Contraints par le gouvernement à trier les malades qui ne seront plus soignés (et donc à les sacrifier), 41 médecins et responsables hospitaliers dénoncent publiquement cette infamie. Ils accusent aussi – et à juste titre – la lâcheté d’un gouvernement qui se décharge de ses responsabilités.
Lâcheté ? Sans doute. Mais derrière se dessine une stratégie, celle du pourrissement.
De son côté, le ministre Blanquer martèle qu’il fera tout pour éviter la fermeture des écoles. Tout ? Refusant le dédoublement des classes et le recrutement des milliers d’enseignants et de personnels qui permettraient aux élèves d’étudier tout en préservant la sécurité sanitaire, Blanquer aggrave la marche au chaos. On compte par milliers les classes fermées pour Covid et des milliers d’autres le seront demain. Blanquer va répétant :« Je ne fermerai pas. » Mais il laisse les enseignants et les personnels se débrouiller et décider, école par école, s’ils peuvent ou non faire cours...
Lâcheté, là encore. Et derrière, la même stratégie du pourrissement : on laisse la situation se dégrader et la pandémie se répandre jusqu’au moment où Macron décrétera : « Si vous êtes de plus en plus malades, si des générations entières sont déscolarisées, c’est parce que vous – enseignants, parents, élèves – ne respectez pas les consignes du gouvernement. Vous nous obligez à donner un tour de vis supplémentaire. ». [Lire la suite…]
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