En finir avec les fossoyeurs de l’emploi !
De Whirlpool (Somme) à la fonderie SAM (Aveyron), malgré de beaux discours, Macron et sa bande auront été des fossoyeurs de l'emploi industriel. Engager la transformation écologique nécessite des emplois industriels qualifiés non délocalisés. C’est une exigence économique et sociale pour réussir cette transition
Emmanuel Macron, Président de la République et avant cela Ministre de l'économie, banquier d'affaires et jeune énarque brillant nous a-t-on dit, vient de faire une visite dans le nord de la France où il a rencontré d'anciens salariés de Whirlpool.
Il y a un peu moins de cinq ans, durant la campagne présidentielle, c'est sur le site de Whirlpool que s'était joué un moment médiatique réunissant Marine Le Pen, Emmanuel Macron et le pas encore député François Ruffin.
La reprise de cette usine, arrachée par les salariés qui se sont mobilisés et ont médiatisé leur lutte avait conduit tous les micros et caméras quelque jours avant le premier tour de l'élection présidentielle de 2017 sur le parking de l'usine menacée. Macron s'était engagé s'il était élu à trouver un repreneur. Un représentant local du Medef s'était alors présenté comme le « sauveur » en présentant un plan de reconversion d'activité… et puis passé le temps médiatique et l'élection... rien.
Commentant cet échec, le Président de la République n'a rien trouvé de mieux à dire aux ouvriers que « comme eux il s'était fait avoir ».
Cinq ans de perdus
Mais de cet échec, le Président n'a tiré aucune conséquence : Aucune loi n'est venue améliorer les conditions de la reprise d'entreprise en France, aucune réforme des tribunaux de commerce, aucun plan de soutien à la ré-industrialisation du pays, aucun pouvoir renforcé pour les comités sociaux et économiques. Bien au contraire les ordonnances Macron ont facilité les licenciements économiques.
L'aveu d'échec continue avec la fermeture de la fonderie SAM où 350 emplois vont disparaître faute de repreneur. Là, c'est Bruno Le Maire qui mouille ses yeux bleus pour déclarer « c'est un échec » et sa ministre déléguée à l'industrie, Agnès Panier-Runacher qui clôt le débat en disant qu'il faut maintenant penser à la reconversion des salariés vers d'autres emplois ... ailleurs. Les salariés eux, ont décidé d'occuper la fonderie. Nous leur apportons tout notre soutien.
Le quinquennat Macron, c'est cinq ans de perdus pour l'industrie et les ouvriers de ce pays. Les grands groupes qui ont sous-traité tout ce qu'ils pouvaient sous-traiter, continuent de délocaliser et de se délester des emplois qu'ils jugent trop chers ou plus assez utiles. Ils perçoivent les aides et utilisent les facilités fiscales sans contrepartie et le Président de la République et ses ministres de l’Économie et de l'Industrie ne trouvent rien à faire sinon quelque séquences « émotion » devant les caméras.
En finir avec Macron et sa politique
Il n'y a toujours pas de plan cohérent pour réindustrialiser la France et le Président de la République n'a pas d'autre pirouette que de faire croire qu'il est au même niveau que les ouvriers de Whirlpool. On est passé de « l'État ne peut pas tout » à « l’État ne peut rien ». C'est insupportable !
Se débarrasser de Macron et le remplacer par une majorité aussi fidèle au monde du travail que lui a été fidèle aux riches et au monde la finance !
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