La santé avec Pure Santé - Acouphènes : comment votre cerveau peut « oublier » les bruits gênants

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Acouphènes : comment votre cerveau peut « oublier » les bruits gênants Chère lectrice, cher lecteur, Ces derniers jours, nous avons vu les deux premiers piliers d’une approche globale contre les acouphènes : la micronutrition et les bruits roses. Il me reste encore à vous présenter le dernier pilier qui, plus encore que les deux premiers, peut agir sur les acouphènes en profondeur et de façon durable (pour ne pas dire définitive). Il y a quelques jours, je vous parlais des liens entre les acouphènes et les douleurs neuropathiques. Le mécanisme des acouphènes est très proche de celui de la douleur chronique : tous les deux sont causés par une « surexcitation » du cerveau. Ce n’est donc pas un hasard si une approche reconnue depuis plus de vingt ans dans les douleurs chroniques (avec plus de mille publications internationales) s’avère être aussi, à ma connaissance, l’une des plus efficaces contre les acouphènes. Cette approche, c’est l’hypnose. Son efficacité contre les acouphènes a d’ailleurs été reconnue par de nombreuses études indépendantes[1][2][3]. Comment fonctionne l’hypnose au niveau du cerveau ? Si nous devions être conscient, à chaque instant, de tous les stimulis perçus par le cerveau, la vie serait impossible. C’est pourquoi le cerveau a la capacité « d’éteindre » des sensations quand elles sont continues et ne présentent pas de danger. Ce mécanisme s’appelle l’habituation. Par exemple, pendant que vous lisez ce message, vous ne vous rendez plus compte du contact de vos habits sur votre peau ou de l’odeur de votre parfum. Mais quand un stimulus est perçu comme un danger, le cerveau ne « l’éteint » pas : vous ne pouvez pas oublier une odeur de gaz qui représente un danger potentiel. Et c’est aussi le cas de l’acouphène : même si ce son est continu, il n’est pas « éteint » par le cerveau, un peu comme s’il représentait un danger pour vous. Comment votre cerveau peut « oublier » vos acouphènes L’hypnose peut mettre votre cerveau dans un état propice au changement de perception. Elle permet de reprogrammer les émotions et les sensations afin que l’acouphène soit perçu différemment. Si votre acouphène est à nouveau interprété comme un son neutre, sans aucune connotation de danger, votre cerveau pourra alors « l’oublier », exactement comme le contact de vos habits sur la peau. C’est ce qui a été démontré dans de nombreuses études scientifiques : Une équipe de chercheurs français[4] a par exemple étudié 110 patients souffrant d’acouphènes invalidants. Ces derniers ont suivi cinq séances d’hypnothérapie et ont reçu des indications pour utiliser l’autohypnose chez eux. L’hypnose agit à la source de vos acouphènes La majorité des patients a rapporté une nette amélioration de leur état après l’expérience. On sait depuis les années 1990 que l’hypnose agit, entre autres, au niveau d’une zone bien précise du cerveau appelée « cortex cingulaire antérieur ». Et souvenez-vous, c’est justement cette zone qui serait à l’origine des acouphènes d’après les dernières recherches parues cette année. D’autres études ont d’ailleurs confirmé que l’activation de cette zone permettait d’agir sur les acouphènes[5]. Ainsi, l’hypnose serait le moyen le plus direct d’agir directement au cœur du problème ! C’est dommage que si peu de personnes aient essayé cette méthode L’hypnose peut être pratiquée directement auprès d’un spécialiste certifié ou au moyen de programmes préenregistrés quand celui-ci s’inscrit sur la durée. Malheureusement, peu de personnes ont déjà suivi un programme complet en hypnose pour soulager leurs acouphènes. Pour être vraiment efficaces, les séances d’hypnose doivent suivre un ordre précis et faire partie d’un ensemble de solutions plus vaste (en alternant avec de la « thérapie sonore » et en proposant des conseils nutritionnels en soutien par exemple). Et le problème, c’est que peu de spécialistes utilisent une approche aussi complète. Comme je vous l’ai déjà dit dans un précédent message, je ne connais qu’une seule personne qui propose une approche globale basée sur les récentes découvertes et la plasticité cérébrale. C’est le Dr Denys Coester. Il a accepté de vous révéler sa méthode Ancien chef de clinique à l’hôpital universitaire de Lyon, Denys Coester est anesthésiste à la clinique La Muette à Paris. Il s’est spécialisé en neurosciences et est diplômé en hypnose médicale depuis plus de dix ans.  Il utilise d’ailleurs l’hypnose en anesthésie lors de certaines opérations chirurgicales. Mais ce n’est pas tout. Denys Coester s’est aussi formé à la micronutrition, la cohérence cardiaque ou encore l’EFT. Vous le connaissez peut-être déjà : il a collaboré avec moi pour réaliser une méthode d’hypnose contre l’addiction au sucre, suivie par plus de 4500 personnes. Mais dans son cabinet à Paris, Denys Coester aide des patients venus le voir pour de nombreux problèmes différents. Et l’une de ses spécialités, c’est justement l’acouphène. Il a déjà aidé des centaines de personnes à soulager leurs acouphènes. Et bonne nouvelle, il a accepté de partager tous ses secrets dans une méthode qui sort des sentiers battus. Sa méthode accessible dès MAINTENANT En tant que lecteur de cette série de lettres sur les acouphènes, vous avez la possibilité d'accéder à la méthode de Denys Coester pour soulager vos acouphènes. Cliquez ici ou sur le bouton ci-dessous pour en savoir plus: J'ACCÈDE À LA MÉTHODE ZÉRO ACOUPHÈNES Ne tardez pas trop, car les accès à cette méthode sont limités. À très bientôt ! Florent   Sources : [1] Gajan F. Role of hypnotherapy in the treatment of debilitating tinnitus. Laryngol Otol Rhinol (Bord). 2011. [2] Yazini ZM. Effectiveness of Ericksonian hypnosis in tinnitus therapy: preliminary results.B-ENT. 2012. [3] Maudoux A. Ericksonian hypnosis in tinnitus therapy. B-ENT. 2007. [4] Gajan F, Pannetier B et alii. Rôle de l'hypnothérapie dans le traitement des acouphènes débilitants. Rev Laryngol Otol Rhinol (Bord). 2011 ; 132 (3): 147-51. [5] Chen YC Abnormal Resting-State Functional Connectivity of the Anterior Cingulate Cortex in Unilateral Chronic Tinnitus Patients. JP.Front Neurosci. 2018.