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dimanche 30 septembre 2012
80 000 manifestants à Paris contre le traité européen (TSCG)
Dimanche 30 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
80 000 manifestants à Paris contre le traité européen (TSCG)
La banderole de tête, « Pour une Europe solidaire, Non au Traité d’austérité », était portée par les responsables des principaux partis initiateurs, parmi lesquels le PCF et le Parti de Gauche, qui ont engagé une campagne pour faire échec au traité européen (TSCG) et pour exiger un référendum. Derrière, de la place de la Nation à la place d’Italie, 80 000 manifestants ont pratiquement traversé Paris cet après-midi pour exiger que le traité ne soit pas ratifié. « Au delà de nos espérances », selon un des organisateurs. La police n’a pas donné de nombre de participants.
Parmi les manifestants, où l’on a entendu souvent le cri « Résistance ! », des employés de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône). « On a voté pour le changement, pas pour la continuité », a lancé un de leurs responsables syndicaux.
Dans la longue série des mots d’ordres repris les manifestants, on a pu en entendre comme « Hollande, Ayrault, l’austérité on n’en veut pas ! » Également, en s’approchant du cortège du POI : « Union européenne, ça suffit ! », « Députés, ne votez pas le traité de la Troïka ».
Le Parti Ouvrier Indépendant (POI), une des organisations non signataires de l’appel commun, a défilé sous des banderoles « NON à la ratification du TSCG, rupture avec l’Union européenne » et « NON à L’Union européenne OUI à l’union libre des peuples libres d’Europe ».
De nombreux comités pour l’unité contre le TSCG se sont regroupés derrière une banderole « Non à la ratification du TSCG, députés votez contre ».
samedi 29 septembre 2012
La lettre bouleversante d'un prisonnier de Guantanamo (Alternet) par John KENEFEL
La lettre bouleversante d'un prisonnier de Guantanamo (Alternet) par John KENEFEL
Où sont passés les défenseurs des droits de l'homme !
Où sont passés les défenseurs des droits de l'homme !
vendredi 28 septembre 2012
Entre manifestation et budget : agir pour ne pas subir !
Entre manifestation et budget : agir pour ne pas subir !
le denier billet du blog de Jean-Luc Mélenchon
le denier billet du blog de Jean-Luc Mélenchon
Discours au 220ème anniversaire de la République
Discours au 220ème anniversaire de la République
Une très belle évocation de Jean-Luc Mélenchon pour célébrer la République
Une très belle évocation de Jean-Luc Mélenchon pour célébrer la République
mercredi 26 septembre 2012
Les faits doivent être établis.
Mardi 25 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
Les faits doivent être établis
L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.
Chaque jour un peu plus, la politique du gouvernement Hollande dévoile son véritable visage. Après l’approbation apportée au plan Varin à PSA, c’est l’annonce des plans sociaux à Sanofi, ArcelorMittal, Pétroplus, alors que tombent les chiffres accablants du chômage. Mais c’est aussi, cette semaine, l’annonce de la loi de finances, ce sinistre budget 2013, avec ses 30 milliards d’euros d’« efforts ».
Les faits doivent être établis.
C’est un fait : le refus de ce gouvernement d’opérer la moindre rupture avec les diktats de la troïka l’amène à prendre en charge, dans tous les domaines, les attaques les plus brutales contre la classe ouvrière et la jeunesse, et aussi contre l’indépendance des organisations ouvrières que Hollande veut enchaîner à son « compromis historique ».
D’où découle cet autre fait : les travailleurs n’ont d’autre choix que de rassembler leurs forces pour se défendre, eux, leurs droits, leurs organisations pour contrer et défaire les mesures du gouvernement Hollande-Ayrault.
Autre fait intervenu la semaine passée : l’Assemblée nationale a adopté la première loi de la législature, celle qui instaure les « emplois d’avenir », c’est-à-dire la précarité obligatoire pour la jeunesse. Les députés du Parti socialiste ont voté pour. De nombreux députés de l’UMP ont fait de même, se félicitant de la continuité avec des initiatives du même genre prises par les gouvernements précédents (de droite). On ne saurait s’en étonner.
Mais comment comprendre le Front de gauche qui vote le mardi la précarité obligatoire des jeunes — en application des diktats de la troïka — et manifeste le dimanche suivant contre la ratification du TSCG (1) ?
Dans leur grande majorité, les manifestants du 30 septembre seront animés par un même sentiment d’urgence : urgence, en France comme dans tous les pays d’Europe, à balayer les politiques d’austérité, de misère, et de destruction imposées par des gouvernements, de gauche comme de droite, tous soumis aux ordres de la troïka ! On ne répondra pas à ces aspirations en préconisant une illusoire réforme de la Banque centrale européenne et des institutions de l’Europe de Maastricht. Il n’y sera répondu que par la rupture avec ces institutions et la troïka. Il n’y aura pas de demi-mesure.
C’est en tout cas sur cette orientation de combat que les adhérents du POI, et avec eux tous ceux qui participent aux comités pour l’unité, seront présents le 30 dans la rue (2). Cette exigence de rupture n’est-elle pas le contenu de la levée en masse du peuple portugais, qui a contraint le gouvernement à un premier recul, plusieurs mois après, dans ce pays, la ratification du TSCG ?
(1) N’est-ce pas, là aussi, en rapport avec le refus de se prononcer nettement pour la rupture avec l’Union européenne ? Le 13 septembre 2012, dans le rapport présenté au conseil national du PCF, Isabelle De Aleida se félicite de ce que « pour essayer d’endiguer cette crise de la dette, le président de la BCE, Draghi, a décidé d’envoyer une bouée de sauvetage aux pays en difficulté avec le rachat illimité des dettes publiques des Etats par la BCE. Comme quoi il y a moyen de bouger sur le rôle de la BCE. »
(2) Combien serons-nous ? Difficile de le dire par avance : l’appel tardif des principaux organisateurs, la manière hésitante avec laquelle ils ont préparé cette manifestation — même après y avoir appelé — aura nécessairement pour effet d’en limiter la portée.
samedi 15 septembre 2012
Grèce : appel à la grève générale le 26 septembre
Samedi 15 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
Grèce : appel à la grève générale le 26 septembre
Les deux centrales syndicales grecques, la Confédération générale du privé (GSEE) et celle du public Adedy « appellent à une grève générale de 24 heures » le 26 septembre. « Il s’agit d’une grève d’avertissement pour marquer notre refus des nouvelles mesures », a dit Ilias Iliopoulos (Adedy). Celles de 11,5 milliards d’euros que le gouvernement s’apprête à adopter sous la pression de la Troïka (UE, FMI, BCE) pour débloquer la prochaine tranche d’un prêt de 31,5 milliards. Ilias Iliopoulos précise que les syndicats prévoient de nouvelles actions quand ces mesures seront soumises au vote du Parlement.
Depuis janvier, les deux syndicats ont mené trois grèves générales, dont une de 48 heures en février, contre l’adoption par le Parlement d’un plan d’économies pour obtenir un deuxième prêt de 130 milliards, promis lors du sommet européen de mars, après celui de 110 milliards en mai 2010.
À Athènes, le gouvernement de coalition finalise les négociations avec les représentants de la Troïka. Son porte-parole Simos Kédikoglou, a reconnu que ce nouveau tour de vis « serait douloureux » après plus de deux ans d’austérité.
En coulisses et selon des témoignages recueillis par l’AFP, le dossier grec a mis en lumière des divergences au sein de la Troïka.Un nouveau sujet de dissension est apparu jeudi. Le FMI a assuré qu’il voyait de « bons arguments » pour accorder un délai supplémentaire à la Grèce pour assainir ses comptes. Cette éventualité a déjà été plusieurs fois rejetée par l’Allemagne.
vendredi 14 septembre 2012
La Cour des comptes crie haro sur les retraités
Vendredi 14 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
La Cour des comptes crie haro sur les retraités
Rendu public hier, le dernier rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale avance des chiffres de déficit 2011 massifs, une dette sociale qui se reconstitue et un assainissement des comptes qui marquera le pas en 2012.
La Cour recommande des réformes au gouvernement : révision de l’organisation des soins de moyen séjour à l’hôpital, suppression de certains allégements de cotisation jugés « discutables » en faveur des médecins, réorganisation de la branche famille, transports de patients à la charge de l’assurance-maladie, …
Une demande explosive de la Cour : s’attaquer aux retraités. Selon son président Didier Migaud (PS), « les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes ». Il propose de supprimer un certain nombre de dispositions fiscales ou sociales comme l’abattement de 10 % sur les pensions, l’exonération fiscale des majorations de pension pour enfants, l’exonération de cotisations patronales pour employeurs de 70 ans et plus (actuellement, près de 600 000 personnes âgées de 70 ans et plus sont “ employeurs ” : aides à domicile, etc. et 940 000 personnes âgées sont au minimum vieillesse, dont 55 % de femmes). Il propose aussi d’augmenter le taux de CSG de 6,6 % à 7,5 % (concernés : 7,9 millions de retraités).
Les retraités aux pensions les plus faibles, actuellement soumis à une CSG à 3,8 %, ne seraient pas imposés davantage. En contrepartie, la Cour demande que le minimum vieillesse de 777,16 euros soit relevé.
jeudi 13 septembre 2012
mercredi 12 septembre 2012
L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES 12.09.2012
Mardi 11 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
“Compromis historique” ?
L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.
Les Echos sont contents : si Hollande « aboutissait, ce serait effectivement un tournant tant ces chantiers ont été annoncés, notamment par la droite, avant de s’enliser ». De quoi s’agit-il ? Le quotidien du capital financier précise : « Deux chantiers aussi décisifs que potentiellement explosifs : la réforme du marché du travail d’une part, le financement de la Sécurité sociale de l’autre. François Hollande a eu raison de parler de “compromis historique” ».
Dimanche soir, à la télévision, Hollande a asséné un véritable plan d’austérité et de contre-réformes, baptisé « agenda 2014 ». Il l’a justifié par un impératif : le retour des déficits publics sous la barre des 3 % du PIB dès 2013, une exigence du TSCG et du traité de Maastricht. Et cela, au moment même où la Banque centrale européenne, en accord avec le FMI, s’engage à prêter directement aux Etats pour leur permettre de rembourser les spéculateurs !
Pour y parvenir, Hollande en a appelé au « compromis historique » (1). Il est vrai que « si Hollande aboutissait… », c’est qu’il serait parvenu à contraindre les syndicats à mettre en place eux-mêmes la flexibilité du travail, à déréglementer les droits ouvriers, et à porter le coup de grâce à la Sécurité sociale fondée sur le salaire différé. C’est là l’objectif corporatiste sur lequel, depuis trente ans, les gouvernements successifs se sont tous brisés les dents !
La presse souligne le ton martial, voire guerrier du discours présidentiel. Mais ce général en chef manque de troupes. Chérèque ne suffit pas. Hollande dit explicitement : cette offensive, je ne peux la mener que si je transforme le mouvement ouvrier en supplétif de l’Union européenne, du gouvernement et des plans destructeurs qui vertèbrent l’« agenda 2014 ».
En déclarant la guerre à la classe ouvrière, sous couvert d’« agenda 2014 » aux couleurs du « compromis historique », Hollande suit la logique des gouvernements d’Europe de toutes couleurs politiques qui refusent de remettre en cause les diktats et le carcan de l’Union européenne et de la classe capitaliste.
La balle est dans le camp du mouvement ouvrier. C’est son indépendance qui est en jeu, et donc son existence même. Aucune organisation ouvrière ne peut rester fidèle à ses mandants si elle accepte de se plier aux diktats de l’Union européenne, machine de guerre de la classe capitaliste. Aucune organisation ouvrière ne peut respecter le mandat si elle accepte de jouer le jeu du « compromis historique », qui n’a rien à voir avec une quelconque négociation.
Nous entrons dans le bois dur. Celui qui doit voir se préparer la riposte et la résistance de la classe ouvrière unie avec ses organisations pour la défense de chacune des conquêtes, chacun des acquis.
Le point d’appui politique à cette résistance, c’est le combat pour la rupture avec l’Union européenne. Tel est le sens que le bureau national du Parti ouvrier indépendant donne à notre participation à la manifestation du 30 septembre : avec les comités pour l’unité, contre la ratification du TSCG, pour exiger des députés et des sénateurs qu’ils votent « non », et contre toutes les mesures d’austérité et contre-réformes qui s’y relient.
___
(1) Compromis historique : stratégie développée par le Parti communiste italien dans les années 1970, offrant à la Démocratie chrétienne — principal parti de la bourgeoisie et du Vatican à l’époque — une alliance permanente, garantissant la stabilité de la domination du capital.
Faites le savoir
dimanche 9 septembre 2012
POI PARTI OUVRIER I N D É P E N DA N T
POI PARTI OUVRIER
I N D É P E N DA N T
Pour le socialisme, la République et la démocratie
Membre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples
E-mail :
poi@fr.oleane.com
Internet :
www.parti-ouvrier-independant.fr
87, rue du Faubourg-Saint-Denis,
75010 Paris
Tél : 01 48 01 85 85
Samedi 8 septembre 2012
Non à la ratification du traité européen TSCG !
Députés PS, Verts, PG, PCF, votez non ! Tous enmanifestation le 30 septembre !
Début octobre, le gouvernement Hollande-Ayrault,
contrairement aux engagements électoraux, soumet pour
ratification au Parlement le traitéTSCG(pacte budgétaire).
Au nomde l’UMP, Copé a annoncé qu’il voterait pour.
C’est normal : ce traité rédigé par Sarkozy etMerkel (et pas
une ligne n’en a été changée depuis) grave dans lemarbre
l’obligation de l’austérité, et le renoncement à toute souveraineté.
C’estMaastricht en pire. Et cela :
— au moment où en Grèce, la troïka Union européenne-
FMI-Banque centrale européenne prétend imposer la semaine
de travail de six jours, qui s’ajoute auxmémorandums
destructeurs qui frappent ce pays depuis deux ans ;
— au moment où en Espagne, Rajoy impose le plan de
l’Union européenne, contre lequel les syndicats appellent
à lamarche nationale surMadrid le 15 septembre.
Le 30 septembre, nousmanifesterons avec tous ceux qui veulent bloquer le TSCG !
Depuis plus de sixmois, le POI a proposé aux partis qui se
prononcent contre la ratification (en particulier ceux du
Front de gauche) unemanifestation nationale.
Aujourd’hui, la date du 30 septembre est annoncée.
Le bureau national du POI regrette le caractère tardif de
cet appel qui pourrait limiter la possibilité d’une montée
la plusmassive possible pour balayer le traité.Mais le POI
n’a pas d’intérêts distincts de ceux de l’ensemble des travailleurs
et des militants qui veulent interdire au gouvernement
de faire passer le rouleau compresseur de
l’austérité.
Députés PS, Verts, PG, PCF, ne votez pas avec l’UMP la ratification du traité TSCG !
Voter non, c’est la démocratie !
70 000 signatures ont été recueillies sur l’appel du POI.
Dans 120 localités, des comités pour l’unité contre la ratification
se sont constitués, rassemblant avec lesmilitants
du POI desmilliers de travailleurs et demilitants de toutes
tendances (PS, PCF, PG, etc.), des syndicalistes de toutes
origines, des élus, des démocrates, des républicains. Avec
eux, nous irons voir ces députés. Nous exigerons d’eux : la
démocratie, c’est que la volonté du peuple (qui a rejeté le
TCE en 2005) soit respectée, la démocratie, c’est que vous
votiez non !
Le Parti ouvrier indépendant appelle à se joindre à lamanifestation du 30 septembre pour dire :
non à la ratification du TSCG et auxmesures d’austérité et de régression qui en découlent.
C’est un fait : aumomentmême où la Banque centrale européenne,
appuyée parHollande, décide de renflouer sans
limite les banquiers et les spéculateurs, le gouvernement
entreprend :
— de généraliser la précarité de la jeunesse avec les
« emplois d’avenir » ;
— de contraindre les organisations syndicales à remettre
en cause les garanties collectives, sous couvert d’« accords
compétitivité-emploi » ;
—d’accompagner les plans de destruction des emplois à
PSA, à Doux, à Sanofi…;
— de préparer la réforme du financement de la Sécurité
sociale, un pas de plus vers son démantèlement ;
—de décréter l’acte III de la décentralisation quimenace
l’existence des communes et des départements.
Contraindre le gouvernement à renoncer à faire ratifier
le TSCG porterait un coup d’arrêt à cette spirale de destruction.
Le 30 septembre, avec tous les manifestants,
nous exigerons du gouvernement Hollande : « Renoncez
à présenter votre projet de ratification », et des députés de
lamajorité : « Votez non à la ratification ».
Le POI, qui se prononce pour la rupture avec l’Union
européenne, appelle ses adhérents à préparer lamanifestation
du 30 septembre sur un objectif : aider les travailleurs
des villes et des campagnes, la jeunesse, les actifs et
les retraités, à rassembler leurs forces pour bloquer lamachine
de destruction de l’Union européenne, bloquer le
TSCG, bloquer les plans d’austérité et les contre-réformes.
A la veille d’une vague d’austérité sans précédent, le
POI s’engage à poursuivre et intensifier la bataille la plus
large pour réaliser l’unité contre la ratification. Plus que
jamais déterminés à favoriser l’action commune, nous
nous adresserons à nouveau, en ce sens, aux partis qui se
réclament de la classe ouvrière et de la démocratie. Et dans
le même mouvement, nous inviterons tous les manifestants,
tous ceux qui refusent de renoncer, à constituer et à
renforcer les comités pour l’unité contre la ratification, et
demain, si le gouvernement passait outre, les comités
pour l’unité pour l’abrogation du traité et de toutes lesmesures
qui en découlent.
PARTOUT, CONSTITUONS ET RENFORÇONS LES COMITÉS POUR L’UNITÉ CONTRE LA RATIFICATION !
PARTOUT : UNITÉ CONTRE LE TSCG, UNITÉ CONTRE L’AUSTÉRITÉ !
TOUS ENMANIFESTATION LE 30 SEPTEMBRE
Adopté à l’unanimité par le bureau national du POI le samedi 8 septembre 2012 à 16 heures
samedi 8 septembre 2012
Non à la ratification du traité européen TSCG !
Samedi 8 Septembre 2012 | POI | Commentaires Fermés
Communiqué du Bureau national du POI du 8 septembre
Non à la ratification du traité européen TSCG !
Députés PS, Verts, PG, PCF, votez non !
Tous en manifestation le 30 septembre !
Début octobre, le gouvernement Hollande-Ayrault, contrairement aux engagements électoraux, soumet pour ratification au Parlement le traité TSCG (pacte budgétaire). Au nom de l’UMP, Copé a annoncé qu’il voterait pour. C’est normal : ce traité rédigé par Sarkozy et Merkel (et pas une ligne n’en a été changée depuis) grave dans le marbre l’obligation de l’austérité, et le renoncement à toute souveraineté.
C’est Maastricht en pire. Et cela :
— au moment où en Grèce, la troïka Union européenne- FMI-Banque centrale européenne prétend imposer la semaine de travail de six jours, qui s’ajoute aux mémorandums destructeurs qui frappent ce pays depuis deux ans ;
— au moment où en Espagne, Rajoy impose le plan de l’Union européenne, contre lequel les syndicats appellent à la marche nationale sur Madrid le 15 septembre.
Le 30 septembre, nous manifesterons
avec tous ceux qui veulent bloquer le TSCG !
Depuis plus de six mois, le POI a proposé aux partis qui se prononcent contre la ratification (en particulier ceux du Front de gauche) une manifestation nationale. Aujourd’hui, la date du 30 septembre est annoncée.
Le bureau national du POI regrette le caractère tardif de cet appel qui pourrait limiter la possibilité d’une montée la plus massive possible pour balayer le traité. Mais le POI n’a pas d’intérêts distincts de ceux de l’ensemble des travailleurs et des militants qui veulent interdire au gouvernement de faire passer le rouleau compresseur de l’austérité.
Députés PS, Verts, PG, PCF, ne votez pas avec l’UMP la ratification du traité TSCG !
Voter non, c’est la démocratie !
70 000 signatures ont été recueillies sur l’appel du POI. Dans 120 localités, des comités pour l’unité contre la ratification se sont constitués, rassemblant avec les militants du POI des milliers de travailleurs et de militants de toutes tendances (PS, PCF, PG, etc.), des syndicalistes de toutes origines, des élus, des démocrates, des républicains. Avec eux, nous irons voir ces députés. Nous exigerons d’eux : la démocratie, c’est que la volonté du peuple (qui a rejeté le TCE en 2005) soit respectée, la démocratie, c’est que vous votiez non !
Le Parti ouvrier indépendant appelle à se joindre à la manifestation du 30 septembre pour dire : non à la ratification du TSCG et aux mesures d’austérité et de régression qui en découlent.
C’est un fait : au moment même où la Banque centrale européenne, appuyée par Hollande, décide de renflouer sans limite les banquiers et les spéculateurs, le gouvernement entreprend :
— de généraliser la précarité de la jeunesse avec les « emplois d’avenir » ;
— de contraindre les organisations syndicales à remettre en cause les garanties collectives, sous couvert d’« accords compétitivité-emploi » ;
— d’accompagner les plans de destruction des emplois à PSA, à Doux, à Sanofi… ;
— de préparer la réforme du financement de la Sécurité sociale, un pas de plus vers son démantèlement ;
— de décréter l’acte III de la décentralisation qui menace l’existence des communes et des départements.
Contraindre le gouvernement à renoncer à faire ratifier le TSCG porterait un coup d’arrêt à cette spirale de des- truction. Le 30 septembre, avec tous les manifestants, nous exigerons du gouvernement Hollande : « Renoncez à présenter votre projet de ratification », et des députés de la majorité : « Votez non à la ratification ».
Le POI, qui se prononce pour la rupture avec l’Union européenne, appelle ses adhérents à préparer la manifestation du 30 septembre sur un objectif : aider les travailleurs des villes et des campagnes, la jeunesse, les actifs et les retraités, à rassembler leurs forces pour bloquer la machine de destruction de l’Union européenne, bloquer le TSCG, bloquer les plans d’austérité et les contre-réformes.
A la veille d’une vague d’austérité sans précédent, le POI s’engage à poursuivre et intensifier la bataille la plus large pour réaliser l’unité contre la ratification. Plus que jamais déterminés à favoriser l’action commune, nous nous adresserons à nouveau, en ce sens, aux partis qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie. Et dans le même mouvement, nous inviterons tous les manifestants, tous ceux qui refusent de renoncer, à constituer et à renforcer les comités pour l’unité contre la ratification, et demain, si le gouvernement passait outre, les comités pour l’unité pour l’abrogation du traité et de toutes les mesures qui en découlent.
PARTOUT, CONSTITUONS ET RENFORÇONS LES COMITÉS POUR L’UNITÉ CONTRE LA RATIFICATION ! PARTOUT : UNITÉ CONTRE LE TSCG, UNITÉ CONTRE L’AUSTÉRITÉ !
TOUS EN MANIFESTATION LE 30 SEPTEMBRE
Adopté à l’unanimité par le bureau national du POI le samedi 8 septembre 2012 à 16 heures.
Au coude à coude
L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.
Le bureau national du POI se réunit le 8 septembre. Il définira les propositions permettant aux adhérents de poursuivre et intensifier la campagne contre la ratification du TSCG aux côtés des travailleurs, militants, jeunes, syndicalistes de toutes tendances qui partagent une même aspiration : bloquer la mécanique destructrice de l’austérité dictée par Bruxelles ! Ces propositions, il les définira en prenant en compte tous les aspects de la situation, y compris le récent appel du Front de gauche à une manifestation nationale le 30 septembre.
Bien sûr, les adhérents du Parti ouvrier indépendant ne sont ni sourds ni aveugles. Ils voient bien que depuis six mois, et jusqu’à récemment, les dirigeants du Parti communiste et du Parti de gauche ont laissé sans réponse les courriers du POI, et ignoré sa proposition de manifestation nationale. Ils comprennent que, de la sorte, ces dirigeants — même si aujourd’hui ils appellent à manifester — n’ont pas mis en œuvre les moyens d’une campagne massive faisant déferler par centaines de milliers ou davantage tous ceux — ils représentent la majorité — qui veulent en finir avec la dictature de la troïka. Les adhérents du POI entendent bien les dirigeants du PCF et du PG parler davantage de référendum que de bloquer la ratification.
Sans doute y a-t-il à cela des raisons politiques. Par exemple celle qui amène L’Humanité à écrire que le PCF refuse un « face-à-face avec le gouvernement », mais veut lutter « contre les forces qui s’opposent au changement ». Les forces qui « s’opposent au changement » ne siègent-elles pas au gouvernement lui-même ? Qui veut faire ratifier le traité Merkel-Sarkozy ? Qui met en place les emplois d’avenir, pires que le CPE ? Qui prépare l’acte III de la décentralisation disloquant la République ? Qui annonce une « grande réforme » du financement de la Sécurité sociale et accompagne le plan de démantèlement de PSA ? Qui, sinon Hollande, Ayrault, et les autres ministres ?
Cette politique du gouvernement Hollande-Ayrault est précisément l’une des raisons qui amènera le bureau national à discuter des formes appropriées par lesquelles les adhérents du POI pourraient participer à la manifestation du 30 septembre. Non pas sur la base de cette attitude équivoque vis-à-vis du gouvernement Hollande-Ayrault. Mais au coude-à-coude avec les travailleurs, les militants du PCF, du PS, du PG, les syndicalistes, tous ceux qui veulent empêcher la ratification, parce qu’ils veulent empêcher que s’abatte sur notre pays le déferlement destructeur qui frappe les peuples en Grèce et en Espagne, et menace tous les peuples d’Europe. Au coude-à-coude pour dire : « Nous irons le plus loin possible contre la ratification, nous ferons tout pour l’empêcher. Certes, il se peut qu’au bout du compte, le traité finisse par être ratifié. Mais même dans ce cas, cette manifestation du 30 septembre — malgré les limites imposées par ceux qui en ont pris l’initiative tardive et hésitante — marquerait, pour ses participants, une étape de préparation politique de la lutte de classe unie, nécessaire pour défaire les plans destructeurs du gouvernement Hollande-Ayrault et abroger le TSCG. »
C’est ainsi que, pratiquement, nous continuerons, avec les comités pour l’unité contre la ratification, à poser les bases d’une remise en cause complète de ce carcan destructeur qui porte pour nom « Union européenne ». Un carcan dont le TSCG est le dernier rouage, mais qui appelle, pour être brisé, l’abrogation des traités antérieurs, à commencer par le traité de Maastricht, et le démantèlement des institutions de l’Union européenne.
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