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mardi 25 juin 2024

Ce qui est particulièrement suspect, c'est l'acharnement en meute contre Mélenchon le 25.06.2024


Ce qui est particulièrement suspect, c'est l'acharnement en meute contre Mélenchon


 

 


(1) Je comprends parfaitement que quelqu'un ne fasse pas l'unanimité, et que Jean-Luc Mélenchon puisse être perçu comme arrogant, voire antipathique. C'est normal de ne pas aimer tout le monde et, effectivement, le monsieur a de l'ego, une grande gueule et ils plonge souven tête baissée dans la mélée. Ah c'est sur qu'on en trouve de plus poli. Mais on y reviendra.

Son égo? M'enfin, en politique, trouvez-moi un politique vraiment humble. On ne tient pas sinon. Quoi qu'on dise de lui, Mélenchon est une personne de valeur qui a apporté beaucoup. Par son charisme, ses idées, et sa capacité à fédérer, il a marqué la scène politique française. Il a su ramener de nombreuses personnes à la politique et les pousser à voter. Sa campagne de 2017, par exemple, a réussi à mobiliser des jeunes et des personnes auparavant dépolitisées, leur donnant l'espoir et la motivation de s'engager dans le processus démocratique. Par son discours passionné et ses propositions audacieuses, il a su capter l'attention et rallier des électeurs qui se sentaient auparavant désillusionnés par la politique traditionnelle. Ce qui est particulièrement suspect, c'est l'acharnement en meute contre Mélenchon. Dans l'histoire, à chaque fois qu'on s'acharne à plusieurs sur quelqu'un, cela révèle plus sur les agresseurs que sur la cible. C'est minable, car plutôt que d'être justes, certains préfèrent s'acharner et répéter les mêmes critiques. Récemment, on a même vu Natacha Saint-Cricq, une journaliste, brandir un carton pour rappeler qu'il fallait parler de Mélenchon. Mélenchon est devenu un épouvantail, un paratonnerre. Cet acharnement persiste simplement parce qu'il existe. Tout cet acharnement sur Jean-Luc Mélenchon ne prouve qu'une chose : il dérange. Il dérange par sa personnalité écrasante, son charisme, ses idées. Beaucoup n'ont pas le cœur pour accepter ses idées ou son charisme. Bien que Mélenchon ne soit pas seul, certains de ses détracteurs n'ont pas su fédérer comme lui, ni réaliser l'union de la gauche. Mélenchon dérange aussi parce qu'il dérange le système. Il ne sait pas se compromettre, contrairement à certains qui passent leur temps à faire des compromis à droite et à gauche. Les seuls compromis qu'il a faits sont ceux de tendre la main à d'autres pour fortifier la gauche. Qu'on ne me parle pas de séduire un certain électorat hein. Vous êtes rigolos ceux qui sortent cela. En fonction de qui sont faites la plupart des politiques ? Des plus jeunes ? Des dépolitisés ? Qui font une grosse partie du corps électoral ? Allons. Un autre point important est l'accusation d'antisémitisme. On brandit cette accusation à toutes les sauces contre Mélenchon. Ce n'est pas un phénomène isolé. Par exemple, Bernie Sanders, pendant sa montée en popularité, a été accusé d'antisémitisme, notamment pour ses critiques de la politique israélienne, bien que lui-même soit juif. Lorsque Sanders a menacé le statu quo, les accusations ont fusé, mais depuis qu'il a soutenu Biden, ces attaques ont cessé. Jeremy Corbyn au Royaume-Uni a aussi fait face à des accusations similaires lorsqu'il dirigeait le Parti travailliste, ce qui a contribué à sa défaite politique. Il a depuis été réhabilité. La BBC a même présenté des excuses publiques. Il est impératif de comprendre que l'ennemi principal n'est pas Jean-Luc Mélenchon, mais l'extrême droite. Les élections législatives sont imminentes et le risque de voir l'extrême droite gagner du terrain est réel. Dans ce contexte, l'énergie dépensée à critiquer Mélenchon est une diversion dangereuse. Chaque attaque interne affaiblit notre capacité collective à lutter contre une menace bien plus grave et immédiate.

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