Une revue de Presse quotidienne d'un citoyen libre et engagé
Translate
jeudi 14 octobre 2021
La santé avec Pure Santé - Ils s’en prennent à nos enfants maintenant
La santé
Chère lectrice, cher lecteur,
Depuis quelques semaines, je vous parle de l'actualité brûlante autour de la vaccination anticovid.
Ce sujet tient aussi particulièrement à cœur à mon confrère Florent Cavaler.
Il a d'ailleurs publié une lettre sur la vaccination des enfants.
Je vous laisse la découvrir ci-dessous.
Chaleureusement,
Nicolas Wirth
Ils s’en prennent à nos enfants maintenant
Chère lectrice, cher lecteur,
Début octobre, le laboratoire Pfizer a déposé aux États-Unis une demande d’autorisation urgente pour son vaccin chez les enfants de 5 à 11 ans[1].
Andy Slavitt, conseiller de Joe Biden, espère vacciner les enfants « d’ici Halloween[2] » (quelle déclaration sinistre…).
En France, la vaccination des moins de 12 ans pourrait commencer dans les prochaines semaines selon certains médias[3]…
…et bientôt pour les bébés de 6 mois ?
Pfizer a déjà commencé ses essais chez les enfants à partir de 6 mois ! Ceux-ci portent sur 2232 enfants de 6 mois à 4 ans venant de quatre pays différents : États-Unis, Finlande, Pologne et Espagne[4].
Les résultats devraient être publiés en fin d’année 2021.
Moderna, de son côté, teste aussi son vaccin sur les bébés et les enfants depuis ce printemps[5].
Je ne sais pas vous, mais je trouve inquiétant qu’on injecte un vaccin expérimental (les essais de phase 3 ne sont pas terminés) à des nouveau-nés alors que celui-ci vient tout juste d’être suspendu dans plusieurs pays à cause de ses effets secondaires graves.
Jusqu’où ira cette folie ?!
Je comprends que les laboratoires poussent à vacciner toute la population, enfants et femmes enceintes compris. Ils ont un intérêt financier important à vendre le plus de doses possible.
C’est normal de la part d’industriels et on ne peut pas vraiment le leur reprocher.
Mais ce qui me choque, c’est qu’il n’y ait absolument aucun pare-feu du gouvernement pour éviter les dérives.
Que peut-on attendre de l’Agence Nationale de Surveillance du Médicament (ANSM), l’organe censé garantir l’intérêt, la sûreté et l’efficacité d’un traitement avant sa mise sur le marché ?
Je vous laisse en juger par vous-même…
Quel intérêt pour les enfants ?
Pour rappel, depuis le début de l’épidémie, le covid tue essentiellement des personnes âgées et/ou avec plusieurs comorbidités.
Les enfants semblent épargnés. Les cas de covid sont extrêmement rares chez eux, les hospitalisations encore davantage et les décès sont quasiment inexistants pour cette tranche d’âge.
Regardez ce graphique, qui montre la répartition des décès dus au covid selon les tranches d’âge :
Moins de 15 ans : 0 %
15-44 ans : 0 %
45-64 ans : 8 %
65-74 ans : 18 %
75 ans et plus : 73 %
Et c’est pareil pour les réanimations : en moyenne 0 % chez les moins de 15 ans.
En clair, le covid ne présente pas de risque important pour eux, ce que confirment d’ailleurs l’agence nationale Santé Publique France et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique et l'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire :
« Les cas pédiatriques de COVID-19 représentent une faible partie (1 à 5 %) de l’ensemble des cas de COVID-19 rapportés dans le monde[6]. »
« Les facteurs de division du risque par rapport aux adultes sont de l’ordre de 1/10.000 pour les décès, de 1/1000 pour les formes graves, 1/100 pour les hospitalisations, 1/3 sur le pourcentage de PCR positives. Ceci est particulièrement vrai chez l’enfant de moins de 10 ans[7]. »
Alors quel intérêt de vacciner des enfants contre une maladie qui ne les touchent pratiquement pas ?
Il y a deux raisons évoquées par les autorités et relayées docilement par les médias :
Pour atteindre l’immunité collective
Pour protéger les personnes vulnérables
Or ces deux arguments sont totalement absurdes.
Premièrement, comme je l’ai expliqué dans une précédente lettre, l’immunité collective par la vaccination est un mythe.
Dans ma lettre, je vous expliquais que les scientifiques ont renoncé à atteindre cette immunité de groupe, car elle était hors d’atteinte à cause des mutations du virus (comme c’est le cas pour la grippe par exemple).
Deuxièmement, les dernières données montrent que la vaccination n’empêche ni d’être positif, ni de transmettre le covid. On ne compte d’ailleurs plus les clusters de personnes vaccinées dans les EHPAD[8].
Et comble de l’absurdité : si les personnes âgées et à risques sont déjà protégées par le vaccin, pourquoi celles-ci auraient-elles besoin que les enfants le fassent… pour elles ??
Vous comprenez que le vaccin n’a donc pas un grand intérêt pour les enfants, que ce soit pour eux ou pour leur entourage…
On peut donc aussi légitimement s’interroger sur sa réelle efficacité.
Annonce spéciale
Suite de la lettre
Le vaccin est-il efficace chez les enfants ?
Dans un communiqué récent, Pfizer annonce fièrement des résultats positifs pour leur vaccin chez les enfants de 5 à 11 ans[9].
Le vaccin serait donc efficace chez cette tranche d’âge…
Très bien, mais efficace pourquoi exactement ?
Selon le communiqué, celui-ci aurait démontré « une forte réponse immunitaire dans cette cohorte d'enfants un mois après la deuxième dose. »
L’efficacité du vaccin est donc jugée uniquement selon la réponse immunitaire… mais les chercheurs n’ont pas testé ses effets sur le risque de complications ou de transmission chez les enfants.
Quel intérêt de provoquer une réponse immunitaire chez des enfants dont l’immunité est déjà assez forte pour faire face au covid, et qui n’est pratiquement pas touchée par les formes graves ?
En quoi cette réaction immunitaire est-elle la preuve que les enfants ont un réel bénéfice à se faire vacciner ?
Comment un vaccin peut-il être efficace pour une population qui n’en a pas besoin ?
À la rigueur, il pourrait être utile aux enfants immunodéprimés ou particulièrement à risques, mais en aucun cas pour ceux qui sont en excellente santé.
Surtout que ces vaccins présentent des risques non négligeables, en particulier chez les jeunes…
Comment peut-on encore dire que ces vaccins sont sûrs pour les jeunes ?
Reprenons le communiqué de Pfizer.
En introduction, celui-ci déclare que « le vaccin était sûr, bien toléré » chez les enfants de 5 à 11 ans[10].
Mais quand on lit la suite du message, le discours est plus nuancé.
Ugur Sahin, PDG et co-fondateur de BioNTech explique en effet que « le profil de sécurité et les données d'immunogénicité chez les enfants âgés de 5 à 11 ans vaccinés à une dose plus faible sont cohérents avec ceux que nous avons observés avec notre vaccin dans d'autres populations plus âgées à une dose plus élevée. »
Et plus loin, il est écrit que l’étude a trouvé « des effets secondaires généralement comparables à ceux observés chez les participants âgés de 16 à 25 ans. »
Déjà, on peut s’interroger sur le choix des mots extrêmement prudents et ambigus : « cohérents », « généralement », etc.
Mais surtout, cette déclaration est-elle vraiment rassurante, quand on voit les complications graves que ce vaccin peut provoquer chez les jeunes ?
Je fais référence aux nombreux cas d’inflammations cardiaques et de myocardites qui ont suivi la vaccination chez les moins de 30 ans un peu partout dans le monde[11,12,13,14].
Une étude publiée fin août dans le prestigieux journal scientifique New England Journal of Medicine a d’ailleurs confirmé qu’il y avait un risque significativement accru de myocardite avec le vaccin Pfizer[15] ?
Et c’est pareil avec le vaccin Moderna, qui vient d’être suspendu dans 5 pays européens à cause de ses effets sur la santé cardiaque des jeunes (Suède, Norvège, Danemark, Finlande et Islande)[16,17,18,19].
Peut-on encore faire confiance à nos agences de surveillance ?
Au regard de toutes ces informations, comment peut-on justifier une vaccination des enfants contre le covid ?
Je vous rappelle que les vaccins de Pfizer et de Moderna ne disposent que d’une autorisation de mise sur le marché conditionnel (AMM), étant donné que les études de phase 3 ne sont pas terminées[20].
Il s’agit donc d’un vaccin expérimental.
Or selon l’ANSM, « une AMM conditionnelle permet l’autorisation de médicaments qui répondent à un besoin médical non satisfait, avant que des données à long terme sur l’efficacité et la sécurité ne soient disponibles. Cela est possible uniquement si les bénéfices de la disponibilité immédiate du médicament l'emportent sur le risque inhérent au fait que toutes les données ne sont pas encore disponibles. »
On peut comprendre que les personnes âgées ou présentant des comorbidités aient un besoin médical urgent de se protéger contre le covid… mais pas des enfants en pleine santé.
D’ailleurs, le mois dernier, le comité supervisant la vaccination anti-Covid au Royaume-Uni (JCVI) a annoncé qu’il n’étendrait pas le vaccin aux enfants en bonne santé âgés de 12 à 15 ans[21] :
« Les preuves disponibles indiquent que les bénéfices pour la santé individuelle de la vaccination contre le Covid-19 sont faibles chez les personnes âgées de 12 à 15 ans qui n’ont pas de problèmes de santé sous-jacents qui les exposent à un risque de Covid-19 sévère », a conclu le JVCI[22].
Une mesure de bon sens que n’ont malheureusement pas suivie nos autorités.
La commission européenne a en effet approuvé deux vaccins chez les 12-17 ans : ceux de Pfizer et de Moderna[23].
Le ministère de l’éducation française continue ainsi de « recommander fortement » la vaccination contre le covid dès l’âge de 12 ans, en dépit du bon sens et des risques reconnus dans cette tranche d’âge… et quand bien même plusieurs pays ont suspendu le vaccin de Moderna.
Comment peut-on mettre des enfants en danger pour une maladie qui ne les concerne pas ?
Cela me scandalise, d’autant plus que le gouvernement ne se donne même pas la peine de justifier ces décisions.
Et quand je vois comment la situation évolue, j’ai peur que nos autorités ne poussent bientôt les nourrissons et les tout-petits à se faire à leur tour injecter ce vaccin expérimental…
Je vous avoue que je suis très inquiet pour mes deux filles, et pour tous les bébés et enfants de France.
Nous ne devons pas les laisser faire.
Amicalement,
Florent Cavaler
Sources :
[1] Pfizer demande à la FDA d’autoriser le vaccin Covid-19 pour les enfants de 5 à 11 ans, Forbes, 13 octobre 2021.
[2] Lalaina Andriamparany, Pfizer presse le gouvernement américain de lui livrer les 28 millions d’enfants entre 5 et 11 ans pour les vacciner, Le Courrier des Stratèges, 8 octobre 2021.
[3] Vaccination des enfants : quand la vaccination débutera-t-elle ?, L'internaute, 1er octobre 2021.
[4] Julien Cottineau, Pfizer/BioNTech et Moderna développent leur vaccin anti-Covid pour les bébés et les enfants, L'Usine nouvelle, 21 septembre 2021.
[5] Idem.
[6] COVID-19 chez l’enfant : état des connaissances en amont de la réouverture des écoles, Santé Publique France, 20 mai 2020.
[7] David Bême, Covid-19 chez l'enfant : symptômes, contagion, PIMS... ce que l'on sait., Doctissimo, 12 octobre 2021.
[8] Covid : malgré la vaccination, deux clusters signalés dans des Ehpad de Haute-Garonne et du Lot, France Info, 23 avril 2021.
[9] Pfizer And BioNTech Announce Positive Topline Results From Pivotal Trial Of COVID-19 Vaccine In Children 5 To 11 Years, Pfizer, 20 septembre 2021.
[10] Pfizer And BioNTech Announce Positive Topline Results From Pivotal Trial Of COVID-19 Vaccine In Children 5 To 11 Years, Pfizer, 20 septembre 2021.
[11] Florian Gouthière, Myocardites : la «balance bénéfice-risque» des vaccins est-elle défavorable pour les plus jeunes ?, Libération, 9 septembre 2021.
[12] Jean SARLANGUE, Myocardites et péricardites après vaccination anti-covid : des événements somme toute plutôt rares et sans gravité, Mesvaccins, 19 août 2021.
[13] Myocardites après administration du vaccin anti-Covid de Pfizer : un signal de sécurité désormais confirmé en France, Cardio Online, 6 juillet 2021.
[14] Jérôme Faas, En Suisse, 96 myocardites liées au vaccin anti-Covid, 20 Minutes, 29 août 2021.
[15] Vaccin Pfizer : surrisque de myocardite et autres effets indésirables, URPS, Médecin d'Occitanie, 27 août 2021.
[16] Användningen av Modernas vaccin mot covid-19 pausas för alla som är födda 1991 och senare, folkhalsomyndigheten, 6 octobre 2021.
[17] Stine Jacobsen, Moderna COVID vaccine for people under 18 years, Reuters, 6 octobre 2021.
[18] Covid-19 : pourquoi le vaccin Moderna a-t-il été suspendu dans plusieurs pays européens ?LCI, 8 octobre 2021.
[19] Covid-19. L’Islande suspend l’usage du vaccin Moderna, à cause d’un risque d’inflammation cardiaque, Ouest France, 8 octobre 2021.
[20] Vaccins autorisés, ANSM, 12 mars 2021.
[21] Royaume-Uni. Pas de vaccin anti-Covid pour les 12-15 ans en bonne santé, Ouest France, 3 septembre 2021.
[22] Idem.
[23] Giedre Peseckyte, L’EMA approuve un deuxième vaccin pour les enfants âgés de 12 à 17 ans dans l’UE, Euractiv, 26 juillet 2021.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire