Difficile sous ce déluge de sentir ce petit rayon de soleil, encore tiédasse, nous réchauffer l’âme.
Pourtant, le duel électoral annoncé comme inéluctable n’apparaît plus que pour ce qu’il est : une diversion.
Le doigt sur ce qui divise, l’apprenti sorcier Macron œuvre, depuis des mois, à enfermer le débat démocratique dans mille et une nuances de brun.
Promouvant au passage les idées nauséabondes pour s’assurer, le pense-t-il, la victoire d’un tête-à-tête périlleux.
Reléguant l’urgence sociale et environnementale à la seule discrétion des puissants. Des puissants qu,i profitant de l’aubaine, la besace gonflée d’argent public, s’empressent de restructurer, de délocaliser.
Comme un match de l’équipe de France : pas de quoi s’enflammer.
Une certaine satisfaction et la certitude que rien n’est écrit d’avance, que le chemin qu’a décidé d'emprunter la CGT est le bon.
Qu’il nous faut continuer à être là, aux côtés de tous les salariés, pas simplement comme porte-voix de leur colère légitime mais pour organiser, proposer, construire avec eux des solutions et faire grandir le mouvement dont ils ont besoin pour les faire aboutir.
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