Je vous ai déjà parlé de Lung’s Poetry et de sa musique magnifique. Eh bien, tout juste en ligne, vous pouvez voir un duo de Lung’s Poetry avec la poétesse Zoé Besmond de Senneville joué à la Maison de la Poésie en décembre 2025. C’est extrêmement beau et c’est ici.
Parmi les plus grands dessinateurs de bande dessinée vivants, un de mes préférés depuis toujours est Mattt Konture. Mattt Konture dont les bandes dessinées sont si belles et si fortes qu’on ne peut pas les oublier une fois qu’on les as lues. Particulièrement Les Contures, inspirés par les phosphènes qu’on voit au moment de s’endormir. Il y a rarement des intervious de Mattt Konture, alors quand on découvre un podcast d’une demi-heure enregistré en octobre dernier et tout juste mis en ligne dans lequel Mattt se raconte et raconte sa bande dessinée, on peut être ému. Très ému. En particulier lorsqu’il évoque le regretté Francis Vadillo qui avait réalisé un documentaire sur lui, L’Ethique du souterrain. Cette magnifique interviou d’octobre est ici.
Et puis sinon, pour les hispanophones, La Victoria del Sin Rey, version espagnole de La Victoire des Sans Roi est publiée par les éditions Granica. Traduction d’Emilio Blasco, que je remercie très vivement et très chaleureusement.
Et maintenant ?
Maintenant beaucoup de choses. Presque trop. On va se contenter pour l’instant d’évoquer les rendez-vous entre janvier et mars. Je vous préviens ça commence dès le 6 janvier. Autant dire demain. Et ça commence à Tarbes, ville ducassienne s’il en est. Lautréamont City.
Alors si vous êtes pas loin de Tarbes, le mardi 6 janvier à 19h, au Parvis, je participe à une discussion avec Bertrand Mandico et Elina Löwensohn. Discussion qui aura lieu après une projection de La Déviante comédie, le film de Bertrand qui reprend la pièce qui n’a pas pu être donnée au Théâtre des Amandiers pendant le confinement. Longue histoire. Cette projection et cette discussion ont lieu dans le cadre de sa grande exposition au Parvis : Si la nuit m’oublie, crevez mes illusions (ANTICINEMA). Ça me donnera l’occasion de découvrir cette exposition dont je n’ai vu que des photos et qui a l’air sublime. Je suis très impatient.
Et ensuite je serai à Rennes le mercredi 14 janvier à la librairie La Nuit des Temps, 10 quai Emile Zola, pour parler de L’Empire n’a jamais pris fin. Quelle heure ? 17h30. Mais ce sont les dédicaces qui commencent à 17h30. Et la rencontre sera à partir de 19h. Donc chill. Ne vous inquiétez pas si vous avez l’impression que ça commence trop tôt. Rennais, venez.
A priori (mais c’est à confirmer) on fera également dimanche 18 janvier un ciné-club à L’Archipel avec Bertrand Mandico et Stéphane du Mesnildot. Ça va se confirmer dans les jours qui viennent mais la niouzeletteur sera déjà partie. Alors renseignez-vous sur le site de L’Archipel, les amis.
Et le jeudi 22 janvier à 19h, ce sera une autre rencontre, à Paris cette fois, à la Librairie du Delta cette fois, au 1 rue Cassette. Mais à deux, avec la chère et géniale Letizia Goretti, qui sort un livre sur le situationnisme, Le Vertige du jeu. On parlera conjointement de son livre et de L’Empire n’a jamais pris fin.
Et je peux déjà vous annoncer aussi ma participation à la soirée d’ouverture du Festival Les Mycéliades sur le thème “Attendre la fin du monde ?” Un débat mené par Perrine Quennesson, suivi d’une présentation de Melancholia de Lars Von Trier. Ce sera au Forum des Image, 2 rue du cinéma, 75001, le samedi 31 janvier à partir de 17h30.
Enfin, même si ce n’est pas en janvier, comme je suis conscient qu’il faut réserver à l’avance et les réservations partent vite, je vous informe que je participerai à In My Head, la soirée hommage à David Lynch de mon vieil ami et complice Olivier Mellano. Une soirée surtout musicale avec un orchestre de onze musiciens, mais j’interviendrais pour quelques textes. In My Head se jouera au TNB de Rennes le 17 février et au Théâtre de Châtelet à Paris le 24 mars. Alors, si vous voulez venir, réservez.
Un morceau de Zappa pour finir. Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment je suis obsédé par le morceau RDNZL. J’ai cru lire ou entendre quelque part que c’était le dernier morceau enregistré en studio par son groupe le plus génial - le groupe avec George Duke, Ruth Underwood, Napoleon Murphy Brock, Chester Thompson et Tom Fowler. Le morceau est démentiel et très étrange dans sa construction, son développement, ses excroissances. Ne vous attendez pas à un adieu sentimental. C’est juste un des meilleurs morceaux du monde.
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