Dix mille militaires et leurs familles ont manifesté à Lisbonne
Pereira Cracel, président de l’Association des Officiers des Forces Armées, a déclaré que, dans beaucoup de cas, la fin des transports gratuits « représente deux cents euros par mois ; c’est suffisant pour maintenir bien des militaires loin de leurs familles ». Il a souligné que de nombreux militaires, endettés, en seront bientôt « à ne pas pouvoir faire face aux dépenses quotidiennes ».
En marge de la manifestation, le capitaine Otelo Saraiva de Carvalho, un des dirigeants de la Révolution d’avril 1974, a dit au Jornal de Notícias, que « le fait de retirer des revenus est un préjudice et une violation des garanties de leur contrat [de militaires] comme, du reste, la réduction des pensions ». Pour lui, il s’agit d’une « indication » au gouvernement pour qu’à travers « la renégociation de la dette ou par quelque autre moyen », il recule sur ses « mesures brutales d’austérité ». Selon l’ancien « Capitaine d’Avril », le gouvernement « pourrait se voir confronté à une sérieuse révolution de la part du peuple, incontrôlable, où les forces armées et de sécurité pourraient en venir à ne pas donner leur appui au gouvernement et à seulement intervenir pour éviter une irruption d’une extrême violence ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire