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| | | | | Bonjour .
En termes d’alcool, où vous situez-vous ? L’édition 2020 de la Global Drug Survey peut vous aider à répondre à cette question. On a récolté ici les données concernant la France. |
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| | | 1. Fréquence totale
Les résultats suggèrent que parmi les habitants des 25 pays interrogés, les Français font partie des gros buveurs.
Au cours des douze mois précédents, 96 % des Français interrogés ont bu de l’alcool. En moyenne, ils déclarent 25,9 épisodes d’ivresse, contre 20,8 pour l’ensemble des pays interrogés.
Mais on peut relativiser en disant que 8 autres pays ont une consommation encore plus importante. Ce sont, dans l’ordre : l'Ecosse (33,8), l’Angleterre, l’Australie, le Danemark, la Finlande, les États-Unis, le Canada et la République d’Irlande.
Ce sont les Colombiens qui déclarent boire le moins : 6,5 épisodes.
2. Âge et genre
La fréquence de l’ivresse varie aussi selon l’âge et le genre.
Chez les moins de 25 ans, les Français rapportent 27,8 épisodes d’ivresse et les Françaises en rapportent 22,5.
Mais parmi les plus de 25 ans, ce chiffre baisse à 18,8 chez les Français et à 12,1 chez les Françaises.
Cela semble donc montrer que les hommes boivent plus que les femmes et que globalement la consommation d’alcool diminue avec le temps.
3. Tempérance
Côté tempérance, la France est onzième et se situe pile dans la moyenne : 16 % des Français déclarent ne pas avoir été ivre au cours des douze mois.
Au sommet du classement des pays les plus modérés se trouve le Portugal (54 % de personnes restées sobres) tandis que l’Australie se retrouve en bas (5 %).
4. Alcool et regret
Les Français regrettent 28 % de leurs épisodes d’ivresse, ce qui est un peu plus élevé que la moyenne totale de 25 %.
Les habitudes vis-à-vis de l’alcool que les personnes regrettent le plus sont de boire trop vite (59 % des Français), de mélanger différents types d’alcool (50 %) et de boire avec des “gros” buveurs (38 %).
Les conséquences qu’ont le plus regretté les Français sont la gueule de bois (75 %), d’avoir dit des choses qu’ils n’auraient pas dites sobres (42 %) et d’être très anxieux le lendemain (31 %).
5. Le sondage
Ce sondage a duré de novembre 2019 à février 2020 (avant la pandémie) et a concerné 110 000 personnes dont : - 1773 Français - 66 % d’hommes - 52 % de moins de 25 ans - 22 % de 35 ans et plus - 87 % de blancs - 54 % ayant déclaré sortir en boîte au moins 4 fois par an.
La Global Drug Survey a lieu chaque fin d’année. Au cours du temps, elle a inclus plus de 900 000 participants dans une vingtaine de pays.
Elle est dirigée par Adam Winstock au niveau international et coordonnée pour la France par Marie Jauffret-Roustide, sociologue à l’Inserm.
La nouvelle édition de la Global Drug Survey a été lancée en décembre 2020. Il est encore possible d’y participer jusqu’à mi-février 2021. L’enquête est totalement anonyme.
Plus le nombre de participants pour la France sera important, plus les recommandations à proposer pour modifier les politiques des drogues et pour améliorer les politiques de santé seront fortes.
Cette nouvelle édition permettra d’étudier l’impact de la pandémie de Covid sur les consommations de drogues, dont l’alcool.
Voici le lien pour participer. |
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| | | | | | | | | Claire Touzard raconte comment elle a décidé d'arrêter de boire
Depuis ses 16 ans, l'alcool était pour elle quelque chose de festif. À 37 ans, elle a réalisé qu'elle était alcoolique. Autrice du livre "Sans alcool", Claire Touzard, raconte. | |
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