts économiques importants. La France de Hollande n'a pas une politique étrangère digne de ce nom et digne de sa place au Conseil de sécurité."
Source : De Defensa

Libye et migration : considérations sur une énigme catastrophique

"Entre les interventions militaires occidentales et la crise actuelle des migrants, il y a évidemment un enchaînement de cause à effet pour Kader A. Abderrahim. Mais ce qui surprend ce chercheur, c’est l’espèce de paralysie dans laquelle se trouve plongé la France, qui encaisse sans broncher la crise migratoire sans chercher ni à comprendre, ni à agir, et sans analyser les conséquences de l’expédition contre la Lybie, qui à par exemple permis à Daesh d’ouvrir une source de financement par la vente du pétrole."
Source : De Defensa
ÉCONOMIE

Le marché européen du RMB offshore prend un grand essor, avec le Royaume-Uni en tête

"La récente annonce par la Banque populaire de Chine (PBoC) du lancement pour la première fois à l’étranger (à Londres) d’obligations à court terme « dans un avenir proche » reflète deux choses : le marché européen du renminbi (RMB) offshore a pris un grand essor sur le continent européen ces dernières années et le Royaume-Uni, traditionnelle place forte de la finance, a pris la tête en Europe dans le processus d’internationalisation du RMB. […] Depuis l’introduction test en 2009 du RMB dans le commerce transfrontalier, la devise chinoise est devenue visible pour les entreprises et les organisations financières en Europe. […] Certes, il est à noter que l’Allemagne et la France, deux autres hubs majeurs en Europe, connaissent aussi leurs propres succès. Par exemple, l’Allemagne est le premier pays européen à avoir signé un protocole d’accord sur le lancement d’une chambre de compensation des paiements en RMB à Francfort, et ceci trois jours avant le Royaume-Uni. En France, plus d’un quart des sociétés françaises ont réalisé au moins une opération commerciale transfrontalière en utilisant le RMB, ce qui est le niveau le plus élevé pour une nation européenne, selon une étude publiée en 2014 par la banque britannique HSBC."
Source : Xinhuanet

La crise du salariat aura-t-elle lieu ?

"La crise est aujourd’hui l’explication générique la plus fréquemment invoquée pour justifier tous les maux des pays occidentaux. Si certains intellectuels, lassés d’entendre un mot si galvaudé qu’il ne provoque plus l’effroi sacré, lui préfèrent « transition », « changement de monde », ou encore « métamorphose », le constat demeure le même : la crise est notre condition permanente et ne laisse augurer aucune sortie par le haut. […] Impuissants à éclairer les profonds ébranlements qui touchent l'État, les institutions, les élites, le politique, l'écologie, la géopolitique, la société civile, le moralisme et le positivisme économique font le lit des discours populistes et des gouvernements technocratique. […] Il faut dépasser les antagonismes entre les salariés et les indépendants, les rentiers de situation et les pseudo-disrupteurs, bref, entre des groupes sociaux dont les points communs sont bien plus nombreux que les différences […] Et parce qu'ils en sont les sujets, ils doivent en devenir les acteurs suffisamment lucides pour comprendre qu'un nouveau système économique ne se fera qu'à travers l'institution de nouvelles solidarités qui puissent tous les inclure."
Source : La Tribune

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