L’équipe Les Lignes Bougent donne la parole à : Patricia Blanc, Présidente Fondatrice de l’association Imagine for Margo.
Chaque année en France, 2 500 enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer. Pour 20% d’entre eux, il n'existe pas encore de traitement pour les guérir. Leur seul recours : les progrès de la recherche. En 10 ans, il y a eu des avancées dans la prise en charge des enfants atteints de cancer. En effet, avec Imagine for Margo nous avons, depuis sa création en 2011 et grâce aux nombreux partenaires, médecins, chercheurs, bénévoles…, changé la donne en accélérant l’accès à la médecine de précision et en permettant le développement de nouveaux traitements. Notre objectif, agir pour TOUS les enfants. Aujourd’hui, les cancers pédiatriques deviennent un enjeu dans les politiques publiques en France et en Europe, comme le montre les annonces de l’INCa lors de la journée internationale contre le cancer le 4 février 2022, mais aussi pour les nombreux chercheurs, parlementaires, industriels et organismes de lutte contre cancer qui se mobilisent pour faire avancer ce combat. Le 12 février 2022, ce changement de paradigme est devenu concret. En effet, lors de son e-colloque FAST, Imagine for Margo a annoncé la signature d’une charte d’engagement entre les divers acteurs clés de la santé. Le but : « briser le mur de l’impasse thérapeutique » en accélérant l’accès et le développement de nouveaux traitements, en facilitant le partage et l’analyse des données et en assurant un meilleur suivi des patients. Cette initiative inédite va nous permettre d’aller encore plus loin et d’agir sur un axe fondamental : mieux comprendre pour mieux soigner. Et en cette journée internationale du cancer de l’enfant (15 février 2022), ces mots sont importants. Car oui, en 2011, quand nous avons commencé notre action suite au décès de notre fille Margo, il n’existait pas de séquençage complet du génome des tumeurs de l’enfant ni de discussion centralisée des anomalies moléculaires des tumeurs des enfants à la rechute et très peu d’essais cliniques étaient disponibles, permettant de redonner espoir aux familles. Les traitements étaient essentiellement basés sur le type de tumeur et leur localisation, et non selon leur analyse moléculaire, immunologique et génomique. |
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