Dans cette nouvelle actu politique Antoine Léaument revient sur quatre sujets majeurs de la semaine : la reconnaissance de l’État palestinien, la vente d’une usine stratégique à un groupe chinois, l’affaire Bettencourt, et l’effondrement du groupe RN à l’Assemblée nationale.
Il commence par saluer la déclaration d’Emmanuel Macron sur la reconnaissance prochaine de l’État palestinien. Si l’annonce semble être une bonne nouvelle, Antoine Léaument appelle à la prudence : la promesse est tardive, floue, et manque de mesures concrètes, comme un embargo sur les armes à destination d’Israël. Il revient sur les atrocités commises dans la bande de Gaza et dénonce le double discours du gouvernement, appelant à reconnaître l’État palestinien tout en maintenant des liens diplomatiques ambigus avec le pouvoir de Netanyahou.
Il rappelle que La France insoumise demande cette reconnaissance depuis des années, et que la France aurait dû agir bien plus tôt. Il salue toutefois un renversement de tendance politique, perceptible aussi dans les propos de Yaël Braun-Pivet qui revient sur son « soutien inconditionnel » à Israël. Il appelle à la mobilisation pour que cette reconnaissance ait lieu rapidement, et insiste : le génocide doit cesser, et la France peut y contribuer par un acte fort.
Le deuxième sujet concerne la vente de l’usine Vent Correct, située en Isère, à un groupe chinois. Antoine Léaument en souligne les implications majeures : cette usine produit une substance indispensable à la filière nucléaire, et notamment à la dissuasion nucléaire. Vendre cette industrie stratégique, c’est compromettre notre souveraineté et notre capacité de défense. Il rappelle que dans un système de dissuasion, la dépendance à un pays étranger revient à en annuler l’efficacité.
Il évoque aussi les conséquences sociales de cette vente : des centaines d’emplois directs sont menacés, ainsi que plusieurs milliers dans la vallée de la chimie. Il défend deux solutions : la reprise en coopérative par les salariés, ou à défaut, une nationalisation de l’usine, comme le permettrait le préambule de la Constitution de 1946. Il fustige l’inaction du gouvernement, qu’il accuse de « non-assistance à souveraineté nationale en danger ».
Le troisième thème est l’évolution de la commission d’enquête sur l’affaire Bettencourt. Antoine Léaument salue le travail de Paul Vannier et de la co-rapporteure Violette Spillebout, qui auditionnent victimes, juges et gendarmes. Il évoque un témoignage explosif : celui d’un gendarme qui affirme sous serment que François Bayrou est intervenu personnellement dans l’affaire, ce que Bayrou a toujours nié. Une convocation du président du MoDem est prévue le 14 mai. Le député insiste sur l’importance du serment en commission d’enquête et évoque un potentiel parjure.
Enfin, il revient sur le climat à l’Assemblée nationale, où il observe une désorganisation croissante du groupe RN depuis la condamnation de Marine Le Pen. Leur stratégie d’obstruction parlementaire a tourné court, et ils se sont retrouvés à voter… avec la Macronie, sur des textes libéraux. Antoine Léaument ironise sur ce rôle de « roue de secours du macronisme » et dénonce une fausse opposition, incapable de porter une alternative.
Il conclut sur un appel à signer la pétition pour une VIe République, disponible sur le site de l’Assemblée nationale, et remercie les abonnés de plus en plus nombreux à suivre ses vidéos hebdomadaires.
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