Et tous les jours, tu te rends compte qu’on te crache dessus, qu’on te traite de paria, de sans-ventre, de danger, de terroriste. Toi, tu veux pas prendre plus de places que l’espace que ton corps occupe, tu veux tenir la main de personne, tu veux te faufiler, courir sans regarder s’il y a quelqu’un derrière, s’il y a quelque chose qui crée des attaches ou qui couine. |
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