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dimanche 27 septembre 2020

Une nouvelle démonstration du mépris total, de la déshumanisation et de l'incapacité de nos dirigeants d'accueillir dignement les réfugié.es dans la sixième puissance mondiale, aussi appelée "patrie des droits de l'Homme et du citoyen".


 Ce vendredi, je me rendais à Calais en compagnie de mes collègues députées et eurodéputées Mathilde Panot, Manon Aubry et Anne-Sophie Pelletier afin de braver l'arrêté "anti-repas", souhaité par la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR) et appuyé par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur.

Dès notre arrivée sur place, nous nous sommes retrouvés confrontés aux forces de police pour un contrôle d'identité, avant d'être suivis au pas tout au long de notre maraude et enfin d'être verbalisés par la commissaire de police en personne.

Une action de désobéissance forte et symbolique marquée par une mobilisation exceptionnelle des forces de police, dans le but de nous empêcher de distribuer quelques repas froids aux exilé.es du centre-ville de Calais.

Une nouvelle démonstration du mépris total, de la déshumanisation et de l'incapacité de nos dirigeants d'accueillir dignement les réfugié.es dans la sixième puissance mondiale, aussi appelée "patrie des droits de l'Homme et du citoyen".

                      

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