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mardi 23 février 2021

La santé avec La nouvelle page santé - L’Histoire prend parfois des détours surprenants.

 La santé 

Chers amis,

L’Histoire prend parfois des détours surprenants.

On a coutume de dire qu’Alexander Fleming a découvert le premier antibiotique en 1928 : la pénicilline.

Cette croyance, largement partagée est pourtant fausse !

Je vous propose d’ouvrir ensemble les pages d’un vieux grimoire qui prouve le contraire.

Prêt pour un voyage dans le temps ?

Toiles d’araignée et rats de bibliothèque

Amateurs de greniers mystérieux, de bibliothèques interdites, de laboratoires d’alchimistes, ce que je vais vous raconter devrait enflammer votre imagination.

C’est entre les pages d’un ouvrage vieux de mille ans, le Leechbook de Bald, ou “recueil de recettes de Monsieur Bald”, qu’une formule “magique” a été récemment (re)découverte.

À la lueur des bougies, le souffle court, la nuque parcourue d’un frisson d’excitation, des chasseurs de trésor ont exhumé ce volume des rayonnages poussiéreux sans se douter de la portée de leur découverte.

En se penchant sur le contenu de ce qui est considéré comme l’un des plus anciens recueils de médecine occidental ils ont en réalité ouvert la boîte de Pandore.

De quoi venir à bout d’un mal qui inquiète la communauté scientifique depuis longtemps…

La réalité est un peu moins fantasmagorique, je l’avoue.

L’ouvrage datant de la fin du IXe ou du début du Xe siècle est en fait conservé à la British Library de Londres, et ce sont des scientifiques de la School of Life Sciences de l’université de Warwick (Angleterre) qui ont décidé d’en éplucher le contenu.

Il compile de nombreux remèdes médicinaux et d’illustres auteurs, parmi lesquels Galien (médecin grec du IIe siècle), Philagrios d’Epire (scientifique du IIIsiècle) ou Antyllus (chirurgien romain du IIIe siècle)...

Il n’en reste pas moins que ce qu’ils y ont découvert pourrait aider à résoudre un problème gravissime : la résistance des bactéries aux antibiotiques.

Rien de moins !

C’est une préparation (une “potion”, pour ceux qui veulent rêver encore un peu) à base d’oignons, d’ail, de vin et de sels biliaires de bovin qui a attiré leur attention : le collyre de Bald. 

Pourquoi ?

Eh bien parce qu’une fois testée en laboratoire, la recette médiévale s’est révélée d’une efficacité redoutable contre les espèces de bactéries les plus coriaces (acinetobacter romani, staphylocoque doré, streptocoques, etc.)

Or la résistance de ces bactéries aux antibiotiques préoccupe très sérieusement les infectiologues.

De nombreuses recherches sur le sujet sont en cours et elles sont loin d’être concluantes.

Et si les recettes du passé étaient la clé du succès ?

En Chine, l’artémisinine, un antipaludéen issu de l’armoise, a été redécouvert dans les années 1970 à la faveur d’études d’un texte ancien (Recettes pour cinquante-deux maladies) découvert dans une tombe datant de la dynastie Han. La plante était utilisée par les médecins chinois depuis plus de 2 000 ans !

Une inspiration des plus lumineuses !

Méningite et tuberculose, peste et syphilis, ce n’est pas fini ?

Tuberculose, méningite, syphilis, peste…

Longtemps on a cru être débarrassés des maladies infectieuses provoquées par les bactéries.

Hélas, l’usage abusif des antibiotiques a réduit l’effet de ce qu’on avait pris pour des remèdes miracles.

Depuis la fin du XIXe siècle et les travaux de Robert Koch, les bactéries étaient considérées comme des cellules uniques qui flottaient ou nageaient librement dans un liquide.

Depuis, avec les progrès des microscopes à balayage, nous avons découvert que les bactéries les plus résistantes se développaient et ne prospéraient pas seulement dans un liquide, mais sur des surfaces aussi variées que les planchers en bois, le métal, le plastique, les muqueuses des organismes vivants.

Ces bactéries forment des communautés multicellulaires appelées « biofilms ».

À titre d’exemple, 10 à 50 % des malades porteurs d’une sonde urinaire souffrent d’une infection due aux biofilms qui se sont développés à sa surface.

L’élimination d’un biofilm requiert des doses d’antibiotiques 100 à 1 000 fois plus élevées que celle des bactéries circulant librement. Et le succès n’est pas garanti.

Par exemple, le nombre de cas de formes de tuberculose résistantes aux traitements atteint des niveaux alarmants. 

Une étude réalisée dans huit pays entre 2005 et 2008 montre que l’état de 43,7 % des patients atteints de tuberculose ne s’améliorait pas après avoir reçu deux traitements antibiotiques différents (isoniazide et rifampicine).

Lutter contre ce fléau est un véritable casse-tête et les solutions manquent.

Jusqu’à la découverte du Leechbook de Bald.

(la suite ci-dessous)
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Cette méthode, seulement une poignée de personnes y ont eu accès pour l’instant. Et vous pouvez la découvrir en avant-première en tant que lecteur de Nouvelle Page Santé.

Je découvre cette méthode en avant-première

Suite de la lettre de ce jour :

L’antibiotique du futur n’est pas un pot-au-feu

Ail et oignons mixés, mélangés avec du vin blanc à 11 % d’alcool et à de la bile de vache stérilisée.

Versez le tout dans une bouteille stérilisée et laissez reposer dans l’obscurité pendant neuf jours.

Si je me risquais à vous recommander cette recette comme antibiotique j’aurais sans doute de gros problèmes…

Mais les Drs Harrison, Furner-Pardoe et Anonye, chercheuses à l’université de Warwick, fondent beaucoup d’espoir sur les antimicrobiens naturels confectionnés à partir d’ingrédients du quotidien.

L’équipe a également démontré qu’en plus de son efficacité redoutable, ces mélanges ne présentent pas d’effets secondaires.

Selon elles, l’efficacité du remède repose sur la combinaison de ses différents composants.

C’est leur synergie qui le rend redoutable.

Y compris, contre les biofilms !

D’excellents résultats ont été constatés sur :

  • l’acinetobacter romani : bactérie associée à des blessures infectées chez les troupes de combat revenant des zones de conflit. Elle est en tête de la liste critique de l’OMS pour la recherche de nouveaux antibiotiques du fait de sa résistance ;
  • le stenotrophomonas maltophilia, responsable des infections respiratoires ;
  • le staphylococcus aureus (staphylocoque doré), une cause fréquente d’infections en milieu hospitalier ;
  • le staphylococcus epidermidis, une bactérie qui entraîne les infections des plaies chirurgicales et une bactériémie chez les patients immunodéprimés ;
  • le streptococcus pyogènes : à l’origine de nombreuses infections, notamment la pharyngite, l’amygdalite, la scarlatine, la cellulite, le rhumatisme articulaire aigu.

Les chercheurs affirment :

« La plupart des antibiotiques que nous utilisons aujourd’hui sont dérivés de composés naturels, mais nos travaux soulignent la nécessité d’explorer non seulement des composés uniques, mais aussi des mélanges de produits naturels pour traiter les infections à biofilm. Nous pensons que la découverte future d’antibiotiques à partir de produits naturels pourrait être améliorée en étudiant des combinaisons d’ingrédients, plutôt que des plantes ou des composés isolés. »

Gageons que cette découverte exhumée dans un grimoire millénaire ouvrira l’esprit des plus réfractaires à la tradition.

Continuons à œuvrer ensemble pour une médecine ouverte et respectueuse du passé.

Belle journée à tous

À bientôt,

Laurent des Éditions Nouvelle Page


L'auteur de ce message
 
Laurent Tessier est directeur des Éditions Nouvelle Page Santé et de Nouvelle Page Nutrition.

Fils d’agriculteurs et ayant grandi à la campagne, Laurent s’intéresse à la santé naturelle depuis sa plus tendre enfance.

Son but est de collaborer avec les meilleurs professionnels des médecines naturelles pour proposer à ses lecteurs des solutions efficaces contre les grands problèmes de santé d’aujourd’hui.

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