Édito :
Pour changer de direction , mobilisons-nous ,
faisons du 16 juin une grande journée d'action !
L'épreuve que nous venons de subir a montré combien avaient raison celles et ceux, dont nous sommes, qui hier alertaient sur l'extrême faiblesse d'hôpital public. Celui-ci n'a « tenu » que par la mobilisation- dans un dénuement matériel inimaginable- de son personnel et par l'arrêt des soins des malades non COVID non urgents. L'activité économique a du quasiment s'arrêter. Nos liberté ont été réduites. Encore aujourd'hui on peut se déplacer par milliers dans les transports en commun, mais nous ne pouvons légalement nous rassembler à plus de dix sur la voie publique !
La COVID 19 l'a démontré : l'austérité en santé coûte cher, très cher , ce sont des centaines de milliards d'euros qui doivent maintenant être dépensés, des millions d'entre nous qui vont plonger dans la paupérisation, la chômage, les inégalités sociales vont s'aggraver.
La concertation « Ségur de la santé » a peine commencée soulève bien d'interrrogations : en premier lieu le but poursuivi. En effet le Premier Ministre a d'emblée annoncer la couleur, il ne s'agit en aucun cas d'abandonner la loi « Ma santé 2022 » qui est un plan de destructionde l'hôpital public en particuliers des hôpitaux de proximité qui sont promis à voir fermer leurs urgences, leur SMUR, leurs services de chirugie,de radiologie, leurs maternités mais aussi les CHU et les CHR dont les capacités sont vouées à être réduites comme à Caen, Nancy, Nantes, l'APHP , etc. Mieux même ; il s'agit d'aller plus vite. Autrement dit, aller plus vite dans le mur ! Alors que ce qu'il faut c'est changer de direction.
Rien n'est écrit d'avance, mais rien ne s'obtiendra, ne se gagnera en tendant la main, en murmurant à l'oreille du Président . Déjà dans les conditions difficiles du confinement, des initiatives ont lieu le mardi ou le jeudi devant les hôpitaux ou les ARS ( Agences de Restrictions en Santé ). Il nous faut amplifier le mouvement, en proposant aux citoyen-nes à exiger ,par tous les actions possibles, avec les soignant.es la satisfaction de nos revendications locales et nationales.
Sommaire :
· L’écho des comités : pages 2-6
· Autres infos locales : pages 7-8
· Dossiers : pages 9-11
· Culture et santé : page 12
L’écho des comités :
BERNAY - 27
Soutenons notre ami Jean Jayet Président du comité « liberté,égalité,proximité « de Bernay et son ami mis en examen pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression.
« Une mise en examen peut arriver à tout le monde, soupire Jean Jayer. On n’est pas condamné, mais c’est tout comme… » Le président de l’association Liberté – Egalité – Proximité ne s’attendait pas à être convoqué à la gendarmerie dans le cadre d’une enquête préliminaire, à devoir subir la prise de photos et d’empreintes digitales.
NANTES - 44
Pas de réduction de lits et de personnel au CHU de Nantes !
Il aura fallu attendre une pandémie mondiale et plusieurs dizaines de milliers de décès pour que toute notre société - dirigeant•e•s politiques, corps intermédiaires, citoyen•ne•s - entendent enfin le cri d'alarme que poussent depuis plusieurs années celles et ceux qui font vivre nos hôpitaux publics au quotidien. Depuis plus de quarante ans, l'hôpital public français fait l'objet d'une guerre d'usure : la guerre des finances.
TOURS - 37
Le Collectif 37 à l'action
Rassemblement le 27 mai devant l' ARS à l'occasion de la journée nationale de la Résistance
Le compte-rendu
numerus clausus : le verrou saute ???
Les déserts médicaux ont besoin de plus de 20 médecins supplémentaires dans la région centre
HÔPITAL DE CORNOUAILLE QUIMPER-CONCARNEAU
Le comité de Concarneau a participé au rassemblement intersyndical le 28 mai devant l'hôpital pour défendre les revendications des personnels hospitaliers
SAINT AFFRIQUE - 12
Communiqué du comité : Surtout, ne pas recommencer comme avant
MOUTIERS - 73
Communiqué de presse du Mai 2020
LURE -70
Le SMUR de LURE à nouveau menacé ????
Au moment où les effets de la pandémie ne sont même pas terminés, des bruits insistants font état d'une future suppression du SMUR de Lure.
Ce serait invraisemblable ! Les initiateurs de la désertification sanitaire et les destructeurs de l'aménagement du territoire seraient donc encore à l'oeuvre.
Ce serait invraisemblable ! Les initiateurs de la désertification sanitaire et les destructeurs de l'aménagement du territoire seraient donc encore à l'oeuvre.
On n'ose même pas penser que ces informations soient vraies, tant la crise récente a confirmé l'insondable stupidité et la dangerosité des politiques de santé menées depuis des années. Les regroupements et rationnements en lits, en personnels, en services ont été mis en oeuvre sous tous les gouvernements successifs depuis 30 ans. Ces destructions ont fragilisé notre santé publique, mis à mal nos soignant-e-s, augmentant sans doute la mortalité et le mal être de bien des patients durant la terrible épreuve que nous venons de subir.
Ces choix irresponsables ont pourtant été dénoncés par les professionnels de santé, les syndicats, les associations d'usager.e.s ...Cela n'a pas été entendu.
SI c'est le choix encore aujourd'hui ça en dit long, sur les défenseurs sans scrupules de la soi-disant rationalisation qui n'est rien d'autre qu'une gestion insane de la pénurie et une généralisation de bricolages indigestes entre les différents sites.
Disons le haut et fort : le Smur de Lure est intouchable. Comme d'ailleurs tous les autres Smur de Haute Saône et de Bourgogne Franche Comté. Ces services indispensables à notre population sont à maintenir absolument et à rouvrir en fonction des besoins (nous pensons particulièrement à Lons le Saunier et au regretté docteur Loupiac qui en était un défenseur acharné).
La proximité est une valeur forte à défendre et à développer. Nous ne voulons pas d'une version limitée et réductrice avancée par l'actuel gouvernement.
Nous voulons une politique intelligente, responsable, égalitaire et solidaire encore plus aujourd'hui qu'avant la pandémie
Si la menace de fermeture se confirme, préparons-nous à une mobilisation forte, radicale, unitaire contre cette ineptie et leurs auteur
SI c'est le choix encore aujourd'hui ça en dit long, sur les défenseurs sans scrupules de la soi-disant rationalisation qui n'est rien d'autre qu'une gestion insane de la pénurie et une généralisation de bricolages indigestes entre les différents sites.
Disons le haut et fort : le Smur de Lure est intouchable. Comme d'ailleurs tous les autres Smur de Haute Saône et de Bourgogne Franche Comté. Ces services indispensables à notre population sont à maintenir absolument et à rouvrir en fonction des besoins (nous pensons particulièrement à Lons le Saunier et au regretté docteur Loupiac qui en était un défenseur acharné).
La proximité est une valeur forte à défendre et à développer. Nous ne voulons pas d'une version limitée et réductrice avancée par l'actuel gouvernement.
Nous voulons une politique intelligente, responsable, égalitaire et solidaire encore plus aujourd'hui qu'avant la pandémie
Si la menace de fermeture se confirme, préparons-nous à une mobilisation forte, radicale, unitaire contre cette ineptie et leurs auteur
LE BLANC - 36
Lettre du comité au directeur de l’ARS
Autres infos locales :
ESSONNE - 91
Elus et syndicats réclament la reprise permanente du service de réanimation de l’hôpital d’Arpajon
Cinq ans après sa fermeture, programmée dans le cadre d’un regroupement des soins, l’unité de réanimation a rouvert avec huit lits… pour six mois. Le temps de faire face l’épidémie.
BAYEUX - 14
À l’hôpital de Bayeux, une partie du personnel en grève pour obtenir l’éligibilité à la prime de 1 500 €
À Bayeux, les soignants ont combattu le virus en première ligne depuis le début de la crise sanitaire. Le syndicat FO veut qu'ils bénéficient de la prime de 1 500 €.
TOUL - 54
A Toul, les élus se mobilisent contre la réduction du budget de l'hôpital et son offre de soins
A quelques jours des annonces du gouvernement sur son plan "Ségur", les élus du Toulois interpellent une nouvelle fois l'exécutif pour demander l'annulation du plan de restructuration budgétaire de l'hôpital Saint-Charles de Toul, menacé de perdre 381 000 euros et une partie de son offre de soins.
ROUVRAY - 76
Lettre ouverte : Répression du Centre Hospitalier du Rouvray de Sotteville Lès Rouen
Lettre ouverte au Ministre de la Solidarité et de la Santé
Stopper la répression au Centre Hospitalier du Rouvray (76)
Prime COVID à géométrie variable !
AVICENNE -
Concert de casseroles et sifflets du personnel hospitalier pour réclamer des moyens humains et matériel pour l'hôpital
ROBERT DEBRÉ
la manifestation du 28 mai : jediscolère
Dossier :
La fédération CGT Santé et Action Sociale a mobilisé ses syndicats pour centraliser dans cette enquête publiée le 4 mai la réalité du travail des soignants pendant cette période d’épidémie. 356 syndicats représentants 550 000 travailleurs et travailleuses dans 80 départements ont répondu à l’enquête.
Les remerciements de l'APHP
Je travaille à l'APHP depuis plusieurs années, au sein de différents hôpitaux, cumulant 2 mi-temps. Ce que j'ai vu durant ces deux derniers mois, c'est la peur, la peur d'être contaminé, d'être le prochain sur la liste. Puis la colère, la colère de nous envoyer au front sans arme. Je suis psychologue à l'APHP et la semaine du déconfinement, on m'a remerciée...
Communiqué de l’APVF
«Ségur de la santé»: l’APVF appelle le Gouvernement à être à la hauteur de l’enjeu
«Ségur de la santé»: l’APVF appelle le Gouvernement à être à la hauteur de l’enjeu
L’Association des Petites Villes de France, que préside Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime, et dont Pierre Jarlier, Maire de Saint-Flour, est le président délégué, n’a pas attendu la crise sanitaire pour alerter sur le creusement des inégalités territoriales en matière d’accès aux soins sur tout le territoire et sur les conséquences désastreuses des restructurations hospitalières à répétition qui ont eu pour conséquence la fermeture de lits et de services dans de nombreux petits établissements.
Ségur de la santé : les diagnostics et prescriptions des soignants en Normandie, en 6 points
La concertation débute ce lundi et durera sept semaines. Au menu : conditions de travail, rémunération, gouvernance. Alors qu'ils sont "en première ligne" face au Covid-19, que préconisent les chefs de service, médecins et infirmiers en Normandie ? Quand le terrain parle ...
Victoire pour les salarié.es des EHPAD du groupe Korian
Soignants : «Monsieur le Président, montrez-nous qu’on peut compter sur vous»
Alors que s’ouvrent ce lundi des états généraux sur l’avenir du système de santé, un collectif de soignants interpelle Macron et propose un manifeste pour un véritable service public.
Pour sauver des vies, fabriquons des masques
Alors que pour faire face à la pénurie, le gouvernement importe des masques fabriqués en Chine, « l'affaire Honeywell raconte le désinvestissement tragique de l’État dans la production de matériels de protection ». Dans une perspective sociale et écologique, des membres du Comité national de soutien en appellent « à la création d'une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) “Fabrique de santé”, où se trouvait l'ex-usine ».
MIOP : Communiqué du 19 mai 2020 : Confinons les ordres professionnels de santé !
Communiqué : Non à la T2A en psychiatrie
Alternative Mutualiste dans l'action le 16 juin
Culture et santé :
La complainte du virus
par la chorale des canulars
la video
« Toutes les infos sur le site de la Coordination Nationale »
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