Les créanciers de la Grèce débloquent les sommes dues, à leurs conditions
La semaine dernière, la zone euro avait refusé de débloquer le versement du prêt de 44 milliards d’euros, promis à la Grèce depuis des mois. Le FMI avait considéré que les efforts du pays étaient insuffisants et exigé le licenciement de 22 000 fonctionnaires supplémentaires dans les deux ans à venir.
Dans le débat, l’UE veut que soit respecté le principe : tout délai de grâce s’accompagne de pénalités de retard, le FMI exige que l’UE assure les pertes inévitables. Un député de la CDU a résumé les enjeux sur une radio allemande : « d’abord cela couterait de l’argent, ensuite cela enverrait un signal désastreux à l’Irlande, au Portugal voire à l’Espagne, qui se demanderaient immédiatement pourquoi eux doivent accepter de mettre sur pied de difficiles mesures d’austérité ».
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