Machinalement, ce matin, j’ai allumé ma radio :
- l’urgence sanitaire semble s’estomper,
- le spectre d’une guerre aux frontières de l’Europe,
- les bénéfices records, de milliards engrangés par les grands groupes, annoncés comme des scores de matchs de foot.
Toujours si peu de place laissée à la parole des salariés, à leurs attentes et à leurs besoins d’avenir : je m’étais pourtant promis de ne plus écouter les informations.
Pourtant, indéniablement cette parole fait son chemin au point de teinter le climat social et politique du moment.
Les mobilisations et les victoires qui se multiplient dans de nombreuses entreprises rompent le silence de cette réalité.
Une réalité qui oblige les entreprises à y répondre, qui s’impose dans les discours de ceux qui, à droite et à l’extrême droite, espèrent devenir roi.
Difficile de mesurer ce qui a bougé dans l’état d’esprit des salariés et ce que cela permet d’espérer faire changer.
Face aux injustices, nos esprits militants sont souvent marqués d’impatience au risque d’être tentés d’emprunter des raccourcis et de ne pas voir que l’état d’esprit des salariés regorge d’intelligence, de conscience et d’énergie qui ne demande qu’à surgir.
L’urgence est d’être patiemment déterminés : être partout où sont les salariés et construire avec eux les solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés et les aider à s’organiser pour faire aboutir leurs revendications.
C’est simple comme la CGT…
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