Tout sauf nos salaires… faudrait pas abuser !
Nous savions que le gouvernement nous présenterait l’addition de ce « quoi qu’il en coûte » pour laisser les patrons profiter pleinement du magot d’argent public dont ils ont été gavés.
Nous y sommes !
Tout n’est pas si simple
Entre campagne électorale et crainte de l’explosion d’une colère légitime, le gouvernement multiplie les vagues promesses et les annonces.
Incapable d’imaginer les réponses aux besoins exprimés, coincé dans sa logique, il ne concède que quelques cyniques "rustines" sur leur politique sociale percée.
Autant de gesticulations qui n’endiguent en rien le sentiment d’injustice qui gonfle dans notre pays…
Le 5 octobre un premier rendez-vous pour donner du sens
Ce sentiment ne suffit pas à lui seul à construire un mouvement qui permettrait d’imposer d’autres choix…
Pas plus que s’opposer, dénoncer ou accuser ne suffit à dessiner une perspective dont les salariés ont besoin pour se mobiliser.
Ce sont nos actes quotidiens qui contribuent à dessiner une perspective crédible : être là, aux cotés de nos collègues, confronter nos propositions pour construire avec eux les solutions aux questions auxquelles ils font face…
Leur permettre de trouver leur place dans notre organisation pour se donner la force de faire aboutir les revendications.
C’est à cela qu’il nous faut consacrer les quelques jours qui nous séparent du 5 octobre.
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