Un procès intenté par des paysans qui accusent la FNSEA de les avoir syndiqués « à leur insu » s’ouvre à Toulouse
Les producteurs de céréales « sont obligés en France de fournir leur grain à un organisme stockeur, qui établit la facture et y inscrit des retenues, c’est exorbitant » explique le président de l’OPG. Ils se « retrouvent syndiqués à leur insu ».
Des pratiques issues de l’époque où la FNSEA était « syndicat unique », dans les années 1950-1960, dénonce l’avocate de la Confédération paysanne, liées selon elle, à la « cogestion par la FNSEA avec l’État depuis 1946 de toutes les instances économiques, le Crédit agricole, la Coopération et la Mutualité sociale agricole (MSA) ».
Pour l’avocat des accusés, « il n’y a pas discrimination car la Confédération paysanne n’a jamais demandé à la moindre coopérative d’interroger les coopérateurs sur leur volonté d’adhérer à la Confédération ».
« En France, on n’adhère pas automatiquement à un syndicat en entrant dans une profession, c’est un acte volontaire et individuel, l’adhésion automatique n’existe plus depuis Vichy » a répondu l’avocate de la Confédération paysanne.
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