La santé
Chers amis, Comme moi sans doute, la lettre ci-dessous devrait vous faire beaucoup de bien. Elle vous confirmera que ça n'est pas vous qui devenez fou... mais bel et bien le monde qui nous entoure, en cette période de "crise sanitaire". Vous pouvez suivre les lettres de Jean-Marc Dupuis en vous inscrivant ici. Bonne lecture et portez-vous bien, Rodolphe |
Chère lectrice, cher lecteur, Je m’inquiète car, depuis plusieurs semaines, ma vue se trouble quand je lis des articles d’actualité. D’abord j’ai cru que c’était l’âge. Maintenant, je me rends compte que c’est les émotions de plus en plus violentes que je ressens à la lecture des nouvelles. L’excitation du début est passéeAu début du Covid, je me rappelle d’une certaine excitation causée par la nouveauté. On découvrait le “confinement”, les “masques chirurgicaux”, le “gel hydroalcoolique”, les “gestes barrières” et la “quarantaine”. On avait l’impression de vivre un film catastrophe, pour de vrai, mais sans vraiment risquer sa vie non plus. On était pour, on était contre, mais pour tout le monde, c’était nouveau, intéressant et stimulant. On ne croyait pas vraiment à la répression. Les mesures chocs n'allaient pas durer. La société n’allait pas se transformer en prison à ciel ouvert où, durablement, il allait être interdit de se réunir, de rendre visite à ses proches, d’aller au restaurant, prendre un train ou un avion, de dire adieu à un être cher mourant à l’hôpital ou dans un Ehpad. Jamais on n’allait imposer de pass sanitaire obligatoire pour les activités courantes. Quant à la vaccination obligatoire, le chef de l’Etat lui-même s’était offusqué publiquement que certains “complotistes” fassent courir des “fake news” à ce sujet. Les écoles avaient certes provisoirement fermé. Mais jamais au grand jamais on n’allait forcer de petits enfants à porter le masque huit heures par jour, au risque d’entraver leur développement affectif, social et cognitif. Peu à peu, le cauchemar est devenu réalitéMais la réalité, vous la connaissez : peu à peu, chacune de ces mesures a été testée, puis appliquée provisoirement, généralisée, et enfin, pérennisée. D’abord j’ai été déçu, désemparé, puis surpris, ensuite incrédule. Puis j’ai été outré, scandalisé, avant de me sentir affolé puis déprimé et enfin… assommé. Si bien que, lorsque j’ai entendu le Président de la République française expliquer qu’il allait “emmerder jusqu’au bout” les non-vaccinés, je n’ai plus su comment réagir. J’avais épuisé tout l’éventail des émotions possibles. Amateur de Brassens, je fais partie de cette ancienne génération qui se souvient du sens propre, si j’ose dire, du mot “emmerder” (qui, justement, n’est pas propre du tout). Je pensais à mes grands-parents, qui se retourneraient dans leur tombe s’ils savaient que désormais, à l’Elysée, c’est ainsi qu’on parle, et qu’on traite les citoyens. Mais au moins les mesures fortes auront permis d’en finir plus vite avec le virus ? Non. Il semble que quoi qu’on fasse, les vagues épidémiques s’enchaînent et plus personne n’ose évoquer une fin. Aujourd’hui, les experts les plus optimistes “espèrent” une décrue de la cinquième vague au cours du mois de février, tandis que déjà la sixième vague est annoncée pour le début de l’été et que la septième vague est évoquée également. |
Une enquête du 10 janvier 2022 de France-Info intitulée “Covid-19 : quand et comment la pandémie prendra-t-elle fin ? Voici les hypothèses des scientifiques”, annonce d’emblée que, quand bien même le Covid pourrait se transformer en épidémie saisonnière un jour, “rien ne dit que la situation actuelle ne pourrait pas se prolonger au moins jusqu’à l’hiver 2022-2023.” Prolongation de la situation au moins jusqu’à l’hiver 2023Notez bien le “au moins”. Cela rappelle la Première Guerre mondiale, qui était censée durer une semaine, en août 14… Mais le pire est à venir : La journaliste de France-Info, Mathilde Goupil, juge “l’éradication totale du virus très improbable”, alors même qu’il y a encore quelques mois, France-Info présentait comme une certitude que cela serait le cas pour peu que 85 % de la population accepte de se faire vacciner… une fois (il n’était pas question de rappel à l’époque, et la notion de 3e dose “booster” n’avait pas encore été inventée par les vaccinologues). 92 % des Français de plus de 12 ans ont reçu au moins une dose de vaccin, mais ce sont les 8 % d’irréductibles qui sont aujourd’hui désignés comme la cause de tous les maux. Même l’élimination locale du virus est jugée “difficilement atteignable” par France-Info, et ce malgré toutes les mesures de surveillance de la population, vaccination répétée, traçage des cas-contacts, quarantaine et télétravail. Il faudrait être une île… ou, finalement, même pas.L’article explique au passage que seuls les pays ayant la chance d’être des îles, et donc de pouvoir bien contrôler leurs frontières, peuvent espérer réussir une “stratégie Zéro-Covid”. Il donne l’exemple de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie qui ont su faire preuve d’une extrême rigueur pour détecter et isoler tous les nouveaux cas. Dans le paragraphe suivant, cependant, la journaliste explique que malgré sa “stratégie de dépistage agressive”, et la fermeture de ses frontières, l’Australie “a connu le 4 janvier un record de près de 50 000 cas quotidiens”. C’est à ce moment là que ma vue, à nouveau, s’est brouillée, Je n’ai pas pu empêcher mon cerveau de bugger, quand il a fait tout seul une règle de trois qui m’a indiqué que, à population égale, l’Australie a autant de cas de Covid que les autres pays. La fin de la pandémie dans quelques années… ou quelque décenniesLa journaliste de France-Info Mathilde Goupil ne se laisse pas arrêter par cette contradiction. Elle enchaîne pour expliquer que, selon 90 % des experts interrogés par la revue Nature, la pandémie va se transformer en maladie endémique, c’est-à-dire qu’elle va continuer à tourner dans la population en permanence mais la majorité de formes graves seront évitées. Problème, on ne sait pas si ce scénario va se produire d’ici “quelques années” ou d’ici… “quelques décennies” ! |
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