"Dictature : L’origine du terme remonte à la Rome antique, où la dictature était un état de la République romaine où un magistrat (le dictateur) se voyait confier de manière temporaire et légale les pleins pouvoirs en cas de troubles graves. Le terme vient du latin dictatura, qui désignait, à l’époque de la République romaine, une magistrature exceptionnelle qui attribuait tous les pouvoirs à un seul homme (le dictateur – étymologiquement « celui qui parle »). Cette magistrature suprême, assortie de règles de désignation précises et temporaires (six mois maximum), était accordée en cas de danger grave contre la République."
Source : Wikipedia
Dictature : Le terme de dictature est emprunté au vocabulaire politique de la République romaine. En cas de crise sérieuse, on y créait un « dictateur », magistrat investi de pouvoirs quasi absolus pour une durée limitée (six mois en principe) : ensuite on revenait à l’organisation normale des pouvoirs publics.
Source : Encyclopædia Universalis
Ceci me rappelle furieusement quelque chose… Mais quoi ? Ha oui, la situation actuelle dans le monde !
"Selon Hannah Arendt la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : une dictature devient « totalitaire » lorsqu’elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle)."
Source : Hannah Arendt, La nature du totalitarisme
La Dictature Sanitaire - Le nouveau fascisme ordinaire
Interdiction de sortir, de contact physiques, de recevoir des gens chez soi. Délations, dénonciations, police des « mœurs » qui sillonne les rues à la recherche des vils subversifs qui ne se soumettraient pas à la « loi martiale » décrétée par un gouvernement qui s’est octroyé les « pleins pouvoirs ». Répression et lourdes sanctions en cas de non-respect du nouveau code de conduite, chasse aux sorcières de ces « criminels », « meurtriers », « égoïstes » qui osent braver ces interdictions liberticides. Et la liste peut encore continuer… Vilipendés par une masse populaire fanatisée, ces « salauds de subversifs » sont ainsi jugés de façon accélérée et expéditive (ouverture de tribunaux d’exceptions pour ces « salauds ») et jetés en pâture dans l’enfer des réseaux (anti-)sociaux.
La loi martiale est l’instauration dans un pays d’un état judiciaire d’exception, au sein duquel l’armée assure le maintien de l’ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci. C’est le chef d’État qui « invoque » la loi martiale, ce qui signifie que le général de l’armée prend le pouvoir pendant un temps délimité. Elle se traduit généralement par la suspension totale ou partielle des libertés fondamentales des citoyens, notamment celles de se rassembler, de manifester et de ne pas être emprisonné sans fondement judiciaire. La loi martiale n’entre en vigueur qu’en raison d’une situation exceptionnelle, ou perçue comme telle.
Source : Wikipedia
La différence avec la situation actuelle est subtile. Et encore, en France, elle l’est encore moins. Puisque le président français l’a affirmé : « Nous sommes en guerre ». L’armée sillonne les rues, la police traque sans pitié et sans relâche le moindre réfractaire allant jusqu’à chasser ces vils subversifs en hélicoptère dans les montagnes. Véridique, je le précise, car ça semble tellement inconcevable et irréel… Ces personnes seules à des kilomètres à la ronde qui se baladent simplement dans la forêt sont en effet de grands criminels. De la pire espèce. Des renégats à abattre. On mobilise des hélicoptères et des drones pour traquer une personne dont le seul « crime » est de se balader seule dans la forêt. J’insiste car c’est tellement absurde et digne d’une dystopie cinématographique… La police n’a visiblement rien de mieux à faire. Il ne manquerait plus qu’un retour de la peine de mort pour éliminer ces sales subversifs et pour parachever la transition vers un nouveau type de régime totalitaire pur et dur. Ce sont des lois inhumaines appliquées à la lettre de façon tout aussi inhumaine. En Belgique aussi c’est comme ça, mais un peu moins tout de même. Pour l’instant… (Sauf en Flandre, et spécialement à la côte où les agents « sanctionnateurs » font preuve d’un excès de zèle caractérisé). Mais pour ce que ça change ? La police fait le même boulot : la chasse aux grands méchants subversifs, ou aux sorcières, c’est selon. Car au vu des témoignages et observations, nous en sommes là, un retour à la terreur de l’an 40 voir même à l’inquisition. On parle depuis longtemps du roman visionnaire de George Orwell : « 1984 ». La situation actuelle le rappelle plus que jamais. Crime de la pensée, novlangue, privation des libertés, interdiction de tout contact physique, surveillance jusque dans la vie privée, pouvoir des médias, contrôle de l’information, censures, fausses informations, rationnement… Nous y sommes. Moins spectaculaire mais plus sournois. Beaucoup plus sournois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire