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samedi 12 février 2022

Le convoi de la Liberté est à Paris ...à voir en direct - samedi 12 février 2022

 

🚛 TEMOIGNAGE D'UN CHAUFFEUR ROUTIER, ET CHEF D'ENTREPRISE 🚛

Perpignan. Il participe au convoi de la liberté : "Ça va me coûter 2000€, mais j'avais besoin de m'exprimer"

Chauffeur-routier et chef d'entreprise, Nicolas Borrat était à bord du seul poids lourd présent au départ du "convoi de la liberté", ce mercredi à Perpignan.
Il fut applaudi chaleureusement, ce mercredi après-midi peu après 14h, au moment de s’engager dans un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers les routes de France. Jusqu’à Paris, et sans doute Bruxelles, « s’il le faut », confie-t-il.
À Perpignan, Nicolas Borrat était à bord du seul poids lourd au départ du premier « convoi de la liberté » (un second est prévu ce jeudi matin), accompagné par plusieurs dizaines d’autres véhicules et encouragé par près de trois-cents personnes.
Chef d’entreprise et chauffeur-routier, Nicolas Borrat a pris la décision de participer à ce « convoi de la liberté », à bord de l’un de ses semi-remorques.
Quelques minutes avant son départ, direction Toulouse dans un premier temps, Actu Perpignan a recueilli son témoignage : " Ça fait deux ans que j'ai ça dans les tripes. J'avais besoin de m'exprimer, j'avais envie de dire que j'en avais marre de tout ça. J'en ai assez d'être traité comme un paria. Nous sommes tous des citoyens, il n'y a pas de différence à faire entre les uns et les autres. C'est essentiellement par rapport au pass vaccinal que je suis présent aujourd'hui. Je ne comprends pas ces lois. J'attends que quelqu'un m'explique, car pour l'instant, je n'arrive pas à comprendre."
Durant plusieurs jours, ce dernier va sillonner l’Hexagone pour « défendre sa liberté », à l’instar du mouvement initié par les routiers Canadiens, qu’il soutient. « Eux, c’est encore pire, puisqu’ils ont l’obligation de se faire vacciner (pour passer la frontière entre le Canada et les États-Unis, NDLR). Ici, c’est presque pareil avec le pass vaccinal. Et je ne veux pas qu’on en arrive à l’obligation », poursuit le chauffeur perpignanais.
Malgré les annonces faites par le ministre de la Santé Olivier Véran, il y a quelques jours, laissant présager la fin du pass vaccinal d’ici l’été prochain, Nicolas Borrat n’a pas hésité une seule seconde à participer au convoi de la liberté.
« Le ministre a dit qu’il n’y aurait jamais de pass sanitaire. Il a dit qu’il n’y aurait jamais de pass vaccinal… Vous voulez que l’on fasse la liste de ce qu’a dit le gouvernement ? Ce sont des menteurs. On ne peut plus leur faire confiance. C’est fini, moi, je ne leur fais plus confiance du tout », lance-t-il, soutenu par sa femme et des amis, qui resteront quant à eux dans les Pyrénées-Orientales.
Malgré sa colère, il assure participer de manière pacifiste et ce mouvement national. « On va y aller à Paris, on va faire une petite manifestation. Peut-être qu’il y aura quelques ralentissements à cause du nombre, oui. Mais nous ne sommes pas là pour bloquer ou pour emmerder qui que ce soit », promet le principal intéressé.
Quant au coût de ce voyage, celui-ci s’annonce particulièrement élevé. « Ça va me coûter au moins dans les deux mille euros. Mais ça ne m’empêche pas de le faire quand même. De toute façon, depuis deux ans, nous avons fait des économies car nous ne faisons plus rien. Je vais perdre deux mille euros, mais ce n’est pas grave. C’est peut-être le prix à payer« , conclut Nicolas Borrat.



Philippe Poutou invité de Bruce Toussaint, interviewé à propos des "Convois de la liberté", des parrainages pour la présidentielle, et du refus de Macron de débattre avec nous.






Sur les Champs-Elysées, la police harcèle des citoyens du fait de leur simple présence.
Cette journée est à l’image du quinquennat Macron.
Président des blindés, des mutilés et des éborgnés.
Dégage !





L’outrance de Bayrou qui parle de sécession parce que des gens se rendent à Paris en voiture, et explique qu’ils se révoltent contre la médecine alors qu’ils protestent contre des décisions politiques déconnectées de la science, pue la peur …
(Via France Inter)



Malgré les blindés et les milliers de pandores qui pourrissent la vie des Parisiens depuis 24 heures, les manifestants du convoi de la Liberté ont réussi à bloquer la circulation sur les Champs-Elysées
Caramba, encore raté …
(Via Clément Lanot)



À Bercy, la police noie sous le gaz lacrymogène l’énorme cortège qui défile pacifiquement à l’appel des Gilets Jaunes.
Aujourd’hui, la violence est terrifiante et elle est à sens unique.
Macron, c’est le chaos .. 🔥
(Via Émeline Sauvage)

                                                  



Même si Macron ne veut pas, les Champs-Elysées sont bloqués.
On a beau appuyer sur le couvercle, au bout d’un moment, ça explose toujours.
L’heure des comptes, c’est pour bientôt ...
(Via Rémy Buisine)





🟥En direct de Paris Champs-Élysées manifestants Convoi
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Au départ de la place d’Italie, les rues de Paris sont jaunes contre Macron et son monde de violence, de mensonge et de division.
Le gilet jaune plie mais ne rond-point, suite …
(Via Charli)




Pendant ce temps, à Paris, la police embarque un manifestant dont la cheville est visiblement cassée.
Macron a osé appeler au calme ceux qu’il a ordonné de briser.
Quinquennat de la barbarie ... 🔥
(Via Frontline Reporter)



Comme les Champs-Élysées, la Place d’Italie où des milliers de personnes sont rassemblées à l’appel des Gilets Jaunes, est noyée sous le gaz.
Quinquennat des larmes …
(Via Anonyme Citoyen)



Sur les Champs-Élysées que Macron a encore une fois transformés en champ de bataille, la police tape sur tout ce qui bouge pour expliquer la démocratie sauce LREM.
Quinquennat de la honte et de la violence...
(Via Leila)



Sur les Champs-Elysées, il n’y a pas de violence de la part des manifestants mais une agression disproportionnée de la police sur ceux qui la rétribuent.
Retour aux Gilets Jaunes.
Quinquennat de la brutalité …
(Via Clément Lanot)




« Convois de la liberté » : cinquante-quatre personnes interpellées dans la capitale

Peu avant 14 heures, un convoi a réussi à se former autour de l’Arc de triomphe, à Paris. Il a rapidement été dispersé par les forces de l’ordre.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 08h29, mis à jour à 19h42 


Des véhicules de manifestants du « convoi de la liberté » ont défilé sur les Champs-Elysées, samedi 12 février 2022.

Des milliers d’opposants au passe vaccinal, venus en convois de toute la France, espéraient, samedi 12 février, entrer dans la capitale pour manifester, malgré l’interdiction émise par la Préfecture de police de Paris. Près de 7 200 policiers et gendarmes ont été déployés. Vers 9 heures, la préfecture avait contrôlé 50 véhicules de deux convois distincts à l’entrée de Paris, sur le périphérique.

Peu avant 14 heures, un « convoi de la liberté » a réussi à se former autour de l’Arc de triomphe, à Paris. Plusieurs dizaines de voitures, camping-cars et motos ont perturbé la circulation sur la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Etoile), au son des klaxons et aux cris de « Liberté », salués par des applaudissements de passants. La brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) avait auparavant verbalisé plusieurs véhicules dans le secteur des Champs-Elysées, l’une des principales destinations initiales des convois partis ces derniers jours. Les forces de l’ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les petits groupes de manifestants éparpillés sur l’avenue.

Vers 19 h 30, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’interpellation de cinquante-quatre personnes et 337 verbalisations à Paris. Vers 17 heures, la Préfecture de police avait également annoncé l’« interception d’un convoi de trois cents véhicules sur l’[autoroute] A4, avant l’échangeur de Bercy ».

Des dizaines de véhicules contrôlés aux portes de Paris

Ce matin, du côté de la porte de Saint-Cloud, au sud-ouest de Paris, les forces de l’ordre avaient déjà intercepté un convoi de 450 véhicules. Les forces de l’ordre avaient également interpellé, place Denfert-Rochereau à Paris, deux personnes en possession notamment de bidons d’essence, de marteaux et de couteaux. A midi, toujours au même endroit, plusieurs personnes munies de matériel de protection et de frondes ont été arrêtées. En début d’après-midi, les forces de l’ordre se mettaient en place pour encadrer les manifestations autorisées.

Un « convoi de la liberté » parti des Hauts-de-France tente de rallier Paris, à Chantilly (Oise), le 11 février 2022.
Lire le reportage : Article réservé à nos abonnés « Ras le bol d’être ridiculisées » : une journée dans les « convois de la liberté »

Les centaines de voitures, camping-cars et camionnettes partis de Lille, Strasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou Châteaubourg (Ille-et-Vilaine) s’étaient arrêtés vendredi soir aux portes de Paris. Vers 5 heures, certains automobilistes, comme ceux du convoi qui s’est arrêté vendredi soir sur un parking en périphérie de Chartres, étaient repartis, à petite vitesse, en direction du périphérique parisien.

« Merci aux policiers engagés toute la nuit. » Dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit, la Préfecture de police de Paris a salué dans un tweet les forces de l’ordre mobilisées pour prévenir toute manifestation motorisée dans la capitale. Près de 7 200 policiers et gendarmes « sont déployés sur les trois prochains jours pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules », a-t-elle fait savoir.

Le préfet de police, Didier Lallement, a « créé un certain nombre de fourrières provisoires, qui (…) permettront avec plusieurs dizaines de véhicules de remorquage de mettre fin à tout blocage », a-t-il déclaré. Des blindés de la gendarmerie ont aussi été déployés dans la capitale – une première depuis les manifestations des « gilets jaunes », à la fin de 2018.

« Une ampleur phénoménale »

Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron et de « gilets jaunes », le mouvement s’est constitué sur le modèle de la mobilisation qui paralyse la capitale canadienne, Ottawa.

Lire aussi  Sur Facebook, un « convoi de la liberté » français aux revendications floues

« Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans. Cette fatigue s’exprime de plusieurs manières : par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d’autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la respecte », a réagi le président de la République dans un entretien vendredi au quotidien régional Ouest-France« Mais, a-t-il ajouté, j’en appelle au plus grand calme. »

De son côté, le premier ministre, Jean Castex, a promis d’être inflexible face au mouvement. « S’ils bloquent la circulation ou s’ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme », a-t-il insisté au journal télévisé de France 2 vendredi.

La police avait estimé dans l’après-midi à 3 300 le nombre de véhicules engagés dans les convois, dont un millier sur la nationale 20 (N20) en provenance d’Orléans et 500 sur l’autoroute 10 (A10-A11) venus du Mans. C’est une action d’« une ampleur phénoménale », estimait de son côté un coordinateur du mouvement.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Entre apaisement et dénigrement, le gouvernement cherche le bon ton

Appels à occuper des ronds-points

L’interdiction de rassemblement des convois a été maintenue vendredi soir par le tribunal administratif de Paris, qui a rejeté deux recours. « Le droit de manifester et d’avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas », a argué M. Castex.


A deux mois de l’élection présidentielle, les manifestants exigent le retrait du passe vaccinal et défendent des revendications sur le pouvoir d’achat ou le coût de l’énergie. Le gouvernement affirme envisager pour la fin de mars ou le début d’avril la levée du passe vaccinal.

Réfutant de leur côté toute volonté de bloquer la capitale, les participants espéraient grossir samedi les rangs des cortèges contre le passe vaccinal organisés chaque semaine. Certains manifestants entendent, eux, rallier ensuite Bruxelles, pour une « convergence européenne » prévue lundi 14 février. Les autorités belges ont interdit l’accès de la capitale.

Vendredi, d’autres partageaient aussi des appels à occuper des ronds-points. « Je lance un appel à rejoindre toutes les grandes villes pour les occuper, multipliez les points de rassemblements », a lancé dans une vidéo l’un des initiateurs du mouvement, Rémi Monde.

Lire le reportage : Article réservé à nos abonnés « C’est vrai qu’on a de la colère, de la colère froide » : une veillée à Lyon avec un « convoi de la liberté »

Le Monde avec AFP












Balancer une grenade au milieu de manifestants assis et pacifiques n’est pas une réponse proportionnée, c’est une agression.
La seule stratégie de Macron, c’est celle de la tension ... 🔥🔥🔥
(Via Révolution Permanente)



Putsch était en direct.




Le Convoi de la liberté est entrée sur les Champs-Élysée.
#convoipourlaliberte #paris #giletsjaunes source vidéo : https://t.co/lBU9aDzg6g



Le vrai responsable des convois de la liberté, c’est Macron, son mépris, son pass de la honte et son bilan calamiteux maquillé comme une voiture volée. https://t.co/6yK5Eqmp7J



Ce que fait la police française aujourd’hui sur les Champs-Elysées n’a strictement rien à voir avec du maintien de l’ordre.
C’est de l’agression pure et simple.
Elle est plus que défaillante, cette démocratie ...
(Via Clément Lanot)



🚛 Convoi de la liberté au départ de Paris.

Choukette pour Le reporter indépendant






« Convoi de la liberté » sur les Champs-Elysées





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