Translate

dimanche 3 octobre 2021

Au sommaire de Mediapart, ce dimanche 3 octobre 2021

 

La lettre quotidienne
dimanche 3 octobre 2021

À la une de Mediapart

Avec le décès de Bernard Tapie, la célèbre affaire qui porte son nom est close. Mais elle reste un formidable miroir où l’on peut déceler la face sombre du second septennat de François Mitterrand comme les dérives du quinquennat sarkoziste. Elle en dit long sur les manipulations dont la justice peut faire l’objet comme sur l’anémie de la démocratie.

Par  et Anthony Fouchard (Disclose)

Pour le chercheur Philippe Marchesin, auteur d’un livre récent sur l’aide publique au développement en France, « l’aide » française a historiquement toujours été opaque et intéressée. Il craint que la nouvelle loi sur le « développement solidaire », votée en août, ne change pas fondamentalement la donne.

L’Agence française de développement, symbole de la solidarité de la France envers le monde, multiplie les financements douteux, souvent dans la plus grande opacité. Que se cache-t-il derrière les milliards engagés ? Disclose et Mediapart ont enquêté.

Par Aurélien Defer

Longtemps accueillis à bras ouverts dans les facs, les Gafam – Google en tête – font face en cette rentrée à une opposition inédite. Pressés par la Cnil, les établissements et le ministère de l’enseignement supérieur cherchent des solutions de remplacement.

À l’heure d’une rentrée théâtrale à la fois dense artistiquement et inquiétante sur le remplissage modeste des salles, notre émission radio « L’esprit critique » est consacrée à trois mises en scène de Gisèle Vienne, Caroline Guiela Nguyen et Pauline Bayle.

Par Ulysse Baratin (En attendant Nadeau)

Court, décisif, d’une inventivité et d’une lucidité féroces, « Le Ministère des contes publics » ouvre une voie. Pour la première fois, un texte s’empare du discours sur la « nécessité » de réduire la dépense publique au nom de la dette. Face aux stances techniciennes qui nous environnent, Sandra Lucbert prend la littérature au sérieux.

Alors que plusieurs pays ont déjà reconnu le caractère génocidaire du sort réservé aux Ouïghours, la France est à la traîne. Pour tenter d’alerter les pouvoirs publics sur l’urgence actuelle, une manifestation se tenait ce samedi 2 octobre à Paris.

Près de 700 institutions financières européennes sont impliquées dans le financement d’entreprises qui participent activement au développement des colonies israéliennes de Cisjordanie et Jérusalem-Est, vient de révéler une coalition d’ONG palestiniennes et européennes. Et les banques françaises ne sont pas les dernières…

 

Le procès des attentats du 13-Novembre a débuté mercredi 8 septembre à Paris. Durant neuf mois, vingt accusés vont devoir répondre du rôle qu’ils ont joué dans cette tuerie de masse. Retrouvez ici tous nos articles, reportages, enquêtes et entretiens, et les chroniques de sept victimes des attentats.

Alexandre Benalla, l'ancien « Monsieur sécurité » de l’Élysée, comparaissait pendant trois semaines devant le tribunal correctionnel de Paris pour les violences du 1er mai 2018, un « selfie » avec arme, et l’utilisation de passeports diplomatiques.

Par Manuel Sanson (Le Poulpe)

Côté pile, l’ancien foyer de jeunes filles de la rue de Joyeuse, à Rouen, occupé depuis plusieurs semaines par des militants écologistes. Côté face, des investisseurs discrets, des recours, des crispations politiques et un jackpot en vue pour les promoteurs.

Dans le Club  Les lecteurs prennent la parole

Le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart.

En 2014-2015, j'avais co-écrit avec Thomas Johnson pour France 5 et Public Sénat le documentaire « Tapie et la République – Autopsie d’un scandale d’Etat ». S'il ne prend pas en compte les avancées les plus récentes de la justice, le film décrypte les principaux ressorts de l’affaire Tapie, et les graves dysfonctionnements de notre démocratie qu’elle a mis en lumière.

 

Après la parution dans Livres Hebdo d'un « compte-rendu » du dernier livre de Maxime Vivas qui relaie complaisamment « ce qui peut être lu dans les organes officiels du Parti communiste chinois », un collectif de sinologues, tibétologues, spécialistes des Ouighours, demandent des éclaircissements. « Nous bénéficions d’une liberté d’expression que beaucoup de Chinois nous envient. Il convient d’en user à bon escient, non d’être le porte-voix d’un régime qui l’interdit chez lui. »

 

Quelque part en France, une amie, Cécile, a décidé hier, avant-hier peut-être, je ne sais plus, de se donner la mort. La beauté déchirée, cette innocence aux yeux pleinement ouverts devant l'horreur du temps et l'inutile douleur du monde, se voit taxée de folie. Rien que de folie qui, douce ou pas, impose l'internement. Impose l'observation.

 

En cette dernière rentrée politique avant la campagne présidentielle, les thèmes identitaires occupent largement l'espace médiatique. De quoi nous inquiéter à gauche tant la bataille culturelle semble se mener sans nous et favoriser les sujets sur lesquels l'extrême-droite et la droite extrême sont les plus à l'aise.

 

La France réduit drastiquement les visas aux ressortissants du Maghreb, mettant à l’index une population déjà stigmatisée et « instaurant une citoyenneté à deux vitesses », selon un large ensemble d'organisations et partis. « Cette mesure est le signe d’une grave pollution du débat public, cherchant à imposer le thème de l’immigration pour escamoter les véritables questions liées à la justice sociale, la solidarité et l’égalité des droits. »

 

François-Xavier Bellamy a prétendu à midi sur France inter que les chômeurs gagnent davantage en ne travaillant pas, comme l’avait affirmé Xavier Bertrand trois jours plus tôt. Une droite qui cultive, comme certains médias, un mépris souverain envers celles et ceux qui galèrent. Heureusement : il y a Mediapart, « l’anti-blabla ».

 

Dans une interview de Sciences et avenir, Stanislas Dehaene s'inquiète, avec raison, des mauvais résultats des élèves français aux tests internationaux d'évaluation. II pense y répondre en optimisant le fonctionnement du cerveau oubliant complètement les déterminants sociaux qui expliquent ce constat inquiétant.

 

La journée du 25 septembre, au Centquatre-Paris, a été l'occasion de nombreuses rencontres entre les équipes du journal, des invités et les près de 1 500 visiteurs, qui ont également pu assister à des débats dont certains filmés. Retrouvez ici les trois grands débats.

 

Professionnelles et professionnels du livre, nous n'avons pas été dupes de la mise en scène du départ d’E. Zemmour des éditions Albin Michel au nom de la « liberté d’expression ». L’extrême droite, dans les grandes maisons d’édition, n’est plus censurée. Elle y est séduite, choyée. Pour nous, notre métier a encore du sens. Nous nous désolidarisons d’une partie de notre secteur qui confère une place inédite à des idéologies attentatoires à l’État de droit, et appelons à la mobilisation.

1€ seulement
Redécouvrez Mediapart !
Découvrez de nouveau Mediapart pendant 15 jours pour 1€ seulement et profitez de la richesse d’un média 100% indépendant (sans publicités sur le site, sans actionnaires, sans subventions).
Je découvre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire