Chère lectrice, cher lecteur,Chère lectrice, cher lecteur,
A Paris, il fait grand beau mais les surprises pleuvent au tournoi de tennis de Roland-Garros. Plusieurs favoris ont déjà disparu – pas Roger Federer, rassurez-vous – et parfois pour des raisons surprenantes. Dans le tableau féminin, la Tchèque Petra Kvitova s’est ainsi blessée en donnant une interview. Les salles de presse, la Japonaise Naomi Osaka avait décidé de les boycotter, arguant de la préservation de sa «santé mentale» et, dans ce but, se disait prête à payer les 15 000 dollars d’amende prévus par le règlement.
On y avait vu, avouons-le, le caprice d’une diva woke incapable de s’exposer à d’autres avis que le sien. Le mal était plus profond et Osaka surprit tout le monde lundi soir lorsqu’elle annonça son retrait du tournoi. Un événement rarissime sans l’absence d’une blessure physique. Mais le mental aussi peut souffrir, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19. Les joueurs de tennis ont pu assez vite reprendre leur activité (en août 2020) mais dans des conditions très strictes, en vase clos, privés d’une partie du public et de leur entourage, ne quittant leur chambre d’hôtel que pour le stade et inversement.
Depuis quelques semaines, beaucoup ont évoqué le même mal-être que Naomi Osaka, sans aller à cette extrémité. La Japonaise, très radicale dans son implication en faveur du mouvement Black Lives Matter, est peut-être également en train de faire bouger les lignes, là aussi.
Bonne lecture!
– Laurent Favre, responsable de la rubrique Sport |
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