La santé - Sauvons l'homéopathie ! - Ce sont les études qui le disent !

 

La santé 

Ce sont les études qui le disent ! Chers amis, Seule ou en complément des traitements classiques, l’homéopathie peut intervenir sur la plupart des troubles pris en charge par la médecine générale. Son spectre est large, allant de l’arthrose au psoriasis, des verrues plantaires à la grippe, ou encore pour soulager les malades des effets secondaires des traitements contre le cancer1. Pour 3 grandes familles de maladies en particulier, elle obtient des résultats particulièrement spectaculaires.  Il s’agit :  des problèmes ORL ; des troubles anxio-dépressifs ; des troubles musculo-squelettiques (maux de dos, tendinites, douleurs chroniques). De récentes études en ont fait la preuve. La plus grande étude jamais menée en Europe De 2003 à 2012, une vaste étude sur l’homéopathie, baptisée EPI3, a été menée. Elle a mobilisé 825 médecins et porté sur 8 559 patients.  Son but : évaluer l’efficacité d’une prise en charge homéopathique pour certaines pathologies. Trois types de maladies étaient visées par cette étude (ou plutôt “ces” études, car elle a donné lieu à de nombreuses « analyses ») :  les infections des voies aériennes supérieures (IVAS)2 ; les douleurs musculo-squelettiques (DMS) ; et les troubles anxio-dépressif3 et du sommeil (SAD)4.  Ces 3 familles de maladies représentent 50 % des consultations chez les médecins généralistes.  ORL : l’homéopathie est-elle réellement efficace ? Les infections ORL figurent parmi les maladies les plus fréquentes dans nos populations.  Elles représentent en moyenne 30 % des consultations chez le généraliste, et même 60 % chez les petits de moins de 6 ans.  Ces infections chroniques sont d’ailleurs la cause d’une consommation élevée d’antibiotiques chez les enfants5. Rappelons qu’avec près de 40 % de la population, les enfants sont les premiers consommateurs d’antibiotiques en France ! L’étude EPI3 a montré que : les patients ayant consulté des médecins homéopathes consomment « beaucoup moins » d’antibiotiques ou d’anti-inflammatoires pour un résultat équivalent ; les personnes ayant uniquement consulté un médecin conventionnel auraient développé “davantage d’infections” suite à la prise de médicaments conventionnels. Autrement dit, l’homéopathie aurait un effet positif sur les complications ou rechutes potentielles. Maux de dos : l’homéopathie pourrait aider à résorber le « trou de la Sécu »  Contre les maux de dos, les tendinites ou les douleurs chroniques, la réponse médicale est généralement la même : anti-inflammatoires et paracétamol.  Depuis 10 ans, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a noté une forte augmentation de la consommation de ces médicaments en France6. Or, on connaît les effets secondaires potentiels d’une prise à long terme : accoutumance, troubles cardiovasculaires8, danger pour le foie9, entre autres.  Mais surtout : ce type de douleurs est responsable de près d’un tiers des arrêts de travail en France10. On estime que chaque arrêt dû à une lombalgie (mal de dos) a un coût moyen pour la société de 44 000 euros11 ! Résultat de l’étude EPI3 :  les patients suivis par un médecin homéopathe consomment deux fois moins d’AINS (anti-inflammatoires) que ceux suivis par un médecin conventionnel ; ils se rétablissent aussi rapidement mais subissent moins d’effets secondaires. Troubles anxio-dépressifs : combattre la dépendance Malgré de gros efforts, la France reste le deuxième plus grand consommateur d’antidépresseurs en Europe12. S’ils soulagent rapidement, ces médicaments peuvent déclencher une accoutumance dont il est difficile de se sevrer13. On entre alors souvent dans un cercle vicieux où le patient ne peut plus “décrocher”. Certains médecins dénoncent cette fabrique à « toxicomanes » légale, qui est en plus remboursée par l’assurance maladie. L’étude EPI3 a prouvé que les patients suivis par l’homéopathie consommaient moins de ces médicaments et que leur état s’améliorait plus rapidement. 2 fois moins d’antibiotiques et 3 fois moins d’anxiolytiques Ce que ces études EPI3 ont montré, c’est qu’avec des résultats sur la santé qui seraient équivalents, les personnes ayant recours à l’homéopathie :  ont une meilleure qualité de vie ; consomment deux fois moins d’antibiotiques ; deux fois moins d’anti-inflammatoires ; 3 trois fois moins d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Des économies pour la Sécu ! Cette étude EPI3 a également permis de réaliser que les médecins homéopathes coûtent 35 % de moins à la sécurité sociale que leurs confrères14.  La raison est simple : le médecin homéopathe ne vous expédie pas avec une ordonnance longue comme le bras après seulement une poignée de minutes d’entretien ! La consultation homéopathique laisse une grande part à l’interrogatoire du patient et à un examen clinique approfondi. C’est pendant cet examen que le médecin déterminera votre profil homéopathique. Ce type de consultation détaillée permet généralement d’élaborer un diagnostic plus précis qui évite bien souvent des examens complémentaires inutiles mais coûteux.  De plus, le prix des solutions homéopathiques étant faible, elles représentent une part infime des dépenses de santé. Responsabiliser les patients dans la gestion de leur santé Vous vous en doutez, ces études EPI3 n’ont évidemment pas plu à tout le monde ! Parmi les opposants, on retrouve bien sûr certains des médecins signataires de la tribune contre les « médecines alternatives » publiée en mars 2018 (je vous en parlais dans un précédent message).  Un passage de l’étude leur a particulièrement déplu, celui qui affirme que : « Les médecins homéopathes ont davantage de patientes, avec un niveau d’éducation plus élevé, moins de fumeurs. Leur patientèle valorise davantage sa propre participation aux soins et a une approche généralement plus holistique de la santé. » Comment peut-on reprocher à des personnes d’être acteur de leur santé et de rechercher un état de santé global ?! C’est absurde ! Mais malheureusement très représentatif du système de santé en France…. Si l’homéopathie nous permet un meilleur état de santé global, saisissons cette chance ! À très vite pour la suite de cette série, Anne des éditions Nouvelle Page PS : Dans mon prochain message, je vous apprends comment un féroce anti homéo est devenu un des plus fervents défenseurs de cette discipline… sans le vouloir ! Sources : [1]  https://institut-rafael.fr/soins-de-support/homeopathie/quelle-place-pour-lhomeopathie-dans-les-soins-de-support-en-cancerologie/ [2]  Grimaldi-Bensouda L, Bégaud B, Rossignol M, et al. Management of upper respiratory tract infections by different medical practices, including homeopathy, and consumption of antibiotics in primary care: the EPI3 cohort study in France 2007-2008. PLoS One. 2014;9(3):e89990. Published 2014 Mar 19. doi:10.1371/journal.pone.0089990 [3] Grimaldi-Bensouda L, Abenhaim L, Massol J, et al. Homeopathic medical practice for anxiety and depression in primary care: the EPI3 cohort study. BMC Complement Altern Med. 2016;16:125. Published 2016 May 4. doi:10.1186/s12906-016-1104-2 [4]  Lamiae Grimaldi-Bensouda, Lucien Abenhaim, Jacques Massol, Didier Guillemot, Bernard Avouac, Gerard Duru, France Lert, Anne-Marie Magnier, Michel Rossignol, Frederic Rouillon, Bernard Begaud; Utilization of psychotropic drugs by patients consulting for sleeping disorders in homeopathic and conventional primary care settings: the EPI3 cohort study; Homeopathy; Volume 104, Issue 3, Pages 170-175, ISSN 1475-4916. [5]  https://www.letemps.ch/sciences/dantibiotiques-prescrits-aux-enfants [6] https://www.liberation.fr/checknews/2019/07/29/la-france-fait-elle-partie-des-plus-gros-consommateurs-de-medicaments-dans-le-monde_1740068#:~:text=Anxiolytique%20et%20antid%C3%A9presseurs&text=La%20France%20se%20situe%20derri%C3%A8re,en%20dessous%20de%20la%20moyenne. [7]  https://theconversation.com/antidouleurs-attention-a-la-dependance-76714 [8] https://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/04/13/23617-dangers-caches-libuprofene [9]  https://www.planetesante.ch/Magazine/Medicaments-examens-et-traitements/Paracetamol/Intoxication-au-paracetamol-quels-sont-les-risques [10]  https://actu.fr/societe/le-mal-dos-represente-30-arrets-travail-lassurance-maladie-alerte-employeurs_19753677.html [11]  http://www.inrs.fr/risques/lombalgies/statistique.html [12] - https://www.liberation.fr/checknews/2019/07/29/la-france-fait-elle-partie-des-plus-gros-consommateurs-de-medicaments-dans-le-monde_1740068 [13]   https://www.cmaj.ca/content/cmaj/suppl/2017/09/13/189.21.E747.DC1/160991-five.pdf [14]  Colas, A., Danno, K., Tabar, C. et al. Economic impact of homeopathic practice in general medicine in France. Health Econ Rev 5, 18 (2015).   Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. 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