Chère lectrice, cher lecteur,
Le 31 au soir, vous en boirez probablement une ou deux coupes. Ou, si vous êtes abstinent, vous prendrez un verre «juste pour trinquer». C’est, traditionnellement, au champagne que l’on célèbre le passage à la nouvelle année ou tout autre événement marquant.
Derrière les paillettes, les vins mousseux les plus connus de la planète font aujourd’hui leur examen de conscience. La course au rendement en a, au fil des ans, fait de très gros consommateurs de pesticides. Or la région, située sur la limite septentrionale de culture de la vigne, soumise donc à un climat frais et humide, ressent désormais très concrètement les effets du réchauffement climatique.
Des vendanges toujours plus précoces, dix-huit jours plus tôt qu’il y a trente ans. Un impact sur la maturation des raisins et la qualité des moûts. Une typicité des vins et des capacités de production menacées.
Les vignerons de Champagne ont donc décidé d’accélérer leur transition vers des méthodes de culture plus écologiques. Ils se sont notamment engagés à abandonner l’utilisation d’herbicides chimiques d’ici à cinq ans, raconte notre journaliste Rachel Richterich, qui a réalisé un passionnant reportage sur place.
Bonne lecture,
– Xavier Filliez, rédacteur en chef adjoint
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