Chère lectrice, cher lecteur,Vous n'imaginez pas les embouteillages qui paralysent Saint-Pétersbourg aux heures de pointe. Dans le taxi qui avance lentement, le visiteur a d'autant plus de temps pour profiter des barres d'immeubles qui bordent les interminables avenues plongeant vers le centre.
Je viens de retrouver la plus européenne des villes russes, qui demeure comme dans mes souvenirs de l'été 2018. J'y avais passé quelques jours en marge du huitième de finale de Coupe du monde que la Suisse a disputé, et perdu, contre la Suède. Mon article bouclé, j'avais erré dans les parcs en compagnie d'un estimé confrère, puis nous avions commandé des sushis au petit matin, en réalisant que l'aventure helvétique était terminée.
Trois ans plus tard, en ira-t-il autrement? Ce vendredi à 19h, mais 18h pour vous en Suisse, la Nati affronte l'Espagne en quarts de finale de l'Euro. Un adversaire qui ne lui convient pas très bien, à un stade de la compétition qu'elle découvre. A tête reposée, les émotions digérées, peut-être bien que gagner cette rencontre-là sera encore plus difficile que de battre les champions du monde.
Mais les hommes de Vladimir Petkovic ne se fixent plus aucune limite. Le sélectionneur vient de le dire en conférence de presse: «Nous avons été contents deux jours de notre victoire contre les Bleus, mais maintenant, nous avons à nouveau faim.» Moi aussi d'ailleurs. Il me tarde de goûter à nouveau aux pelmeni russes.
Bonne lecture!
– Lionel Pittet, journaliste sportif. |
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