Chère lectrice, cher lecteur,
L’ours et le loup, ces deux prédateurs, sont de retour en Suisse. Faut-il, comme jadis à travers les contes, enseigner la peur de ces bêtes aux enfants? Faut-il les terrifier en leur inculquant la cruelle leçon du Petit Chaperon rouge ou plutôt les faire rire en leur racontant la fable des Trois Petits Cochons?
Pour le PDC haut-valaisan Guido Walker, auteur d’une question dans ce sens au Conseil d’Etat du Valais, la peur du loup n’est pas suffisamment répandue dans nos contrées. Il craint notamment que les jeunes enfants, ignorant la dangerosité de ces bêtes, telle l’innocente fillette du conte de Perrault, ne s’en approchent au péril de leur intégrité physique, voire de leur vie. Le matériel scolaire destiné aux élèves de primaire n’est-il pas obsolète à ce sujet, demande le député? Ne doit-il pas être révisé afin de mettre en garde les enfants?
Le loup ne fait pas peur à tout le monde. Sollicité, l’éthologue Jean-Marc Landry, spécialiste des canidés et de la protection des troupeaux, juge cette alarme exagérée. L’attaque d’un enfant par un tel prédateur, dit-il, a peu de risques de survenir en Suisse. Le loup fera-t-il sa rentrée scolaire en Valais?, l’enquête de notre journaliste, Grégoire Baur.
Bonne lecture!
– Eléonore Sulser, rédactrice en chef adjointe
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