| | | | | Bonjour .
Sa première guitare, son mariage, son Olympia, ses enfants… À l’occasion du live-anniversaire de Sébastien Tellier, diffusé sur notre page Instagram à partir de 19h, voici 4 moments qui ont changé sa vie. | | |
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| | | 1. Sa première guitare
On est allés dans une boutique avec mon père. C'était vers le boulevard Montparnasse, il y avait encore pas mal de magasins de musique là-bas à l’époque. Et puis mon père m’a offert une Telecaster, mais pas une Fender, une version japonaise un peu moins chère. Et maintenant, elle sonne encore d’enfer.
J’ai passé un temps fou sur cette guitare électrique. Quand je n’avais pas école, j’étais avec elle dans ma chambre. C’est en jouant avec que j’ai commencé à me projeter dans le futur en me disant : “Ce serait chouette de composer un morceau. Tiens, si je fais cet accord-là et après celui-là, ça fait joli.”
Mes parents voulaient que je devienne musicien. Donc mon père faisait tout pour que je fasse le plus de musique possible. Souvent, au lieu d’avoir des jouets, j’avais des instruments de musique. Il était à fond, il m’a appris tous les accords, les mineures, les majeures, les septièmes…
Le dimanche matin, il me faisait écouter “Atom Heart Mother” de Pink Floyd, l’album avec la vache. Moi je le connaissais déjà mais lui me disait : “Ahlala, ça va être exceptionnel.” Donc j’ai grandi avec une admiration pour les gens qui faisaient de la musique, comme si c’était des dieux vivants, en fait.
2. Son mariage
Je me suis marié trois fois avec la même femme. On s’est mariés dans le 8e à Paris, un mariage parisien typique, mariage civil, petite fête, etc. Mais très sympa.
Ensuite, on s’est mariés en Italie sur les rives du lac de Garde. Là, c’était fabuleux. On avait loué un petit train touristique pour aller d’endroit en endroit, il n’y avait que nous et des amis dedans. C’était vraiment génial, c’était délicieux, c’était beau. Il y a eu un feu d’artifice, on est arrivés en Riva, il y avait des paparazzis cachés dans les arbres... C’était tout un truc, un grand bordel hyper-beau.
Après, j’ai été me remarier au Bénin, dans un petit village où est né le vaudou. Et là, on a plus fait un mariage vaudou. On buvait des alcools qui faisaient délirer, on est devenus fous, on était carrément en transe. Et ça aussi, j’ai adoré.
Ces trois trucs réunis, ça fait un mariage parce que c’était avec la même fille. Et ça, ça m’a bien marqué. Déjà, ça a été le début de ma nouvelle vie domestique. Tu te dis : “Bah non, je ne peux pas laisser le lit comme ça” ou alors “Tiens, je ne vais pas laisser mon blouson là, ça va faire chier.” Tu commences à t’adapter et à te dire qu’il va falloir bien la jouer. | | |
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| | | | | « Je me suis dit que c'était quand même génial la musique. » | | |
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| | | | | | | 3. Son Olympia
J’habitais à Madeleine à l’époque où j’ai fait l’Olympia, donc vraiment collé à l’Olympia, vraiment tout près. Je devais rejoindre mon père là-bas. Il était tellement fier, il avait des étoiles dans les yeux.
Il n’arrivait même pas à finir des phrases simples tellement il était ému. Il n’arrêtait pas de pleurer : “Je suis… je suis… je suis tellement fier de toi.” Et ça m’a trop touché. J’étais genre : “Ah cool, mon père est tellement fier qu’il en est ému à ce point-là.” Je me suis dit que c’était quand même génial la musique.
Moi qui ai toujours fait n’importe quoi, fumé des joints, des machins, eh bien j’ai quand même réussi à rendre mes parents fiers. C’était vraiment une réussite et ce plaisir-là, je ne l’ai pas boudé.
Et puis ma sœur a pris plein de photos devant l’Olympia, avant, pendant et après le concert. Elle en a fait un livre qu’elle a fait relier. À la maison, j’ai donc mon petit livre “Sébastien Tellier, l’Olympia”. Mais il n’y a que moi qui l’ai, c’est un exemplaire unique.
4. Ses enfants
Je me souviens très bien du moment où il est né. J’étais là, il a hurlé comme un dinosaure. Un truc hyper-deep, au-delà de l’humain. C’était dingue. J’ai dit : “Ah, c’est lui, c’est mon fils.”
C’était la folie, c’était un feu d’artifice. Quand tu en as enfin un, c’est comme si tu devenais fou. Au tout début, les premiers jours à la clinique, ils sont carrément enivrants. J’étais vraiment sur un nuage.
Après tu rentres à la maison et là tu te dis que personne ne va s’en occuper en dehors de ta femme et toi. Quand vous êtes à la clinique, il y a encore l’infirmière qui vient le soir pour s’en occuper. Et toi, tu passes une nuit relax. Mais une fois que t’es à la maison, il n’y a plus personne. Donc c’est vraiment que toi, les biberons toutes les trois heures, toutes les six heures... T’arrêtes pas de calculer, y’a du lait en poudre partout.
Au bout d’une semaine, deux semaines, j’ai commencé à être très fatigué. Au bout d’un an, j’étais encore plus fatigué, deux ans, plus fatigué, trois ans, encore plus...
Et puis, après trois ans, ça devient plus facile parce qu’on n’a pas peur qu’il foute les doigts dans la prise. Il n’a pas besoin d’une surveillance permanente. Donc à partir de ce moment-là, je me suis détendu. Et puis j’ai eu ma fille, donc rebelote, j’ai dû me remettre dans ce truc-là. Ce qui est sûr, c’est que ça a tout changé. Mais c’est valable pour tous ceux qui ont des enfants. Tout d’un coup, tu n’es plus la priorité de ta vie. | | |
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