EN IMAGES. À Belfort, manif et boutiques fermées pour soutenir les "Alsthommes"
Une "ville morte" qui ne l'est qu'à moitié. C'est ce qui transpire à travers les images de la mobilisation de ce samedi dans les rues de Belfort en soutien à la pérennité du site d'Alstom et de ses 400 emplois menacés par un transfert d'activité. Il s'agit de la deuxième journée de manifestation après celle du 15 septembre, lorsque s'étaient rassemblées plus de 2000 personnes. Pour les participants, il s'agit de sauver un site historique de construction de trains, dont Alstom a annoncé qu'il fermerait d'ici à 2018.
La journée "ville morte" a pour but "de montrer que la colère monte à Belfort et de faire pression sur le gouvernement et sur la direction" du groupe industriel, a expliqué à l'AFP le maire Les Républicains (LR) de la ville de 50 000 habitants, Damien Meslot. Pour l'occasion, les commerçants ont fermé leurs portes afin de battre le pavé aux côtés des salariés d'Alstom.
Selon l'édile de Belfort, "les gens sont très solidaires" de ceux que l'on appelle désormais les "Alsthommes". Ce samedi après-midi, de 3500 personnes, selon la police, à 5000 personnes selon la mairie, se sont réunies.
La vieille usine, construite en 1879, a vu naître le premier TGV en 1971. Au total, 900 emplois dépendent du site, dont 480 qui y travaillent directement. Pour certains politiques comme Jean-Luc Mélenchon, il est "indispensable" de nationaliser l'usine.
Le grand rassemblement a eu lieu à 14 heures place de la Résistance, pour former un cortège devant se diriger vers la préfecture.
Certaines personnalités politiques comme le sénateur LR de Haute-Saône Alain Joyandet ou la présidente socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, se sont jointes au rassemblement.
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