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mercredi 2 février 2022

le Canard Enchainé - L'incroyable coup de Bourse du patron d'Orpea .... le 2.02.2022

 


Peut être une capture d’écran de Twitter de texte qui dit ’Le_Canard onchaino Le Canard enchaîné @canardenchaine DEMAIN DANS LE CANARD et dès ce soir 23 heures sur lecanardenchaine.fr Orpea Trois semaines après avoir appris la préparation du du livre à charge, le directeur général, Yves Le Masne, a vendu des milliers d'actions 15:43 01/02/2022 Twitter for Android’


Aïe aïe aïe…
Ça ne va pas arranger son successeur qui essaye de nous faire gober que ce sont des accusations mensongères.
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Peut être une image de texte qui dit ’RPEA’


Le Canard Enchaîné indique ce mercredi 2 février 2022 qu’Yves Le Masne , ancien directeur général du groupe limogé en début de semaine , a revendu 5 456 actions de son entreprise en juillet dernier , soit trois semaines seulement après que la direction d’Orpea a été informé de la parution prochaine du livre . Le Canard évoque un possible délit d’initié et affirme que l’ancien dirigeant a encaissé plus de 588 000 € dans cette opération .

Un article à lire dans le Canard Enchainé du 2.02.2022



Le directeur d’Orpea a vendu pour 588 000€ d’actions avant la sortie du livre dénonçant les dérives de sa société.Pour nous c’est choquant mais pour eux c’est dans leur « logique »


Peut être une illustration de texte

Luc Chalon

© Alexandre Hébert [Alex]

Peut être un dessin animé de texte


Scandale Orpea : le gouvernement hausse le ton
La ministre déléguée à l'Autonomie lance deux enquêtes et envisage de renforcer le contrôle des Ehpad. La firme promet des «contre-preuves».
Action, réaction. À 81 jours de la présidentielle, l'exécutif met la pression sur Orpea, accusé de graves dysfonctionnements. Le livre Les Fossoyeurs, paru la semaine dernière, a provoqué un tollé dans l'opinion. Le nouveau PDG du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général d'Orpea France, Jean-Christophe Romersi, ont été reçus mardi matin par Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée à l'Autonomie.
Au cours d'un rendez-vous qui n'a duré qu'une demi-heure, la ministre a dit «sa colère» et «son indignation» face aux informations de l'ouvrage, mais aussi face aux témoignages qu'elle reçoit depuis que la parole se libère.
Selon nos informations, les dirigeants d'Orpea sont venus avec, pour se défendre, un rapport maison de 300 pages détaillant les contrôles qualité (hébergement, restauration …) en vigueur dans leurs établissements et la façon de gérer les plaintes de familles.
Déterminée à multiplier les contrôles, Brigitte Bourguignon a annoncé le lancement de deux enquêtes sur Orpea. L'une est confiée à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), focalisée sur les actes de maltraitance et les ressources humaines ; l'autre à l'Inspection générale des finances (IGF), axée sur l'utilisation des fonds publics et les soupçons de pratiques financières troubles.
«Il faut taper fort»
Des « contrôles inopinés » seront, par ailleurs, diligentés par les services de l'État dans les établissements d'Orpea. «Il faut taper fort pour montrer qu'on ne fait pas n'importe quoi» dans ce secteur, qui « une ­activité lucrative mais qui ne doit pas l'être au détriment de la bientraitance », a martelé Brigitte Bourguignon. « S'il s'avère que c'était un système complet, il faudra » que les dirigeants du groupe « en répondent, devant la justice », a-t-elle déclaré.
La ministre se donne jusqu'à la fin du mois pour faire des propositions. Il pourrait s'agir de mesures de renforcement des contrôles dans les Ehpad et d'une meilleure prise en compte de la parole des résidents et de leurs familles. Les procédures d'accréditation des maisons de retraite pourraient aussi être revues.
«Nous n'acceptons pas qu'une ­société comme la nôtre, qui essaye de faire le meilleur au quotidien pour les résidents et les collaborateurs, soit accusée de cette manière sans avoir été jugée au préalable.» Philippe Charrier, nouveau PDG d'Orpea
Si la pression monte sur Orpea, menacée d'une action de groupe de plusieurs familles de résidents et d'une plainte de syndicats de l'entreprise, l'entreprise refuse d'endosser les habits du coupable. «Nous n'acceptons pas qu'une ­société comme la nôtre, qui essaye de faire le meilleur au quotidien pour les résidents et les collaborateurs, soit accusée de cette manière sans avoir été jugée au préalable», a déclaré Philippe Charrier à la sortie du ministère, affirmant qu'Orpea était «une société humaniste».
Après plusieurs jours passés à élaborer un cahier des charges, Orpea a mandaté les cabinets Grant Thornton et Alvarez & Marsal pour mener une enquête au sein de l'entreprise. Ils «auront pour mission d'évaluer en toute indépendance les allégations publiées dans ce livre, assure l'entreprise. Ils auront accès à toutes les informations d'Orpea et de ses filiales qui leur sembleront nécessaires».
Orpea a mené un audit éclair ces derniers jours pour disposer de premiers éléments de réponses aux Fossoyeurs. Son PDG assure détenir «la preuve formelle, documentaire» que plusieurs accusations contenues dans le livre «sont infondées». Il devrait camper sur cette ligne ce mercredi devant les députés de la commission des affaires sociales.
Face à ce que l'entourage du groupe qualifie de «machine à broyer médiatique», Orpea tente de se faire entendre. Il s'est offert une page de pub dans la presse pour ­rassurer les familles des résidents de ses 372 établissements français. «Accompagner des femmes et des hommes particulièrement fragiles est un métier magnifique mais extraordinairement difficile parce que c'est un métier qui touche à la fragilité humaine, écrit le groupe. Soyez assurés que partout, toujours, dès que nous avons connaissance d'un dysfonctionnement, nous prenons toutes les dispositions pour y remédier.»
© article : Keren Lentschner et Marie-Cécile Renault, Le Figaro,
01-02-2022
© dessin : Dominique Goubelle

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