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mardi 8 février 2022

Le vaillant petit économiste - Alerte : Grande rotation - le 8.02.2022

 



Chère lectrice, cher lecteur,

Voici ci-dessous un message urgent de Clément Bourdy, auteur et de la Newsletter l’Investisseur de Crise.

Selon cet expert, ça ne fait aucun doute : nous assistons actuellement à une transformation inédite du secteur financier.

A cette occasion, il vous révèle en exclusivité son analyse du marché et ses convictions.

Je vous invite donc à lire le message qui suit avec attention.

Bonne lecture,

Frédéric Duval
Le Vaillant Petit Économiste
 

La grande rotation 


Chers investisseurs, chers futurs investisseurs,

On vient seulement d’en connaître le premier mois : 2022 serait-elle l’année de la grande rotation ?

Rotation des valeurs de croissance vers la value ?

Rotation des secteurs ultra-performants l’année dernière, comme le luxe, vers les secteurs peu performants (et parfois injustement).

Rotation des valeurs adulées pendant la crise sanitaire vers les valeurs détestées ?

Prenons le CAC 40, une loupe et regardons de plus près.
 

Dans les starting blocks 

D’abord, si une telle rotation venait à perdurer est une bonne chose pour l’investisseur value.

Ceux qui ont privilégié les dossiers délaissés depuis presque deux ans.

Dans ma publication Big Caps Arkanis, nous avons plusieurs de ces sociétés…

…qui profitent déjà et profiteront encore pleinement de cette rotation en cours.

Maintenant, contextualisons les choses.
 

En 2021

En 2021, le CAC 40 a progressé de + 29 %.

Énorme année.

Pourtant, tout le monde n’a pas été logé à la même enseigne.

Et c’est une des particularités de 2021.

On a d’un côté les fameuses valeurs de croissance ou du luxe : Hermès (+ 54 %), Veolia (+ 56 %) ou encore LVMH (+ 35 %).

Et de l’autre les valeurs qui n’y arrivent pas : Renault (- 6 %), Safran (- 4 %), Alstom (-26 %) ou encore Unibail (+ 6 %).

En 2021, ça se passait comme ça :

  • Quand le CAC 40 affichait + 1 % un jour, les premières étaient au top, affichant des performances de 3, 4 voire + 5 % quand les secondes étaient à peine dans le vert ;
  • Quand le CAC 40 baissait de 1 %, les premières étaient stables alors que les secondes se faisaient exploser (- 3, - 4 voire - 10 %).

En 2022

Depuis ce début d’année, les choses ont changé.

Les opérateurs vendent les premières (leurs sociétés préférées) pour des valeurs qui pourraient revenir en 2022.

Ils prennent des paris.

La nouveauté, c’est que quand le CAC 40 baisse, on voit que les mauvais élèves de 2021 sont dans le vert !

On a presque l’impression que ce sont des valeurs refuges qui profitent de l’instabilité des secteurs ultra rentables de 2021.

Un exemple : Klépierre.

Immobilier commercial, donc forcément peu performant l’année dernière avec les multiples rebondissements épidémiques.

Pourtant, depuis le 20 décembre environ, la valeur monte mieux que le CAC 40 quand il monte…

…et monte quand le CAC 40 baisse.

On dit qu’elle surperforme très nettement l’indice.

En données horaires, voici ce que cela donne entre le CAC 40 (trait orange) et Klépierre (chandeliers).
 


Les flèches signalent les belles séquences de divergence entre Klépierre et l’indice.

Au final, depuis le 20 décembre dernier, on se retrouve avec un CAC 40 qui progresse de + 6 % environ…

…quand au même moment Klépierre s’envole de + 22 %.

Pas mal du tout non ?

Dans le même temps, Hermès perd - 13 % !

C’est ça, la rotation.

C’est un concept ultra important pour l’investisseur qui veut battre le marché.
 

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Au premier regard : rien

Maintenant, si vous regardez le CAC 40 depuis le début de l’année, vous n’allez rien voir.

Il a augmenté les premiers jours pour effacer ses gains par la suite.

Actuellement, il est stable.

Pourtant, dans sa composition indicielle, c’est un véritable chambardement.

Mais pour que les choses deviennent vraiment sympa pour l'investisseur qui a anticipé cette rotation, c’est qu’elle perdure.

10 jours ce n’est pas suffisant pour inverser des tendances baissières sur certains titres.

Il va falloir plus de temps.

C’est comme ça qu’on finira l’année avec des dossiers qui redeviendront des stars de la bourse parisienne.

Avec des performances de + 50 voire + 100 %.

Il n’est pas trop tard pour vous placer.

Car c’est ce que nous visons chez L’Investisseur de Crise.

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À très vite,

Clément Bourdy

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