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jeudi 29 juillet 2021

Ne laissons pas la protection des frontières primer sur la protection des vies humaines !

 

 

La Cimade
Frontières françaises : Refusons l'inacceptable !

 

Le 22 mai dernier, Yaya Karamoko, jeune ivoirien de 28 ans, a perdu la vie en tentant de traverser le fleuve frontière de la Bidassoa, pour rejoindre la France depuis la ville d’Irun, en Espagne. 

À mesure que les dispositifs de contrôle et de surveillance se déploient, le nombre de personnes migrantes mortes ou disparues aux frontières ne cesse d’augmenter. L’approche sécuritaire qui prévaut accroît les risques sur les routes de l’exil sans pour autant empêcher les mobilités ni protéger réellement les droits des personnes.

À Calais, à Menton ou encore à Hendaye, le durcissement de la règlementation et le renforcement des dispositifs de contrôles ont pour conséquences de faire prendre plus de risques aux personnes exilées, risques parfois mortels, pour tenter de traverser les frontières.  

Ne laissons pas la protection des frontières primer sur la protection des vies humaines !

Qu’il s’agisse de contrôles au faciès, de refoulements expéditifs, de détentions arbitraires ou de violences policières, les traitements indignes se multiplient à nos frontières, au plus grand mépris des droits des personnes migrantes.
Pire encore : pour refuser aux moins de 18 ans la protection qui leur est due, nier leur minorité est aujourd’hui devenu une pratique courante !

Ces violations des droits humains sont inacceptables.  Les situations des violences et de précarité auxquelles sont exposées celles et ceux qui tentent de traverser nos frontières, aggravent encore davantage leurs vulnérabilités sur les routes. 
 

INDIGNE, INHUMAIN, RÉVOLTANT ?
Si ce sont les mots qui vous viennent à l'esprit en lisant ces quelques lignes, vous pouvez agir très concrètement !

Je fais un don

Depuis plusieurs années, avec ses partenaires au sein du projet CAFI* et de l’association Anafé**, la Cimade agit en collectif aux frontières françaises avec l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni pour : 

Observer la situation aux frontières

 Observer et documenter les violations des droits à travers des missions d’observations des pratiques des forces de l’ordre.

 

 Recueillir les témoignages des personnes exilées aux frontières.

Soutenir les acteurs locaux

 Communiquer, pour faire connaître les violations des droits constatées sur le terrain et vécues par les personnes concernées.

 

 Interpeller les autorités compétentes et saisir la justice pour faire respecter les droits.

 

 Prendre part à des actions militantes collectives.

Documenter, dénoncer et combattre ces pratiques illégales est indispensable : faites un don pour nous aider à faire respecter leurs droits !

Je fais un don

Merci d’agir à nos côtés. 
Merci d'agir à leurs côtés.

 

Lydie Arbogast, Responsable des questions Europe

 

* Projet CAFI (Coordination d’actions aux frontières intérieures) a pour but de faire respecter les droits fondamentaux des personnes migrantes aux frontières intérieures. Elle est pilotée par Amnesty International France, La Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières et le Secours Catholique-Caritas France.
**Anafé : Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers

 

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