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vendredi 23 septembre 2016

Obama-Nétanyahou : clap de fin d’une relation tourmentée

Dans la presse étrangère

Obama-Nétanyahou : clap de fin d’une relation tourmentée

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’entretient avec le président américain, Barack Obama, à New York, le 21 septembre.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’entretient avec le président américain, Barack Obama, à New York, le 21 septembre. JIM WATSON / AFP
  • Pendant sept ans, ils auront entretenu une relation houleuse, marquée par des pics de tension, des récriminations, voire quelques vexations. Mercredi, pourtant, à New York, en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, Barack Obama et Benyamin Nétanyahou ont fait assaut d’amabilités pour renvoyer l’image d’un tandem soudé quoi qu’il arrive. The Washington Post
  • En dépit d’une certaine rancœur liée à des vues divergentes sur plusieurs dossiers diplomatiques explosifs, dont le nucléaire iranien, le président américain et le premier ministre israélien sont parvenus à clore leur ultime rencontre entre dirigeants sur une note harmonieuse, du moins publiquement, observe The New York Times.
  • L’enveloppe de 38 milliards de dollars d’aide militaire sur dix ans récemment allouée par Washington à l’Etat hébreu – le plus important engagement d’assistance bilatérale dans l’histoire des Etats-Unis – n’est sans doute pas étrangère à cet élan de cordialité réciproque. The Wall Street Journal
  • Les deux partenaires ont d’ailleurs répété qu’un « lien indissoluble » les unissait.« Israël n’a pas de meilleur ami que les Etats-Unis », a déclaré « Bibi ». « Notre alliance avec Israël est fondée sur des valeurs communes (…) et la reconnaissance du fait qu’il est l’un de nos alliés les plus importants », lui a répondu, en écho, le locataire de la Maison Blanche. Voice of America
  • Benyamin Nétanyahou, cependant, n’a pas réussi à convaincre Barack Obama du fait que la construction de colonies de peuplement en Cisjordanie (appelée Judée-Samarie par Israël) ne représentait pas un obstacle à la paix. Haaretz
  • A cet égard, il n’est pas exclu que le président américain mène une nouvelle offensive devant le Conseil de sécurité des Nations unies après novembre, afin de ne pas laisser derrière lui un héritage vierge sur la question israélo-palestinienne, précise le quotidien de gauche israélien. Une perspective qui inquiète les responsables israéliens.
  • Pour David Horovitz, du Times of Israel, tous les sourires, poignées de main et autres appellations amicales ne sauraient effacer ce qui, finalement, restera du couple Obama-Nétanyahou : une grande frustration mutuelle.
« Grand ménage » à Molenbeek ? Après les attentats du 13 novembre, à Paris et Saint-Denis, la ville belge de Molenbeek – d’où étaient partis les terroristes en convoi – s’est retrouvée au centre de l’attention médiatique. La Libre Belgique a voulu savoir, chiffres à l’appui, ce qui avait été fait depuis dans la commune. L’occasion de sonder sa bourgmestre, Françoise Schepmans, qui se dit inquiète de « l’influence d’un islam très conservateur ».
L’Angleterre à l’an vert. Alors qu’en Suisse les électeurs sont appelés à se prononcer pour ou contre une « économie verte », dimanche lors d’une votation, en Angleterre, la bourgade d’Ashton Hayes (Nord-Ouest) a déjà pris de l’avance, en se fixant pour objectif de « devenir le premier village (…) à posséder une empreinte carbone neutre ». Pour répondre à ce défi, chaque habitant apporte sa pierre à l’édifice. La Tribune de Genève
Poutine-Trump, proximité exagérée ? Beaucoup a été dit – et écrit – sur le fait que Vladimir Poutine apprécierait grandement Donald Trump, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine du 8 novembre. A l’aune d’une analyse approfondie des médias russes, Quartz relative cette assertion, expliquant que les titres inféodés au Kremlin « ne sont pas tant pro-Trump qu’anti-Hillary[Clinton] ». Une logique très géopolitique : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami »…
Peuple oublié du Darfour. C’est une zone volatile de la planète, où bien peu de gens osent (et peuvent) s’aventurer. Depuis 2003, le Darfour, dans l’ouest du Soudan, est en proie à une guerre entre le régime de Khartoum et les rebelles de l’armée/du mouvement de libération du Soudan. La photojournaliste américaine Adriane Ohanesian a néanmoins pu s’y rendre. Et partager le quotidien des Fours, ce peuple qui vit dans les montagnes du Djebel Marra. The East African
Source Le Monde.fr

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