Bonjour,
En 2021, le braconnage des éléphants tue entre 20 000 et 30 000 pachydermes par an. (1)
L’Afrique compte un peu plus de 400 000 éléphants. Ils étaient entre 3 et 4 millions au début du XXe siècle. Il en reste 50 000 à l’état sauvage.
En Asie, ils ne sont plus que 50 000. Leur nombre a été divisé par deux en trois générations. (1)
Cet animal est en danger.
Et hélas, un peu partout où il se trouve, en Afrique, comme en Asie, sa population baisse.
Il existe toutefois un parc qui fait de la résistance. Et le mot n’est pas trop fort.
C’est le parc de Zakouma.
Il se situe au Tchad.
Ce pays connaît pourtant de nombreux troubles depuis son indépendance en 1958.
Depuis quelques années, les populations d’éléphants du Parc de Zakouma augmentent.
Ces éléphants seraient parmi les plus grands d’Afrique. (2) Une zone de chasse aux éléphants Pendant des millénaires, des chasseurs sont venus à Zakouma pour tuer des éléphants. Ils convoitaient les défenses en ivoire et la viande des éléphants.
Souvent, ils venaient du Darfour, dans le Soudan voisin. (3)
Inquiet de protéger le site, le gouvernement tchadien a érigé le lieu en parc national en 1963.
C’est une vaste zone de savane de 3800 km², située au sud du Sahel mais avant les forêts tropicales.
Cela n'a pas suffit à faire cesser l'hémorragie.
Car dans les années 70, les fusils d’assaut et autres armes à feu ont remplacé les lances de chasse. Les éléphants de Zakouma en grand danger Des bandes de criminels Janjawids, les miliciens du Darfour, armés jusqu’aux dents, venaient à cheval. Ils campaient pendant deux ou trois semaines et massacraient tous les éléphants qu’ils trouvaient.
L’ivoire était envoyé à Khartoum par caravane et était transformé en bijoux ou en figurines puis vendus essentiellement à des clients chinois.
La population d’éléphants a alors chuté très vite.
De 22 000, dans les années 70, elle est passée à 4300 en 2000 puis à 400 en 2010 en raison de la guerre civile. (3,4)
Les attaques de braconniers étaient régulières. Le parc de Zakouma était comme assiégé.
À ce moment-là, tout le monde pensait que les éléphants du Tchad étaient condamnés à court terme. Rian et Lorna : les pros de la conservation animale en AfriqueLe gouvernement tchadien s’est alors tourné vers une association à but non lucratif basée en Afrique du Sud et dont le Prince Harry est le parrain : African Parks. (2)
Cet organisme est spécialisé dans la remise en état de zones protégées en danger dans toute l’Afrique.
Le gouvernement tchadien a donné carte blanche à un couple d’experts d’African Parks : Rian et Lorna Labuschagne. Ils sont arrivés en 2011.
Le couple s’est installé de manière permanente dans le parc contrairement aux précédents gardiens qui quittaient Zakouma durant la saison des pluies. Cela laissait les éléphants à la merci des malfaisants durant 5 mois. |
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