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jeudi 3 avril 2025

Médiapart - l n’y a pas de « République des juges » mais des juges de la République le 3.04.2025

 

La lettre nouveautés de Mediapart
Il n’y a pas de « République des juges »
mais des juges de la République
Le moment est orwellien. 
D’Éric Ciotti à Jean-Luc Mélenchon, en passant par le chef du gouvernement, François Bayrou, un cartel de l’impunité s’ébroue en « on » ou en « off » pour dire qu’un tribunal qui applique… la loi causerait un trouble à l’ordre démocratique. On en est là et il faut vraiment se frotter les yeux pour le croire.

Qui vote la loi ? Pas les magistrat·es, mais la classe politique. D’où les élu·es tiennent-ils leur légitimité ? Du vote populaire. Celui-là même qui est agité par les procureurs politiques de la justice financière pour affirmer que lui seul doit sanctionner les dérives des élu·es.
 
Un parti pris de Fabrice Arfi,
à découvrir sur Mediapart

Nos articles sur les procès Sarkozy et assistants du RN
Mediapart est à l'origine des premières révélations sur les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy (découvrir notre tout premier article de 2011), ainsi que les soupçons de détournements de fonds par les assistants parlementaires du RN (découvrir notre tout premier article en 2013). 
Retrouvez nos derniers articles, émissions, et archives sur le sujet, ainsi que notre soirée événement.
 
 
Soirée contre la corruption
Rendez-vous le mercredi 9 avril 2025 à La Bellevilloise dans le XXème arrondissement de Paris
En savoir plus
 
Le Parquet national financier a conclu ses réquisitions en réclamant une peine exemplaire de sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour sanctionner le pacte de corruption scellé avec la dictature libyenne pour le financement de sa campagne de 2007.
 
Après le jugement condamnant Marine Le Pen, une grande partie de la classe politique française s’offusque du fait que des juges puissent rendre inéligible un élu. François Bayrou, ancien chantre de la moralisation de la vie publique, est aujourd’hui le principal avocat des privilèges de sa classe.
Par 
Dans « À l’air libre », retour sur une semaine où la bruyante surenchère trumpiste du Rassemblement national et sa chambre d’écho médiatique ont fait passer au second plan la réalité : une des principales figures politiques du pays condamnée en première instance pour détournements de fonds publics.
Magistrat et chercheur, Vincent Sizaire revient sur les attaques de l’institution judiciaire organisées par l’extrême droite après les réquisitions contre Marine Le Pen, et sur l’incapacité de nos gouvernants d’accepter le principe d’égalité devant la loi.

Merci !
Dans un moment où les démocraties sont fragilisées comme jamais, nous revendiquons notre rôle de contre-pouvoir. En plaçant celles et ceux qui gouvernent face à leurs responsabilités, nous leur demandons des comptes, au nom des citoyennes et des citoyens : le droit de savoir, aussi vieux que la République, est ce qui nous lie à vous.

Sans nous, vous n’auriez pas su ; mais sans vous, nous n’aurions pas pu. Nous n’aurions pas pu poursuivre, dans cette adversité qui dérange les pouvoirs établis, nos investigations. Tel est le sens de ce « pacte de confiance » – à l’opposé du « pacte faustien » évoqué dans l’affaire libyenne – que nous avons noué. Il se nourrit de ce qui nous rassemble : la conviction que la vérité des faits, qui refuse la censure et l’autocensure, est le socle fondamental d’une démocratie vivante, au service de la liberté d’informer et de l’intérêt général.
 
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