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jeudi 31 août 2017

Dans la presse étrangère - jeudi 31 août 2017

Dans la presse étrangère

Les futures manœuvres russo-biélorusses inquiètent l’OTAN

Le vice-ministre de la défense russe, Alexandre Fomine, lors d’un briefing préparatoire aux exercices militaires « Zapad 2017 », au siège du ministère de la défense, à Moscou, le 29 août 2017.
Le vice-ministre de la défense russe, Alexandre Fomine, lors d’un briefing préparatoire aux exercices militaires « Zapad 2017 », au siège du ministère de la défense, à Moscou, le 29 août 2017. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
  • Minimiser, pour ne pas effaroucher. A l’approche des exercices militaires qu’elle prévoit de mener conjointement avec la Biélorussie (en grande partie sur le territoire de celle-ci), du 14 au 20 septembre, la Russie s’est efforcée mardi de relativiser leur portée afin de ne pas aiguiser les inquiétudes, déjà palpables, des membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
  • « Je tiens à insister sur le fait qu’au-delà de leur visée antiterroriste, ils [ces exercices] sont de nature purement défensive », a ainsi déclaré le vice-ministre de la défense russe, Alexandre Fomine, dont la parole a été relayée par l’agence de presse TASS. D’après le scénario retenu, les soldats engagés seront aux prises avec des « groupes extrémistes » infiltrés qui aspirent à « déstabiliser » les deux pays.
  • De source officielle russe, qui assure que « l’ennemi est imaginaire », près de 12 700 hommes – 7 200 Biélorusses et 5 500 Russes – seront mobilisés dans le cadre de ces manœuvres, baptisées « Zapad 2017 » (« Ouest »). Minsk, de son côté, a évoqué le chiffre de 13 800. Mais l’OTAN, par la voix de son secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, subodore que les effectifs réels seront sensiblement plus élevés. Un sentiment partagé par Stratfor (une société américaine privée de renseignement), pour qui Moscou anticipe déjà la suite.
  • Chez certains, notamment dans les pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie), ces « jeux de guerre » aux marches de l’Europe sont perçus comme une rampe de lancement pour une future invasion de la Lituanie, de la Pologne – préoccupée mais sûre d’elle-même – ou de l’Ukraine. Cet argument est battu en brèche par les autorités russes, qui accusent les chancelleries occidentales d’instrumentaliser une menace inexistante. BloombergThe Daily Signal
  • Depuis l’annexion à la hussarde de la Crimée, au printemps de 2014, et l’ingérence des séparatistes prorusses dans le Donbass (est de l’Ukraine), les tensions entre l’OTAN et l’ours russe se sont nettement exacerbées. L’un et l’autre se reprochent des velléités d’expansion territoriale qui mettraient à mal leur propre sécurité.
  • D’aucuns s’alarment du fait que Vladimir Poutine pourrait être tenté de se servir de ces exercices comme d’une sorte de « cheval de Troie » pour lancer une nouvelle opération d’annexion, cette fois de son voisin biélorusse. Il faut dire que les relations entre le maître du Kremlin et le potentat de l’ex-Russie blanche, Alexandre Loukachenko, se sont pour le moins dégradées ces dernières années, observe CNBC.
  • Depuis son arrivée au pouvoir, en 1994, celui que l’Occident surnomme « le dernier dictateur d’Europe » est toujours parvenu, avec une certaine habileté, à maintenir un entre-deux précaire entre la Russie et le Vieux Continent. Mais, pour lui, le test le plus sérieux est peut-être à venir, jugent de concert le Daily Telegraph et le New York Times. Réussira-t-il une fois de plus son numéro d’équilibriste ?
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Vers la fin d’un tabou ? Doucement mais sûrement, l’épreuve de force entre les Etats-Unis et la Corée du Nord érode la confiance placée dans la dissuasion nucléaire. Des responsables américains, dont le président Donald Trump, sont tentés par des frappes militaires préventives. Au risque de provoquer une réponse nucléaire, comme l’a promis Pyongyang en cas d’attaque conventionnelle. Stigmatisé depuis 1945, l’usage d’une bombe de destruction massive ouvrirait la voie à une guerre mondiale d’un nouveau genre. The Diplomat
Peur de la délinquance chez les enfants britanniques. La criminalité dans leur environnement proche affecte le bien-être et le bonheur de deux adolescents sur cinq, d’après le dernier Good Childhood Report. C’est le niveau le plus alarmant depuis 2010. Plus d’un million d’entre eux ont déjà été confrontés à au moins sept problèmes sérieux, en particulier les filles. Sans compter les inquiétudes liées aux difficultés financières de leurs parents. The Guardian
Les inondations ne touchent pas que les côtes. C’est la catastrophe naturelle la plus répandue dans le monde et la plus meurtrière aux Etats-Unis. Or les inondations se développent de plus en plus à l’intérieur des terres, à l’exemple de celles de Baton Rouge, en Louisiane, en août 2016. Des milliers de personnes avaient pourtant fui les côtes après le cyclone Katrina, onze ans plus tôt. Des mesures préventives pourraient être mises en place, affirme le professeur Nina Lam dans The Conversation.
Le franc CFA, relique de la colonisation. Des intellectuels africains appellent à abandonner cette monnaie créée en 1945 et toujours fabriquée à Clermont-Ferrand, en cours dans 15 pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest. Les Français siègent, avec droit de veto, dans les conseils d’administration des institutions monétaires africaines concernées, de facto dépendantes du ministère des finances hexagonal.Deutsche Welle


Source Le Monde.fr

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